Une des plus belles rencontres

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Le 20 novembre, je pleurais à cause d'un garçon, Alan. Je l'aimais et il m'avait humilié devant ses amis. J'étais partie la tête haute, mais au bout de quelques pas, je me suis mise à courir, les larmes coulant sur mes joues vers Lilou. Lilou était une amie de troisième avec qui je me sentais en sécurité, chaque fois que j'avais besoin de réconfort, c'était vers elle que j'allais. Quand elle m'a vu arriver en courant et en larmes, elle a eu le réflexe d'ouvrir les bras, me permettant de me lover à l'intérieur. Elle m'a pris alors par le bras et m'a dit :

- Vas-y vide ton sac.

J'ai commencé à le faire, mais ça n'avait aucun effet, je me mettais toujours à pleurer.

C'était un lundi, et comme tout les lundis, j'avais chorale. A la chorale, j'observais Rébecca, une amie de Lilou avec qui j'avais discuté une fois. La conversation avait commencé sur Alan et avait fini sur sa passion des pompiers. Depuis ce jour là, on se souriait régulièrement à la chorale.

Avant de rentrer dans la salle, dans le rang je pleurais toujours, et la meilleure amie de Rébecca est venue me voir pour me faire rire. Cette dernière voyant que je restais insensible aux plaisanteries de son amie lui dit de me laisser. Elle me couvait d'un de ces regards indescriptibles dont elle a le secret.

En chantant, du Adèle, je me suis remise à pleurer. J'étais toujours inconsolable lorsque le professeur a demandé à certains élèves, dont moi, de se mettre à sa droite. J'ai fait partie des seules à l'écouter, j'ai donc quitté mes amies et me suis mise pas très loin de Rébecca qui faisait partie de ceux qui n'avait pas écouté. Je pleurais à chaudes larmes quand je l'ai vu donner les paroles à sa voisine, Sonia, pour se mettre près de moi. Elle restait à côté suivant les paroles sur ma partition. Puis voyant que rien ne me faisait arrêter de pleurer, elle a repoussé mes cheveux et a passé son bras autour de mes épaules. Ce contacct m'a surpris et pourtant bien assez tôt je me suis sentie mieux. Certes les larmes coulaient toujours le long de mon visage, mais je me sentais intouchable.

A la fin de la séance de chorale, elle m'a demandé si quelqu'un qu'elle connaissait avait mon numéro. Bien sur, presque tout le monde l'avait.

De là est partie la plus belle amitié que j'ai vécu.

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