20- La trahison

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Le cadavre du trésorié gisait sur la table les yeux exorbitaient, le teint pâle.

Il y eut un silence d'horreur où personne n'osaient bouger, parler, respirer.

Au bout d'un moment qui sembla une éternité le médecin royal entra.

Ce médecin n'était autre que le professeur Athéna de l'Académie.

Elle examina le corps du trésorier avant de s'incliner devant le couple royal et leur expliquer qu'il était mort.

Je sentis une présence derrière moi puis une main se poser sur mon épaule.

Sachant que cette personne n'était autre que mon très cher mari et n'aillant aucune envies de le voir après cette trahison je me dégagea brusquement et nagea à toute vitesse hors de cette salle malgré ses appels.

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J'étais en colère, très en colère.

Je pensais qu'il n'y avait pas de secrets entre nous, que l'on se faisait confiance.

Je m'étais même attaché à lui, je le voyais comme le frère que je n'ai jamais eu.

Au final, il ne m'a pas fait confiance, il m'a trahis.

Et avec mon amie d'enfance. Elle n'ont plus ne m'a pas fait confiance.

Que suis-je pour eux? Une étrangère? Un obstacle à leur amour?

Pourquoi ne m'avoir rien dis?

L'image des deux mains de Perséphone encadrant le visage d'Odon riant aux éclats tournait dans ma tête.

Ne me sentait ridicule de n'avoir rien vu. Je savais pourtant le désir de Perséphone pour Odon mais à aucun moment elle ne m'a dit qu'ils se voyaient.

Je décida tout en ruminant de nager un peu dans le château.

Au bout d'un moment je me perdis, ce couloir ne me disait rien.

Je commenca à nager plus doucement voyant la luminosité s'assombrir.

Cela voulait dire que descendait dans les profondeurs du château, vers la partie interdite.

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Un bruit, discret mais distinctif.

Je sentis les écailles de mon corps se rigidifier, c'était processus de défense instinctif.

Je tourna la tête vers la provenance de ce bruit le coeur battant fort, très fort.

C'est sans doute mon imagination qui me jouait des tours.

Je continua de nager prudement en regardant bien autour de moi.

Au bout du couloir une porte se dessina.

Elle était constituée d'un matériaux très rare, le bois.

Une porte venant de la surface.

Mes doigts effleurèrent cette étrange matière marron s'attardant sur ses gravures près de la poignée.

La curiosité dans mon coeur grandissait de plus en plus, alors poussé par l'adrénaline je posa ma main sur la poignée et la tourna ouvrant la porte.

Soudain il y eut le même bruit que tout à l'heure derrière moi et je sentis des mouvements fendre l'eau donnant de très très légère vibrations.

Des frissons glacés parcourirent mon dos, les yeux fermès et le plus rapidement possible je me retourna pour envoyer mon point derrière moi.

Un cri s'éleva aussitôt m'ouvrant les yeux instentanément.

Que fait-il içi?

Odon se massait le nez en parlant dans ses dents recroquivé sur lui même.

Je poussa un soupir de soulagement oubliant ma rancoeur, j'avais vraiment eu peur.

- Aïe.. Pourquoi êtes vous aussi brutal avec moi? Je suis tout de même votre mari maintenant alors la prochaine fois frappé moi avec plus de douceur! Aïe mon nez...

Je leva les yeux au ciel avant de prendre ses mains pour regarder nez. Cassé avec un nuage de sang.

- Que faîtes vous içi?

- Vous que faîtes vous içi? Savez vous que si je ne vous avez pas suivi vous auriez toute la garde royal derrière vous? Heureusement la plupart surveillaient la fête et j'ai réussi grâce à mon intelligence de détourner l'attention de ceux surveillant l'entré.

Il ajouta en faisant un clin d'oeil:

- Vous n'avez pas peur vous. Entrer dans le couloir interdis réservé au couple royal. Même moi je n'ai jamais osé.

Ce clin d'oeil raviva la rancoeur dans mon ventre et je me retourna vivement pour entrer dans cette fameuse pièce.

Elle ressemblait à celle de mes visions, beaucoup de coffre plus ou moins beaux, plus ou moins riche envahissaient la pièce. Il n'y avait cependant pas le trône avec la fameuse sirène, seulement un miroir brisé et un portrait.

Je laissa le courant me porter vers ce tableau en compagnie d'Odon pour mieux observer ce portrait.

Mon regard se figea devant ce portrait. Je n'avais jamais vu une tel espèce, ce n'était ni une elfe ni une sirène. Elle avait la forme de corps d'une elfe mais sans écaille et de la même couleur de peau d'une sirène.

Et son visage... Il était le même que dans mes visions mais beaucoup plus jeune et sans blessures..Ses traits...

Nous poussions d'une seul et même voix:

- Elle vous ressemble.

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