Liés jusqu’à la mort

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Bien sûr Fred a fait de tôle pour meurtre mais moi je l'aime et peu importe ce qu'il a fait. Dès que je l'ai vu au parloir de la prison où je rends vite aux prisonniers, je suis tombée follement amoureuse de lui. Un coup de foudre réciproque.

Il est beau mon Fred, un vrai apollon. Des yeux verts, un teint métissé, environ 1m90 et tout en muscle. Moi même je suis assez belle et je trouve que l'on va bien ensemble.

Un an plus tard, il sortait de prison et je suis allé le chercher pour le ramener directement chez moi, pour lui montrer ma vie, mon quotidien avec des photos de lui un peu partout dans l'appartement.

Il m'a regardé droi dans les yeux et m'a souri. Son visage s'est approché de moi et nous avons échangé notre premier baiser depuis 1 an.

Il a pris mon visage entre ses mains et m'a regardé droit dans les yeux et je crois que pour la première fois il m'a dit "je t'aime".

Ce bonheur hélas n'a pas durer. Le quotidien et la routine dans le couple s'est installée. Il a commencer par rester à la maison pour boire de l'alcool et fumer des pétards avec ses potes taulards qui ont finis par squatter à la maison.

La moindre remarque de ma part finissait en dispute et chacun faisait la gueule dans son coin, puis un jour, pour la première fois il m'a battue.

Je ne le reconnaissais plus, mon amour, le visage durcit par la haine et la violence et un jour je finirais par y passer mais je suis restée parce que je l'aimais.

Je suis restée car après chaque disputes, il me promettait qu'il changerait et qu'il ne me frapperait plus et je l'ai cru.

Ce soir là, je me suis couchée de bonne heure, le voir affalé dans le canapé devant la télé à moitié ivre me rendait malade. Il ne dormait plus dans notre chambre. Il ne me faisait même plus l'amour.

Soudain la porte de notre chambre s'est ouverte, je me trouvais dos à la porte. Il s'est approché de moi et m'a demandé de me lever. Je me suis retrouvé face à un homme que je ne connaissais pas. Le regard fou et un couteau dans la main. Il m'a demandé si je savais les crimes qu'ils avaient commis. Je lui ai repondu que oui et là le dechaînement de violence à commencer.

Il m'a tout d'abord attrapé par les cheveux et maintenu mon visage près du sien, le couteau sur la gorge. je me rappelle avoir supplier et pleurer ce qui à eu le don de l'agacer.

Il m'a frappé plusieurs fois le visage sur le rebord de la baignoire, je sentais l'odeur du sang jusque dans ma bouche et j'avais du mal à respirer. Ma vue à commencer à se troubler et les voix autour de moi sont devenues incompréhensibles. 

J'ai remarqué que plusieurs personnes se trouvaient avec nous dans la salle de bains. Ses potes!!!.

Il a continuer a me frapper et je me laissais faire en me disant que j'allais mourir. Ici, dans cette salle de bains comme une conne car je n'ai pas eu le courage de partir avant l'inévitable.

Je me suis effondrée sur le carrelage en baignant dans mon sang. Soudain il s'est redréssé tout comme ses potes à l'affût, une sirène à retentit.

Des lueurs bleues dansaient sur le mur de la salle de bains et soudain des policiers avec leurs armes les tenaient en joue. Un jeune flic s'est penché sur moi et à dit a ses collègues :

- c'est bon les gars, elle respire. Appelez vite les pompiers.

Il m'a tenu la main le temps qu'ils arrivent. Ensuite tout est flou dans ma mémoire et je me suis reveillée à l'hôpital.

A l'instant même où je vous parle on toque à ma porte.

- Oui entrez! dis je faiblement

Dans l'encadrement de ma porte se tenait le jeune policier avec un bouquet de fleurs.

- Bonjour, comment allez-vous?

- Bien enfin je crois que je suis passée par une belle porte.

- Comme vous dites mais ne vous inquietez pas nous l'avons arrêter avec ses potes et vous n'êtes pas près de les revoir.

- Je vous remercie, vous m'avez sauvé la vie sans vous je serais morte. Mais comment avez-vous su?

- Ce sont vos voisins qui nous ont appelés suite au raffut chez vous.

- Merci beaucoup.

Il m'a regardé et m'a souri tout en me tenant tendrement la main. Une amitié venait de naître où peut être bien de l'amour qui sait ...


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