Yaoi (2)

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Warning : Sexe


Délicatement, il posa sa toile et ses crayons sur l'une des tables. Nous étions dimanche, le bâtiment était rien que pour nous.
Je me penchai derrière lui et le sentis frissonner. En souriant, je posais ma tête sur son épaule.
- Tu peux... Tu... T'asseoir, bégaya-t-il.
- Chaise, tabouret ou table, lui chuchotais-je à l'oreille.
Il se dégagea doucement et installa une chaise contre le mur du fond, sous le tableau hivernal.
- Le torse contre le dossier, ordonna-t-il.
Je haussai un sourcil et il fut aussitôt déstabilisé.
- Heu... Je... S'il-te-plaît...
Je ris et m'assieds comme demandé, même si je restais surpris de devoir me mettre de profil.
- Tu vas y arriver ?
Il acquiesça doucement, mais je ne pouvais m'empêcher d'être plus stressé que lui. Il posa son chevalet devant moi et je grognai, la vue bouchée. Il s'inquiéta aussitôt convaincu que je souffrais dans ma position.
- Si tu as mal ...
- Puisque je te dis que n'ai pas mal.
- Sûr ?
- Non, attends. Approche.
Il s'approcha en trottinant et, quand il fit assez proche, je le saisis par le bras et l'embrassai brusquement.
- Ça va mieux.
Il resta stupéfait et se remit à bégayer.
- Mais... Heu.... Oui, si ça peut... T'aider...
Je fis mine de me lever et il repartit derrière son tableau en courant. Je sens que l'on va bien s'amuser.
J'attendis qu'il commence à griffonner puis me leva doucement. Caché par la toile, je viens le surprendre en le prenant dans mes bras.
- Thiel, sursauta-t-il.
Je l'embrassai doucement dans la nuque et regardai la toile. Il avait déjà fait les premiers traits, excellent.
Je l'entraînai un peu plus loin et l'assieds sur une banquette, avant de me mettre à califourchon sur lui. Je l'embrassai doucement et descendis sur sa nuque, avant de me stopper.
- Tu veux bien ?
- De, demanda-t-il, déjà rouge.
- Que je te touche.
- Mais tu me touches déjà...
Je soupirai.
- Sous les vêtements.
Il se remit à rougir et, détournant le regard, hocha la tête. Du bout des doigts, je saisis son menton et l'embrassai à nouveau. J'enlevai son pull et passai mes mains chaudes sous son t-shirt. Il s'arc-bouta aussitôt sur le dossier, faisant crissé le cuir brun. Je le saisis par les hanches et l'allongeai sur la table, en profitant pour lui enlever son pantalon.
Je contemplai un instant mon œuvre à moi. Mon Sacha allongé sur cette table de bois, le visage caché par l'un de ses bras et son corps rose seulement vêtu d'un long t-shirt et d'un délicieux caleçon noir.
J'enlevai mon haut et me penchai sur lui pour l'embrasser. J'en profitai aussi pour donner un coup de rein contre son pénis, qui grossit aussitôt.
- Ça va ?
- Oui...
Il se releva et bondit dans mes bras, ses jambes entourant mes hanches. Nous nous embrassâmes passionnément et nous enlevâmes nos derniers vêtements. Nous étions alors nus, l'un en face de l'autre.
Je saisis son membre dans ma main et commençai à le masser. Dans un gémissement, il se laissa retomber sur le bois, le souffle rapide.
Cruel, je le laissai un instant seul pour fouiller dans sa sacoche. Trouvant ce que je cherchais, un tube vert, je reviens vers lui.
- Pas ça...
- Valeur sentimentale ?
- Non... Monétaire ...
Je ris et versai la peinture verte sur son ventre, puis le massai doucement. Je frôlai ses bourses puis remontai jusqu'à sa poitrine, colorant de vert ses tétons frémissants. Il ne cessait de gémir, toujours sur le point de jouir, mais j'arrêtais à temps pour qu'il reprenne ses esprits, avant de continuer.
Lorsque je fus fier de son torse vert, je le tournai sur le dos. Je massai ses épaules puis descendis pétrir ses fesses.
Brusquement, je le pénétrai. Il laissa échapper un cri de douleur et tenta de se relever. D'une pression, je l'incitai à rester allonger.
- Doucement... Je vais attendre que tu sois relâché avant de bouger.
Il se mit à gémir, les poings serrés, tandis que je détendais ses chairs de la pulpe de mes doigts. Le sentant plus relâché, je commençai un petit mouvement de va-et-vient, mais il se remit aussitôt à crier.
J'arrêtai aussitôt, me dégageai doucement et le pris dans mes bras. De petites larmes coulaient sur son visage de poupon et je viens les lécher.
- Première fois ?
- Oui...
- J'ai une solution. Mais tu dois me promettre de garder le secret.
Il releva son petit visage vers moi, curieux. Et je sortis mes grandes ailes blanches, déclenchant en même temps mon pouvoir de télépathie. Il se détendit aussitôt dans mes bras et je le pénétrai à nouveau, sans qu'il ne crie cette fois.
J'accélérai doucement et il gémit plus fort, à moitié conscient contre moi. Je donnai un brusque coup de rein et mordis sa clavicule, lui laissant une jolie marque violette. J'accélérai mes coups de rein et enlevai doucement mon emprise sur son esprit. Il jouit dans un long gémissement sur mon torse et je le rejoignis rapidement.
Il tenta de se relever, mais je le retournai sur le dos.
- Je n'ai pas fini, lui chuchotais je..

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