La nuit

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Kartokth marchait toujours plus loin. Pourquoi? Car Gultrain était de plus en plus souffrant. Il l'avait laissé dans la clairière avec l'abricotier. Kartokth, a un moment, avait trouvé de l'hamamélis. Il avait appris, à la ferme, que ça guérissait les blessures. Il se mit alors à genoux, et en prit deux à trois, et coura directement vers Gultrain.

-Tiens, mon grand, dit-il en étalant une des fleurs jaunes et rouges sur sa patte droite. Gultrain souffrait, et Kartokth pouvait le voir. Gultrain versa quelques larmes, regarda Kartokth d'un air souffrant, et il ferma les yeux. Il tomba de la roche où il était, proche de l'arbre, toujours versant des larmes. Gultrain couinait. Il souffrait. Kartokth s'approcha de lui et lui caressa son dos, poilu, crasseux et sale.

-Je suis désolé, Gultrain. Vraiment désolé...

Gultrain donna un dernier regard innocent à Kartokth, qui versait des larmes, lui aussi. Gultrain s'endormit aussitôt.

-Nous allons camper ici cette nuit.

C'était maintenant la nuit. Kartokth, sur son dos, regardait le spectacle dansant des étoiles du crépuscule. Il eut un sourire, tout d'un coup. Sa vie lui servait au moins à quelquechose. Il en plus, il avait aidé son ami. Il regarda l'étoile de la grande ours. Dieu le surveillait. Il se sentait rassuré. Comme si toutes les étoiles qu'il regardait le gardait au chaud, gardait au chaud l'espace. Un peu comme une couverture de la sombre nuit. Il faisait brumeux. Très brumeux, cette nuit-là. Kartokth s'en fichait, de la brume, bien sùr, mais ça lui rappellait il y a deux jours. Quand ces chiens des enfers avaient dévoré ses amis. Le château. Les chevaliers. Le roi. Le marquis. Tout le monde. Et si ils revenaient? En plus, dans la brume, ce serait encore plus confusant pour lui. Il entendit une branche craquer au loin. Ils sont là?! Déja?! Non, Kartokth. Ressaisit-toi, un peu!! Non. ce n'était qu'un oiseau. Il entendit un hiboux au loin. Le son était rauque, comme si la pauvre bête était malade. Il avait peur tout d'un coup. Un monstre faisait se bruit? Ou un hiboux? Et si ces chiens me trouvaient, ici, dans cette forêt? Et si, quand je dort, ils tuaient Gultrain? Ou Kartokth?! Ou...Et si sa famille était morte? Ou si des bandits venaient les attaquer? Ou si...Non, bon sang!!!!! Non!!! Tout ça ne se peut pas!! Tu doit dormir, Kartokth!! Reviens à toi-même!! Quoi?! NON!! Ils arrivent!!! QUOI?! NON!!

;Kartokth entendit plusieurs craquements de branches. Il stressait. Beaucoup. Trop, même. Il regarda à sa droite: Gultrain se levait, en boitant, pour aller au sud de la clairière. Kartokth savait ce qu'il faisait. Il détourna le regard. Mais...Il était stressé, et il avait très peur. Il ne pouvait point trouver le sommeil. Il regarda encore les étoiles comme si elles voulaient sa mort. Il n'avait plus rien. Plus de maison, probablement même plus de famille, plus de beaux vêtements de couture française originale, rien. Il était là, au beau millieu de la forêt, avec un loup, autour d'un petit feu à demi-éteint, et il se stressait sans cesse, à penser au pire. Il ne voulait point du tout passer le reste de sa vie dans une maison troglodyte, à bouffer des asticots et à absorber des gouttes de rosée sur les stalactites de sa maison.Il voulait non, au lieu de ça, il voulait, retrouver sa maison. Sa famille. Et y vivre le reste de sa vie. De son éphémère existence. La vie voulait être pleine et vive pour lui. Une vie d'un français en ses temps de médiévalitée. Sa vie était totalement détruite. Ou si donc?

Gultrain revena en vain, courant, boitant. Il trébucha sur sa patte avant gauche, et tomba proche du petit feu maintenant éteint. Il regarda encore une fois de plus Kartokth, et couina. Avant, chez Kartokth, Gultrain adorait couiner. Ça donnait envie à tout le monde de lui donner de la viande. Et toute sa famille de louveteaux couinaient à son tour pour réclâmer le butin: La viande. Mais Kartokth et sa famille n'avaient, naquît, peu de viande. Une vie sans viande, et remplie de petits champs, et aussi de fermes. Ils avaient, en gros, deux champs de mais. Oh, et aussi, qu'entend-je? Ah oui. Quatre vaches et dix-huit bon moutons. Très gras. Mais avant qu'il parte, Kartokth en avait vu que sept. Gultrain s'était nourrit, beaucoup, même. En partant au château de son nouveau roi, Kartokth avait vu sa mère crier à Gultrain, qui couinait.Et peut-être même était-ce sa raison que Gultrain était partit, en pleine nuit, dans la forêt, voir rencontrer Kartokth...Qui sait. Personne ne sait. Kartokth ne savait point du tout, pourquoi, et ni même comment, Gultrain était venu le voir dans la forêt, avec comme accompagnement massif, une autre meute complète. Immondément aggacente, avec leurs crocs saignants, et leurs queues qui battait comme un coeur en détresse. Gultrain s'était t'il alliés à eux? Peut-être, par bon heureusement. Une nouvelle famille, pour lui. Mais pourtant, pourquoi lui? Pourquoune autre meute complète. Immondément aggacente, avec leurs crocs saignants, et leurs queues qui battait comme un coeur en détresse. Gultrain s'était t'il alliés à eux? Peut-être, par bon heureusement. Une nouvelle famille, pour lui. Mais pourtant, pourquoi lui? Pourquoune autre meute complète. Immondément aggacente, avec leurs crocs saignants, et leurs queues qui battait comme un coeur en détresse. Gultrain s'était t'il alliés à eux? Peut-être, par bon heureusement. Une nouvelle famille, pour lui. Mais pourtant, pourquoi lui? Pourquoi donc Gultrain avait peut-être, avec le hasard, quitté sa maison, son foyer bien heureux, ses bien aimées, ses tout petits? La question n'était point à répondre. Mais Kartokh se promit, à se moment précit, en cette brève nuit, de retrouver sa famille et celle de Gultrain. Il ne refuserait pas cette fois. Il retrouverait ce bohnneur de rêves et de douceur de la famille et de ce qu'est l'amitiée avec son loup.

Et, au petit matin, il retrouva l'espoir. Il était bien fin prêt. Il cria, désisif, fier et content, à son loup:

-Allez, Gultrain!! En trajet!!!! Tu veux revoir ta famille?! On y va de ce pas, seigneur briscard aux émérillions de fers!!!

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