12-Aron, un plan et de la confiance

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1 jours avant le drame :

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Ça faisait maintenant treize jours que le micro-émetteur était en place, ce qui est sûr c’est que l’usine de Colfield, est le centre de base du gang de drogues sud-américaines. Elle se trouve dans une zone peu habitée avec pas mal de petits immeubles abandonnées, l’Etat devait les détruisent et en faire des neufs, mais ils n’ont pas tenu paroles.

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Aujourd’hui ces bâtiments sont devenus des genres de bidonvilles, c’est en quelque sorte la face cachée pauvre, de Chicago. En tout cas je n’aurais imaginé, les trouvés ici, ce groupe de mafieux est plutôt intelligents. J’ai passé ces derniers jours à observer l’usine depuis l’un des immeubles abandonnés, et je pensai avoir deviné qui est leur chef.

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C’est un gars bronzé, type sud-américain, cheveux noirs, et moustache légère. Il était de petite taille, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir les abdos de Bruce Lee. Toujours une cigarette à la bouche, j’avais pu l’apercevoir régulièrement avec un fusil à pompe, bref un caïd bien dangereux. Ce qui est le plus dérangeant c’est que, j’ai l’impression que mon frère était son bras droit, son second. Cela me mettait dans une colère noire.

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Ces petites escapades près de leur repaire, je les faisais seul, même Aron n’étais pas au courant. Je dois avouer que je l’avais encore vu aller prendre de la drogue à la salle des saisies. J’ai toujours eu confiance, mais là je ne savais plus quoi penser, faisais-t-il partit d’un trafic ? Je ne savais pas ! Mais si sa se révélait être vrai, je me serais senti trahit, par mon ami, que dis-je un deuxième frère pour moi.

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Les galères de mon vrai frère il les connait, bon, sauf celles des dernières semaines. Il sait tout de moi et l’inverse pour lui (enfin, je croyais). J’ai décidé d’emmener Aron en fin d’après_midi pour lui faire par la planque des trafiquants, mais aussi pour le mettre devant les faits, avoir des explications de ce qu’il trafique. De moi à lui, je pensai qu’il serai sincère.

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C’est exactement ce qui s’est passé, je l’ai emmené avec moi, au début il ne comprenait pourquoi on se dirigeais vers le quartier des immeubles fantômes. Malgré tout il me suivit sans trop de soucis, arrivés dans l’un des bâtiments, je sortais les jumelles et l’appareil photo, enfin, le matériel nécessaire. Devant son regard interrogateur il me demanda :

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« —Bon, maintenant qu’on est rendu peut tu me dire ce que l’on fait ici ?

—Tu vois l’usine en face ?

—Oui, ça fait des années qu’elle est déserte d’ailleurs.

—Eh, bien, comme tu me connais tu devrais savoir que je ne lâche pas si facilement ; j’ai donc continuer d’enquêter jusqu’à trouver le repaire des trafiquants, et il se trouve justement dans l’usine de Colfield.

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—Et comment as-tu trouvé ça ? s’étonna-t-il.

—J’ai mes indics, souriait-je en coin !

—Franchement tu ne cesseras de m’étonner Oliver, des gars de ton genre, il en reste peu. Déclara-t-il sans trop se poser de question.

—Et ton indic Jason, il va bien ?

—Heu…oui ! Mais pourquoi cette question ?

—Bon, maintenant qu’on est tous les deux, je vais te le dire, sa fait quelques temps que je suis au courant que tu vole de la drogue à la salle des saisies.

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—Euh…c’est que…bégaya-t-il.

—Et je sais que tu en fourni à Jason, je t’ai vu le faire, ne prend même pas la peine de me mentir.

—Ce n’est pas ce que tu crois !

—Que je crois que tu es en fait un genre de flic trafiquant. 

—Mais non, je ne suis pas un trafiquant, c’est disons, un moyen de garder mon indic.

—Comment ça, demandais-je intrigué ?

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—Depuis que Jason est mon contact, je lui donne un sachet de drogue en échange de ses informations. Et je crois que cela marche plutôt bien. Justifia Aron. Je sais que tu n’a jamais aimé ces méthodes.

—Je te confirme ! m’exclamais-je.

—C’est pour ça que je ne t’en jamais parlé, tu m’aurais empêché de le faire, car tu es quelqu’un de droit Oliver. Et pour ça, je t’ai toujours admiré.

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—Ton histoire parait crédible, de toute façon je n’ai pas le choix, tu es le seul sur qui je peux compter. Et je voulais le vérifié ce soir, c’est la raison pour laquelle je t’ai fait venir.

—Qu’est-ce que tu as derrière la tête, je te connais ?

—Je vais intervenir demain soir, mais tout seul je ne peux rien faire. Aron, je te demande en tant qu’ami, de venir arrêter c’est fumier tous les deux, sans le commissaire et les autres.

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—C’est trop dangereux, on pourrait y passer !

—Ne me lâche pas ! Pas maintenant, et de plus, Williams ma retiré de l’enquête, si tu lui dis, il ne voudra même pas que je vienne pour l’opération finale.

—Ok, mais après tu te pose un peu, je te sens à bout depuis un moment. Tu prends ta famille et tu pars en vacances, te ressourcer et revenir avec le sourire.

—C’est promis, je savais que je pouvais te faire confiance. »

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Je lui serrai la main et lui fit une accolade amicale pour m’aider une nouvelle fois, même si j’avoue avoir douté de lui. Cette histoire qu’il m’a racontée semblait vrai et il n’est pas faux que je ne cautionne pas ce style de méthode. Juste après ça, je lui ai expliqué le plan pour demain soir, tout étais parfait, il n’y avait plus qu’à agir pour l’assaut final.

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