La camarde en a marre
Les étoiles apparaissent. Une lune inouïe
Immense ronde et pleine, annonce la camarde
C’est le jour qui paresse, qui fait longue la nuit
C’est l’aurore qui peine qui fait l’aube flemmarde
La camarde en a marre, et quand marre a camarde
De tous ces vieux chats faux, la camarde a sa faux
Vieillarde sauve-toi, préviens tes camarades
il vaut mieux l'échafaud que s’faire pendr’à défaut
On dit qu’elle vend les d’âmes et sème la discorde.
Qu’elle offre plaie maligne et délivre aigre fin
Alors qu’avec sa lame, elle évite dix cordes
À cinq mélusines et autant d'aigrefins
la camarde en a marre du ménestrel chantant
Qui lui sème dans le nez des fleurs qu’elle déteste
Ce bardes à guitare, solennel charlatant
Blasphèmauteur né et persifleur céleste.
La camarde en a marre, envoie sa démission
De la bêtise humaine, elle voit le puit sans fond
Jette tout dans la mare. Au diable sa mission !
Et voit de sa misaine ce que les puissants font.
Des vieux se rendent compte que filent leurs années
Que le monde déborde, qu’il y a trop naissance
Ces croulant, Ces gérontes, Ces indignes aînés,
Ces immondes préfèrent aux enfants la finance.
Conclusion et morale
Le dernier des fossile n’eut pas d’enterrement.
Pas de suiveurs dociles, pas de saint sacrement.
Ni plainte ni personne, plus de traces de vivants
Son empreinte carbone effacée par les vents.
la camarde s’est pendue, en haut de l’échafaud
elle n’a même pas eu droit à une mort comme il faux
Sans la mort, le monde est invivable.
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