16

Une minute de lecture

— Voilà, c’est fait. Tu vois André ? Au fond, notre travail est facile, et sans grande contrariété.

— Oui, et on ne travaille pas tout le temps, heureusement pour nous. Mais le portail, et le verrou ?

— Je te vois venir. Au fond, tu es comme les autres, tu préfères laisser ouvert parce que c’est plus facile. Tu n’es qu’un imbécile, André. Ne vois tu pas ce qui se passerait ?

— Non. Ou plutôt si. Rien.

— Alors tu n’as pas encore tout compris. Notre métier, c’est de les accueillir, mais aussi de les empêcher d’entrer. Tu comprends André ?

— Je crois. Un peu comme les pilotes qui font entrer et sortir les navires des ports, selon les conditions du moment.

— C’est bien ça. Entre la haute-mer et les quais, nous avons parfois des échouages. Et nos marées, nos bancs de sables, valent bien les leurs. Sans compter tout ce trafic. Tu n’imagines pas le risque de collision André !

— Le choc est souvent bien brutal.

— Enorme !

— Alors il faut refermer.

— Oui, refermons.

— Ils pourraient revenir.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Julie Sansy ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0