Les papillons se sont envolés, il fait beau, dehors tout semble calme, je me tiens debout ici dans ce vaste champ, mes pensées divaguant tout semble si différent. J’ai appris aujourd’hui que l’humain n’est pas si différent des choses qui nous entourent.

Les étoiles, elles brillent, certaine se rejoignent et forment une constellation, d'autres, s'éloignent inexorablement et à jamais se perdent au détriment d'elle-même. La nature n'est peut-être pas si différente de nous finalement.

La pluie, elle coule et déverse les larmes que je n'ai pas sues faire couler. L'orage lui résonne et me saisit, m'empêchant de trouver le sommeil, lui est là aussi pour me rappeler les nuits perdues à penser et me tourmenter des sottises du passé.

Le crépuscule, le calme après la tempête, le soleil qui se lève. Toute cette palette de couleurs qu'il dessine dans le ciel, cette peinture si parfaite. Ce laps de temps si court, mais pourtant si précieux et isolé du monde, ou la définition du mot '' vivant '' prend son sens. Le crépuscule, il me rappelle que les plus belles choses ont une fin.

La rosée du matin, si douce et à la fois amère, si calme et apaisante. Pourtant, si troublante qu'elle puisse être ce sont les larmes du matin déversé pendant la nuit que l'on oublie.

La neige, elle recouvre de son manteau blanc sur le sol, le plus laid des paysages, en quelques instants elle recouvre la partie la plus sombre de nous et nous purifie de son blanc opaque. Mais très vite, la nature reprend ses droits et ce paysage des plus sombres resurgit lorsque la neige fond. La neige, ce sont les petits moments simples qui nous font oublier la vie, mais de courte durée le bonheur aura été, rattrapé par les responsabilités.

Et finalement regarde, les papillons se sont envolés et avec le temps, tu as accepté que rien ne dure éternellement.