La course folle de ses larmes prit fin

Lorsque celles-ci explosèrent sur le sol.

Ses mains tremblantes se posèrent enfin

Sur la joue blanche et froide avant frivole.

Les yeux fermés, tristes de ne plus pouvoir regarder,

Laissent entrevoir quelques larmes de douleur.

Sa main glissa doucement jusqu'à son cœur,

Mais plus jamais aucun battement ne pourra y résonner.

Ses épaules tremblèrent alors qu'elle tenait sa main,

Sans vie, depuis quelques secondes, une éternité.

Elle chancela, brisée par la cruauté de la vie et son venin,

Ses rêves et ses espoirs, anéantis, disloqués, fracassés...

Sans s'en apercevoir un cris sortit du plus profond de son être,

Un hurlement déchirant, et elle pris un couteau sans réfléchir.

La douleur insurmontable l'a fit approcher seulement d'un mètre,

L'a fit prendre sa main et cela dura peu, juste le temps de s'enfuir.

La porte s'ouvrit à la volée, l'alarme terrible avait sonnée,

Mais ils découvrirent deux corps, les mains entrelacées.