Day 02 (Partie 03)

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Le réveil d’Alicia Garnier sonna comme à son habitude aux alentours de 8 heures du matin. Cependant, contrairement aux fois précédentes, la jeune femme eut beaucoup de mal à se réveiller. D’ailleurs, ce fut qu’une vingtaine de minutes plus tard, lorsque son alarme retentit pour la quatrième fois, que la demoiselle ouvrit finalement les yeux. Malgré cela, elle eut beaucoup de mal à attraper son téléphone portable pour arrêter le bruit qui la dérangeait. Ce ne fut qu’au bout de deux ou trois minutes qu’elle parvint finalement à tendre sa main vers l’appareil et à arrêter le vacarme.

Après avoir arrêté son réveil, Alicia ne se leva pas immédiatement, mais resta couchée dans son lit durant une bonne dizaine de minutes. C’était la première fois depuis très longtemps que la jeune femme se sentait aussi épuisée. Néanmoins, elle trouva cela tout à fait normal vu ce qui s’était produit plusieurs heures auparavant. En y repensant, mademoiselle Garnier réalisa que cela faisait des lustres qu’elle n’avait pas pris son pied de la sorte.

Tandis qu’elle se remémorait chaque minute passée avec Chrees et chaque pénétration profonde en elle, des frissons parcouraient l’entièreté de son corps. Même lors de sa dernière relation sexuelle avant celle avec Moure, son partenaire n’était pas parvenu à lui faire ressentir ce genre de sensation. Alicia avait alors du mal à croire qu’elle pouvait revivre une telle chose chaque soir en descendant dans son sous-sol. À cet instant, et ce malgré son mauvais caractère, la jeune femme ne put s’empêcher de comparer son prisonnier à un cadeau du destin, car après tout, combien de jeunes femmes aussi séduisantes qu’elle pouvaient se vanter d’avoir un jouet sexuel aussi particulier.

Des images de son petit tête-à-tête avec Moure ressurgirent dans la mémoire d’Alicia. C’était l’occasion pour elle de se faire plaisir en solitaire. Un avantage pour elle, la jeune femme ne portait rien sur le corps. Trop épuisée la nuit dernière, elle s’était endormie dans son habit le plus naturel.

Alicia Garnier glissa lentement une de ses mains le long de son ventre jusqu’à son entrejambe tandis qu’elle se servit de l’autre pour caresser sa ferme poitrine. La jeune femme se mit à caresser délicatement son clitoris alors qu’elle se remémorait chaque coup de bite de la veille. Sa respiration s’accélérait progressivement pendant que la température de son corps augmentait de plus en plus. Finalement, au bout de quelques minutes, ce fut au tour de sa partie intime de s’humidifier considérablement. Cela poussa la demoiselle à y introduire un doigt, puis un second quelques dizaines de secondes plus tard.

Mademoiselle Garnier répétait inlassablement des mouvements de va-et-vient avec ses doigts tandis que ses jambes étaient serrées. La jeune femme s’imaginait à nouveau chevaucher l’individu qui était ligoté dans son sous-sol. Elle le voyait également pleurer de douleur à cause du traitement qu’il avait subi, ce qui l’excitait encore plus. Tout aurait été parfait si son téléphone portable ne s’était pas mis soudainement à sonner. Au départ, Alicia l’ignora et continua de se faire plaisir. Ce dernier s’arrêta, lui permettant ainsi de se concentrer sur ses envies.

Néanmoins, un deuxième, puis un troisième appel la forcèrent à sortir de son fantasme. Frustrée et en colère, la jeune femme attrapa son téléphone portable et constata que la personne qui la dérangeait autant n’était nulle autre que John, son employé.

- Quoi ?! s’exclama-t-elle furieusement après avoir décroché.

- Wôw ! Mademoiselle semble s’être levée du mauvais pied ce matin, rétorqua le jeune homme par la suite.

- Si tu ne me dis pas tout de suite ce que tu veux, je raccroche ! déclara une fois de plus la demoiselle.

- OK ! OK ! J’ai compris. Bon, c’était juste pour t’informer que je serai un peu en retard aujourd’hui. Il y a eu un accident sur la route qui a bloqué tout le trafic routier, dit-il.

- Et c’est pour cela que tu me déranges ? Tu aurais pu me dire ça ici, s’exclama Alicia qui était pressée de retourner dans son fantasme.

- Je sais, mais je…

Hopkins n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la jeune femme coupa l’appel. Elle jeta ensuite son téléphone portable à côté d’elle avant de fermer les yeux et d’essayer de reprendre où elle s’était arrêtée. Pendant ce temps, à l’autre bout de la ville, John s’interrogeait sur ce qui venait de se produire sans avoir la moindre idée sur ce que sa patronne faisait à cet instant précis.

Alicia Garnier reprit donc où elle s’était arrêtée. Cependant, il lui fallut quelques minutes pour retrouver le niveau de concentration qu’elle avait quelque temps auparavant. Une fois cela fait, la demoiselle repartit de plus belle en y allant beaucoup plus profondément. Finalement, au bout d’une quinzaine de minutes, l’extase se produisit. Cela fait deux fois en quelques heures que la jeune femme avait un orgasme. Respirant fortement, la demoiselle se dit qu’elle devait immédiatement se lever, qu’elle risquerait d’être en retard au travail. Toutefois, d’un autre côté, elle était sa propre patronne et pouvait donc se permettre de l’être.

Au bout de plusieurs minutes de réflexion, Alicia décida finalement de se lever. Ce ne fut qu’à ce moment qu’elle découvrit les conséquences de ce qu’elle venait de commettre. En effet, une partie du lit sur lequel elle était couchée était complètement mouillée. La jeune femme ne put s’empêcher de trouver cela quelque peu gênant. Sans réfléchir, elle prit ses draps qu’elle alla déposer par la suite dans la corbeille à linge sale qui se trouvait dans sa salle de bain.

En jetant un coup d’œil à son reflet dans le miroir, la jeune femme remarqua à quel point ses cheveux roux étaient dans un désordre indescriptible. Sans la moindre hésitation, Alicia fonça sous la douche pour un brin de toilette bien mérité.

Tandis que la jeune femme prenait une douche, son téléphone portable resté sur le lit se mit à sonner à de nombreuses reprises. Il s’agissait en fait de Fuji qui se trouvait devant l’entrée du « Dionysos » et l’appelait pour qu’elle vienne lui ouvrir. Malheureusement pour la jeune femme, son amie et patronne venait tout juste de débuter sa toilette, ce qui voulait dire qu’elle allait devoir patienter un bon moment.

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Une dizaine de minutes s’écoula et mademoiselle Nakaharu se trouvait toujours à l’extérieur de l’édifice. Alors qu’elle s’apprêtait à appeler sa patronne une fois de plus, elle aperçut son collègue au loin. Son téléphone sonna à de nombreuses reprises, mais comme les fois précédentes, la jeune femme n’obtint aucune réponse. Pendant ce temps, John avait eu le temps de combler la distance les séparant et se trouvait désormais devant elle.

- Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi c’est pas ouvert ? demanda-t-il à Fuji.

- Je ne sais pas. Depuis tout à l’heure, je ne fais qu’appeler Alicia, mais elle ne décroche pas. Je commence à m’inquiéter, répondit la demoiselle en composant une fois de plus le numéro de sa patronne.

- C’est bizarre. Quand je l’ai appelée tout à l’heure, elle m’a répondu même si elle semblait très en colère à l’autre bout du fil. Ce n’est vraiment pas normal, déclara Hopkins.

Le jeune homme laissa momentanément sa collègue et alla voir dans la rue d’à côté. Il constata alors que la voiture d’Alicia était toujours là, ce qui signifiait qu’elle devait toujours se trouvait dans le bâtiment. Lorsqu’il revint auprès de Fuji, il lui demanda de continuer d’essayer de la joindre tandis qu’il faisait le tour de l’édifice.

Comme il l’avait précédemment annoncé, le jeune homme fit le tour du bâtiment. L’arrière était l’endroit où il recevait les camions de livraison, mais était également le lieu où se trouvait une des fenêtres de la chambre de mademoiselle Garnier. À quelques mètres en dessous de cette dernière, John se mit à hurler le nom de sa patronne plusieurs fois.

Dans la salle de bain, au moment exactement où Hopkins se mit à crier, Alicia Garnier coupa l’arrivée d’eau. Elle entendit alors le bruit étouffé de la sonnerie de son téléphone portable, ainsi que son prénom être prononcé à de nombreuses reprises par son employé. La jeune femme attrapa donc sa serviette, la passa tout autour d’elle, et alla voir de quoi il en retournait. De retour dans sa chambre, la demoiselle partit en direction des fenêtres d’où le son semblait provenir. Elle vit par la suite John quelques mètres plus bas.

- C’est quoi ton problème à venir hurler mon nom sous ma fenêtre ? demanda-t-elle.

- Ça fait des dizaines de minutes que Fuji est devant la porte du bar à essayer de te joindre, répondit-il.

À cet instant, Alicia se dit qu’elle avait peut-être pris un peu trop de temps pour elle-même. Elle demanda donc à John de ne pas bouger, le temps qu’elle aille chercher quelque chose. La jeune femme attrapa donc son trousseau de clés sur l’une des commodes et vint les lancer à son employé qui les saisit en plein vol.

- Vous pourrez entrer avec ça. Je serai en bas dans quelques minutes, rétorqua-t-elle.

Ceci étant fait, Alicia retourna dans la salle de bain pour y sécher ses cheveux et s’occuper du reste de son corps. Pendant ce temps, John retourna auprès de Fuji qui essayait de contacter sa patronne une fois de plus.

- Tu as pu la voir ? demanda-t-elle lorsqu’il se retrouva à son niveau.

- Voilà ! s’exclama-t-il en agitant le trousseau de clés sous son nez.

- Elle t’a dit pourquoi elle ne répondait pas à mes appels ? questionna Fuji par la suite.

- Non, nous n’avons pas eu le temps de parler de ça. Mais si je devais deviner, je dirais qu’elle ne les a sûrement pas entendus. Elle avait les cheveux mouillés quand je l’ai vue. Elle devait donc être sous la douche depuis tout ce temps, répondit le jeune homme pendant qu’il ouvrait la porte d’entrée.

La porte étant désormais déverrouillée, les jeunes gens entrèrent dans l’édifice et commencèrent immédiatement à mettre les choses en place pour l’arrivée des clients.

A suivre !!!

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