Je dors

Une minute de lecture

Je prends ce chemin sans fin en suivant la ligne

Je cherche autour de moi ce qui peut être un signe

Je n'ai aucun repère dans ce rêve indigne

La nuit est un calvaire où des corps nus s'alignent

Commence la ronde des morts sans que l'estime

D'un juge ou d'un proche déclenche le pardon

Et ne vienne chercher dans un sursaut ultime

Une échappatoire à la triste punition

Je lutte pour quitter le chantier macabre

Le sommeil me rattrape et me souffle tout bas

Que le cœur des défunts n'avait que le froid du marbre

Et leur valeur ne signifiait rien ici-bas

Je me sens bien épargné par leur triste sort

Même si je sais que rien n'est réel ; je dors

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