Âmes sœurs II

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La valse de leurs tristes cœurs

Se termine sur un haut là.

Un cuisant tango de malheurs

Sur leurs rares amours s’abat.

Ses rageuses âmes s'arrachent

A s’en briser l'esprit, s'éventrent

Les veines. Rien ne pouvait les

Séparer, rudes prisonniers,

De leur inlassable lien.

Mais le bonheur a une fin.

Ils se croyaient pures âmes sœurs

Alors qu'ils sont dures âmertumes.

Comme aux premières folles lueurs

Sur une lasse sanglante plume.

C’est cette éternelle noirceur qu’ils

Aimaient disséquer dans le brouillard

De leurs vermeilles pupilles viles.

Ils sont solitaires, dans les bars,

 noyer l’écorchoir de la vie

Oh ! Bénit soit les esprits maudits.



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