L'horreur écarlate

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Je suis Tao, mon origine ethnique me vaut d'être en camp de « rééducation » plutôt un simple camp de travaux forcée chinois.

Ici, la discipline est stricte, souvent il y en a qui se fait exploser la tête par un garde qui fait un peu trop zèle.

Le pire, c’est que l’on nous prend nos reins sans consentement. Ce jour est arrivé pour moi, sans prévenir on me sort de ma cellule, on essaie de m’injecter un truc, un coup bien placé fait lâché prise au médecin , la seringue tombe, alors on me tabasse.

On me traîne par les pieds pour m’attacher à un lit. Cette fois j’y ai le droit, cela va être une boucherie.

Le sol tremble ? Le tonnerre ? Par la fenêtre un éclat rouge, l’alarme retentit.

« On nous attaque ! »

j’en profite, les gardes et infirmiers inattentifs, je cours.

« Eh ! Arrête-toi ! »

Je sors du bloc, je me retourne tous en courant le plafond s’effondre et la lueur rouge aveuglante semble entrer.

Toutes les portes sont ouvertes j’en profite pour sortir, tout ce que je vois ce sont des cendres et des corps sans vie, éventrer et bruler à un tel point que ce ne sont plus que des cendres a formes humaines.

Oh non voilà un char antiémeute entouré de soldats. Ils regardent le ciel leurs visages traduits une inquiétude que je n’ai jamais vue sur qui ce soit sauf les victimes

« tirez !!!!!! »

Ce qu’ils visent et la lune rougeoyante de sang, des corps y tombent avant de devenir poussière au contact du sol. La lueur devient fort aveuglante, elle se rue sur nous.

Un cri puissant strident suivi d’un fracas et d’un bruit encore plus suraigu.

« Mourez ! »

Dit une voix pesante, des flammes rougeoyantes s’abat sur les hommes, quelque un fuient vers moi.

Quelque chose est dans les flammes, une forme imposante, deux mains saisissent tous les gardes et les en mène dans les flammes. Ils hurlent à l’agonie jusqu’à ce qu’une mâchoire se referme brutalement sur leurs têtes.

Les dents acérées sont souillées de sang, la chose d’un battement d’ailes fait tous disparaitre, tous les corps, toutes les cendres. Il ne reste que squelette et métal fondu et elle.

Un dragon ailé, au ventre blanc et au dos noir, des yeux de rubis, un visage dur et impitoyable.

Il a un point noir sous chaque aile et inversement sur le dessus, son visage se détourne de moi, se redresse sur ses jambes. Sa carrure musclée et saillante n’a rien de naturel. Il n’est pas naturel, il ne devrait pas exister, que dois-je faire? Bouger? Hurler? Faire le mort?

Je suis à bonne distance pourtant je sens sont souffle chaud qui empeste le sang et l’humidité, il y a même de la vapeur qui s’émane de sa bouche.

Le seule chose qui me rassure c’est qu’il observe l’horizon, il voie quelque chose au loin vers le couchant.

« Oh, mère créatrice, vous savez que j’ai raison. » Ses yeux injectaient d’une colère luisant comme des rubis me fixent, mon sang fait un tour avant que je remarque, qu’il a une autre expression, celui de la pitié. Les portes s’ouvrent derrière je l’entends au bruit, à ce moment son visage devient sévère il grogne et montre les dents. Avec une agilité déconcertante pour sa masse il se faufile derrière moi.

« Non je vous en supplie épargnez moi ! » Il a saisi quelqu’un qu’il le tient d’une poigne de fer, je crois bien que c’est le médecin qui a voulu me piquer. Il ouvre sa gueule l’homme le supplie encore « j’ai des enfants à nourrir par pitié ! »

Il s’arrête, le doute est lisible dans son visage aussi féroce soit-il. Il semble tiraillai entre le broyer ou l’épargner. Il observe ma réaction, je suis à peine capable de bouger tant la situation est irréelle.

Il finit par dire « non. » Il l’écrase au sol comme un insecte et le brule avec des flammes si intenses que même les os n’existent plus.

Sans plus il y a le silence, même l’alarme se tut, il n’y a que les pas des prisonniers qui fuient cet endroit et le vent qui se lève, d’un seul bond le dragon, de tous sont corps serpentin s’élève jusqu’à la lune entourer de flamme rouge, il se tord, à un tel point que du sol, on dirait un rond, non un symbole, c’est le yi et le yang !

Absorbé par l’éclat rouge, il disparait dans un fracas qui rebondit sur les monts environnants. La lune redevient blanche. Moi aussi je m’éclipse tous en oubliant sur quoi je marche.

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