Alors que tu me parlais,

Alors que tu te moquais de moi,

Alors que tu disais des choses que je n’écoutais,

Je me concentrais,

Je me focalisais,

Sur comment minimiser,

Toute cette douleur.

Toute mon énergie était employée,

À éviter de souffrir,

Je ne pouvais plus ni courir,

Ni marcher,

Ni même parler,

Ou respirer.

Tout ce que je sentais,

C’était cette douleur,

Omniprésente,

M’empêchant par ailleurs,

D’entendre et d’écouter,

Toutes ces choses dérisoires,

Que tu ne peux t’empêcher de me dire,

Et que j’oublierai,

Anyway.

Alors j’ai fui,

Loin d’ici,

Loin de toi,

Loin de tous ceux qui ne me croyaient pas,

Car ma douleur reste bien présente,

Malgré les moqueries,

Malgré les cris,

Malgré les pleurs,

Elle reste cette douleur,

Qui me tord les entrailles,

Qui remue mes organes,

Je n’en peux plus,

Je ne tiens plus,

Je veux juste me plonger,

Dans cette infinité,

Ce sommeil qui ne s’arrêtera pas,

Mais qui me calmera,

Où je trouverai la paix,

Où je pourrai écouter,

Où je pourrai parler,

Où je pourrai marcher,

Et où je pourrai respirer,

Everyday.