Des lys blancs, des gerberas rouges et orange, des glaïeuls, anthuriums, pieds-d’alouette, j’adore avec cette nuance de bleu et ce piquetis de noir, freesias bien sûr, le panicaut pour les belles-mères, hein Denise, pour ta belle-mère ? Bon. D’accord. Alors des roses. Et puis des lanternes japonaises, ou amours en cage. Mais tu le sais. Pourquoi orange ? L’amour en cage. C’est drôle. Tiens. Je ne sais pas. Il y a des fleurs orange, voilà. Des protées, pivoines, physalis, des tournesols, beaucoup de tournesols. Tulipes, becs d’oiseau, statices, renoncules et marguerites, pivoines et pavots, ornithogales, oeillets, mufliers et mimosas, lilas et jatrophas, iris, hortensias, hellébores, gypsophiles et giroflées, nérines, euphorbes, delphiniums, eremurus et azalées, heliconias, dahlias, gloriosas, godetias, nigelles et symphorines, violettes. Etc… Campanules, fleurs de camomille, chrysanthèmes. Denise peux-tu aller me chercher du feuillage ? On prendra aussi des orchidées, des vandas et puis des cymbidiums. Des Cyclamens. Des asters, asclépiades, arums. Anigozanthos et amaryllis.

Et bien voilà. Et puis mets les rubans. Oui, c’est les commandes, on les met comme ça, tu sais bien, en travers des couronnes. Pas à l’envers, il y a un sens pour les fleurs, donc, un sens pour les rubans. C’est quand même écrit. Enfin, pour ce que j’en dis.

Les rubans, Denise, je ne les lis plus.

Des mots, toujours des mots.