3-Commissaire Williams

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39 jours avant le drame :

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Le lendemain matin, à mon arrivée au commissariat, Aron était déjà là avec une mine déconfite. Voyant qu’il y a quelque chose qui n’allait pas, je lui demandais qu’elle fût la raison de sa grise mine. Il me répondit que notre commissaire en chef ne voulait pas que l’on aille faire une observation du côté du vieux marché. Ni une, ni deux, je décide d’aller dans son bureau avec Aron qui me suivit de près.

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« — Commissaire, mon équipier vient de m’apprendre que vous ne voulez pas que l’on fasse un tour là-bas.

—Oui je lui ai dit ça, répondit le commissaire autoritaire

— Comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure, un indic m’a raconté qu’il s’y passait des choses anormales depuis un certain temps, ça a peut-être un lien avec notre enquête, rétorqua Aron.

— Jusqu’à preuve du contraire c’est moi qui décide dans cet établissement, réponda t-il sèchement

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—Mais comment voulez-vous, que l’on fasse notre travail correctement, si on ne peut pas explorer chaque piste qui s’offre à nous, relançai-je.

—Bon, je vais le répéter une dernière fois, vous n’y allez pas. Nous avons des pick pocket qui agissent depuis quelques jours, dans la rue doubert, je veux que vous les preniez en flagrants délits, ordonna-t-il. »

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A ce moment, je le regardais d’un air dépité.

« —Aron et Oliver, c’est moi qui vous ai fait entrer dans ce commissariat, c’est moi qui vous ai couvé depuis votre entrée dans la police, c’est moi qui vous ai promu enquêteur. Vous pouvez-bien me faire confiance au moins une fois.

—Oui chef, avons-nous répondu, Aron et moi, avant de quitter le bureau. »

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Commissaire Williams, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un deuxième père pour moi, mais presque. C’est un policier d’expérience, la cinquantaine, portant la moustache comme à l’ancienne époque, le ventre un peu bedonnant par la grande quantité de nourriture qu’il avale. Au fond sous ces airs de grognon, c’est un gentil gars, le commissaire.

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Comme il l’a dit, Williams nous a aidés à percer, au début de notre carrière. Il vu le potentiel qu’il avait dans le duo entre moi et Aron (ou du moins je pense). Il y a quelques années, il nous avait promu enquêteur suite à notre réussite sur le meurtre du docteur Cain. Et pourtant nous n’étions pas les seuls sur l’enquête, mais c’est nous qui avons été promus. Pour cela je l’en remercie !

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Mais même si on accepte sa mission, cela ne nous empêchera pas d’enquêter en parallèles au vieux quartier, et tant pis de ce que peut penser le commissaire. Que va-t-on découvrir là-bas ? Je me le demande.

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