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EXTRAITS

L’affaire aura en fait été compliquée à réaliser. Il faut comprendre. On a au début un ministre-candidat qui a déjà une « parole engagée » à l’égard au Président Landau, une loyauté à assumer, pour avoir été le secrétaire général adjoint depuis des années. Il aura été présenté au président « Jean-Pierre-Joyeux », alors secrétaire-général de la présidence de la République, le 16 avril 2014. « Joyeux » est un haut fonctionnaire qui a été Secrétaire d’État aux Affaires européennes du gouvernement entre 2007 et 2008 sous Rakchi et président de l’Autorité des marchés financiers de 2008 à 2012 sous Krasoski.

Il occupe ensuite les fonctions de Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations et de Président de la Banque Publique d’Investissement (BPI) entre 2012 et 2014 sous Landau qui y trouve un parachute provisoire pour la mère de ses propres gamins. Des postes-clés où l’on peut scruter dans le détail de l’usage des fonds de la République, mais elle est assez cruche pour n’y rien comprendre.   En réalité, le futur président « Manuel Makarond » aura été remarqué par « Henri de Castrat », alors président d’une compagnie d’assurance aux dimensions mondiales, qui préside aussi le Groupe Bilderberg, appelé « conférence de Bilderberg » ou « Club Bilderberg », et qui organise un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, dont la plupart sont des personnalités cooptées de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Un super « groupe Davos » entre « initiés »… Rappelons que Makarond est lui-même issu du milieu des banques d’affaires anglo-saxonnes, après avoir intégré l’inspection générale des finances à la sortie de l’ENA.

C’est là qu’il se fait remarquer par son directeur du moment, le même J-P. Joyeux. Ce n’est pas non plus un inconnu de la Trilatérale, le pendant politico-financier de l’OTAN. Car comme « Rose Pelle-rien », ex-ministre du numérique, « Naïade Vallot-Belle-Kacem », « Val-Paic-fresse », les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, « Al-Munk », le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre « Alain Jupette », mais aussi Cédric Villani, Nicolas Dupont-Aignan, Pierre Moscovici, Édouard Philippe « Laurent-Veauxquiest », ou « José Manuel Barru-zoo », Mme Neelie Kroes, M. Karel De Gucht, (négociateur et thuriféraire du grand marché transatlantique), M. Mario « Drague-hi » anciens présidents de la Commission européenne ou banquiers central et quelques-uns des cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles le président Francis Landau, il a été sélectionné pour participer au programme américain des « Young Leaders » de la « French American Foundation ». Une porte d’entrée « aux responsabilités » et dans les banques internationales…

Ce n’est pas non plus un inconnu des loges maçonniques dans la mesure où il a participé aux travaux de la commission Attalus dite « pour la libération de la croissance française ». Par ailleurs, il aurait collaboré avec le philosophe Ricœur et pour diverses revues, mais surtout et plus certainement chez les « Gracques », ces hauts-fonctionnaires « progressistes » et critiques de l’action gouvernementale qui inspirent une gauche bien-pensante et lucide. Pas un libéral né, mais plutôt un « converti-intelligent ». Il n’a qu’un défaut connu pour quelques-uns : son épouse qui ne lui donnera pas de descendance – elle en a déjà une – et comme c’est important pour faire un « homme-complet », il peut y venir à un moment ou à un autre s’il arrête de fréquenter les boîtes-gay des Champs-Élysées et d’ailleurs. À elle de l’y préparer.

Tous ceux-là voient en Makarond, au moins à cette époque-là, une opportunité d’infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats dès 2014, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne à laquelle ils ont tous été formés, biberonnés. Seulement celui-là ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l’Élysée, à faire fléchir Francis Landau et son gouvernement. Une réunion du Groupe Bilderberg se tient à Copenhague du 29 mai au 1er juin 2014, où la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, la directrice générale de la « banque des pauvres », un ancien président de la BCE, et le Secrétaire Makarond y est présent. De Castrat et plusieurs banquiers se voient en aparté en présence du conseiller présidentiel. Racontant ses difficultés à faire avancer les choses auxquelles il croit, il est convenu de suggérer de le proposer, et de faire pression sur le premier ministre du moment, pour le poste de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le nouveau gouvernement en remplacement du trop instable « frondeur » qui aura fait trop de misères dans différents dossiers industriels avec une sorte d’excellence dans la contreperformance : il aura ainsi les coudées plus franches et une réelle légitimité et autonomie d’initiative. Ça lui convient : s’il peut ainsi servir son pays au mieux, il est partant.

Jean-Pierre Joyeux est alors contacté et influence Francis Landau qui espère ainsi donner des gages à son « ennemi qui ne vote pas » et débloquer la situation sur le plan politique et syndical. Makarond est rapidement nommé Ministre, le 26 août 2014.   Pour mettre de « l’huile dans les rouages » et faire accepter cette décision que n’apprécie pas le premier ministre en exercice qui pressent des difficultés avec ce second couteau sorti de nulle part, De Castrat lui suggère en amont de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé. Il aurait à concourir à la présidence en 2017… Le 27 août il participe à l’université d’été du MEDEF où il prononce un discours salué par une longue « standing ovation »… Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes et ils le poussent à faire la loi « Makarond II ». Le premier ministre, qui ne veut pas prendre d’initiative trop fâcheuse, s’y oppose et donne le projet de réforme à nouvelle et novice ministre du travail, jusque-là à peine formée en qualité de secrétaire d’État dans ce qui était son domaine de compétence, la Politique de la Ville.

Les groupes Trilatérale et Bildeberg sont furieux et décident la perte de celui qui les a trahis : Tant pis, leur cheval de compétition sera un autre et au pire Francis Landau persuadé, à ce moment-là, de pouvoir faire un second mandat. Chacun se rappellera que Makarond aura pourtant, en « bon soldat », réussi à inclure dans la loi la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales. Le premier ministre rétrograde alors son ministre dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016 et passe sa loi-travail à coups de procédure de l’article 49-3, semant la pagaille dans la rue et l’hémicycle. À un an des élections présidentielles et législatives qui suivent, Landau est dans l’obligation de lâcher des « cache-misères » aux étudiants et à divers groupes de pressions qui vont grever les comptes de fin d’année, parce que le milliard d’euros que cela représente n’est pas budgété. D’où « l’insincérité » dudit budget reprochée plus tard par la Cour des comptes…

Le 21 mars 2016 le président du groupe Bilderberg, le patron du MEDEF (fédération patronale), Mario Drague-hi de la BCE, et John Cryan, le patron anglais de la Deutsch-Bank mais aussi des financiers et les patrons des groupes de presse, « Beau-l’0rée », Bergé… se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Makarond pour la création d’un parti dévoué à leur cause : il faut qu’il aille plus loin en faisant de l’ombre à l’immature centriste en chef. Une initiative qui ne plait pas à leur président, De Castrat, qui se voit déjà premier ministre, ou au minimum ministre de l’économie et des finances, du supplétif de Krasoski, à savoir Fillette pour qui il fait bosser ses équipes sur le programme économique. Un tient vaut mieux que deux tu l’auras : c’est toujours la manœuvre en cours et on peut toujours imaginer un gouvernement tenu pas De Castrat avec Makarond ministre des finances en cas de victoire de Fillette. De plus le dernier peut très bien se rallier à l’issue des primaires de la droite pour éventuellement barrage à Landau s’il persiste dans l’impuissance : il faut voir comment cela va se passer. Tout n’est pas encore écrit et l’avenir de Makarond s’écrirait plutôt en 2022, pas avant.

D’une part parce qu’ils sont au courant du pacte à naître entre lui et le président sortant (Makarond s’en est ouvert à ses mentors) et que ce n’est pas un mauvais plan que de semer la zizanie chez les centristes qui basculent si promptement entre gauche et droite sans aucune réussite jusque-là : or, Makarond, ministre socialiste, s’il ratisse au centre pour soutenir le sortant dans la dernière ligne droite, ce ne serait pas idiot – et on le conforte aussi dans cette idée. Si le candidat sortant était battu au premier tour, il pourrait se retrouver en positions de rebattre les cartes en faveur d’un centriste de droite que peut être à l’époque Fillette, et évincer du « troisième tour » (les législatives) une grande majorité de socialistes dont, on espère, la plupart des « frondeurs », ce qui est l’objectif à moyen terme. On verra donc à ce moment-là : trop tôt pour tirer des plans sur la comète, mais dans un cas comme dans l’autre, Makarond pourrait aussi prétendre à devenir premier ministre du président issu des urnes en 2017.

Ayant reçu le « feu-vert », ce dernier avec l’aide de Joyeux convainquent le président Landau de jouer cette carte comme d’une diversion. Tous savent la « malédiction de Matignon » : depuis Pompidou, en passant par Barbiturique, Fabianus, Rakchi, Balladurette, Jossepine, Jupette et même Fillette, toute personne qui passe par Matignon se voit tôt ou tard franchir la Seine pour investir le palais de l’Élysée et endosser la fonction de Président de la République. C’est immanquable : Calife à la place du Calife ! Il faut donc faire barrage à l’actuel locataire qui pourrait faire de l’ombre au Président sortant.   Le deal est rapidement noué avec le président Landau : Makarond aura les coudées franches pour créer son mouvement, à charge pour lui de « ratisser au centre » et de se désister au profit de Francis Landau quand celui-ci aura décidé d’annoncer qu’il se présente à un second mandat. Ça lui convient parfaitement et il préfère ça que de laisser la bride sur le cou de son premier ministre capable de toutes les turpitudes – il en est convaincu – pour finir de savonner la candidature du président sortant. Et ce dernier se présentera à deux conditions : soit la courbe du chômage s’inverse et il aura un bilan à défendre, soit son « meilleur ennemi », Krasoski gagne ses primaires. Le calendrier est même établi : fin des primaires de droite le 27 novembre ; publication des statistiques du chômage pour le mois d’octobre, qui ouvre la fenêtre de tir le lendemain ; annonce de la candidature à l’issu du conseil des ministres du 30 novembre ; désistement et soutien de Makarond à l’occasion d’une interview programmée le dimanche suivant au JDD : l’herbe sera alors finement fauchée sous les pieds de tous les impertinents qui ne jurent que par des primaires socialistes pour désigner leur candidat.

À cette époque-là, début 2016, trois vainqueurs potentiels à la manœuvre : le Président sortant ; Makarond qui se voit déjà nommé premier ministre ; les patrons de la finance mondiale – l’ennemi qui ne vote pas –, animés par la volonté de remettre au travail le formidable potentiel du pays en voie de désindustrialisation rapide face à une Allemagne triomphante qui impose sa loi en Europe en tançant les pays malades d’un euro jugé trop fort face au dollar qui perd peu-à-peu de sa superbe. Sur le papier, la manipulation est simple : la presse écrite doit pouvoir « faire mousser » le contrefeu que représente Makarond, lui consacrer de nombreuses unes, notamment et d’abord la presse féminine et la presse destinée aux jeunes. Et il se trouve que lesdits médias sont aux mains de quelques membres habitués du groupe Bilderberg et dirigés par des « membres actifs » de quelques loges maçonniques qui n’ont rien à refuser. La télévision doit le présenter comme le gendre idéal, il en a le physique. Les patrons de presse créeraient ensuite des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Makarond. « Beau-l’0rée », aura même eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF, mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer ! ». Une façon de retourner son handicap en sa faveur…

Reste à créer le mouvement pour lui donner un peu d’épaisseur : Makarond est un homme seul. Il n’a pas d’équipe, pas de parti, pas d’élu, pas de staff dédié, pas de « think-tank » fournisseur d’idées, pas même d’idée, pas de programme, pas bien dangereux finalement. Il a juste sa jeunesse pour lui et l’ambition de devenir le plus jeune premier ministre en 2017, depuis Fabianus. Et 2022, c’est encore loin pour « rebondir » vers des fonctions plus élevées dans l’ordre institutionnel. Il faut donc l’épauler pour créer son « mouvement ». Et les financiers vont élaborer la création de ce parti sorti de nulle part. Pour lui, à ce moment-là, il s’agit toujours de couper l’herbe sous les pieds de son premier ministre. Ils créent deux associations : « En Marche » et l’Association de financement du futur parti : « Association pour le renouvellement de la vie politique ». La deuxième devra être financée par des fonds privés sollicités par De Castrat. Et le patron du MEDEF invite le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec un ancien de BNP Paribas Asset Management qui prendra la présidence de l’association de financement du parti.

La machine est « en marche », même si elle va rencontrer bien des difficultés, notamment programmatiques : De Castrat n’a pas qu’un fer au feu, il bosse aussi sur son programme économique pour Fillette, l’ex-premier ministre de Krasoski, lui aussi sur les rangs de la primaire de droite, lui aussi « pressenti » par le Groupe Bildeberg comme de quelqu’un de « sérieux ». Seize jours plus tard, le 6 avril 2016 le « mouvement » est créé. Dans le même temps, et pour mettre « la pression » sur Landau, un débat est organisé le 14 avril 2016 sur « Trans-2 ». Les patrons de presse font pression sur le patron de l’info du groupe France Télévision pour que ce soit Léa Salamé, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat. Le président sortant ne sera pas épargné… Une opération de déstabilisation, en direct !  

L’Histoire retiendra que la campagne de Makarond – qui ne devait durer que d’avril à novembre 2016 – s’est prolongée jusqu’en mai 2017 et aura coûté un peu plus de 16 millions d’euros : une des plus onéreuses. Alors que les fonds manquent cruellement dès le démarrage… Il en dira que : « J’ai créé un mouvement en avril dernier et ce mouvement n’a aucune subvention publique, donc chez moi, on ne vit pas du contribuable. » La loi est simple : le plafond autorisé pour le premier tour d’une élection présidentielle, est de 16,85 millions d’euros. Et dans ses statuts, l’article 3 de l’association « En marche » précise qu’elle « se conforme à la législation en vigueur concernant le financement de la vie politique ». Mais contrairement aux autres partis, l’adhésion n’est pas payante… Les plus de 200.000 adhérents revendiqués ne sont donc pas une source de financement. Par ailleurs, comme « En marche ! » ne dispose d’aucun parlementaire, impossible de compter sur leur participation. La seule ressource disponible ce sont les « dons de sympathisants ».

Début mars 2017, le mouvement affichera 8 millions d’euros en caisse, d’après l’ancien de BNP Paribas chargé de la collecte des fonds, interrogé par Mediapart. Une levée de fonds particulièrement rapide et qui s’est encore accélérée après le 1er janvier 2017 : 2,7 millions d’euros sont rentrés en deux mois. Et de préciser plus tard qu’aucune entreprise n’a financé le mouvement, puisque la loi sur le financement des partis l’interdit. Ce serait quelques 30.000 donateurs, des personnes privées uniquement, qui auraient fait un don, dont un tiers via le site internet du mouvement. Sur la page d’accueil, un bandeau invite les internautes à donner. Et si le mouvement laisse à chacun le soin de choisir le montant de son don, il précise néanmoins que « Vous êtes une majorité à donner 50 euros ». La moitié des donateurs auront versé moins de 50 euros. Mais certains soutiens se montrent particulièrement généreux : seulement 160 d’entre eux ont déboursé plus de 5.000 euros (soit 800.000 euros). À eux seuls, ces rares grands donateurs (0,5 % du total) sollicités par De Castrat, contribuent à financer les 10 premiers pourcents de l’enveloppe finale des dons. Pour ceux qui savent compter 30.000 donateurs à 50 euros en moyenne, donnent un total de 1,5 M€. Le compte n’y est pas… Mais il doit venir, même si personne ne sait encore comment !

Par ailleurs, la loi plafonne les dons et crédits d’impôt aux organisations politiques. Ils sont limités à 7.500 euros par personne et par an, versés à un parti politique. À cela peuvent s’ajouter 4.600 euros versés à un candidat dans le cadre d’une campagne électorale. Au total, les supporters les plus convaincus peuvent donc verser un maximum maximorum de 19.600 euros (7.500 € en 2016, 7.500 € en 2017, plus 4.600 € quand Makarond se sera déclaré candidat, ce qui n’est pas encore fait). Et ils sont rares… Pourtant, dès le début et pour convaincre ces soutiens de financer sa campagne, Makarond a multiplié depuis avril 2016 des déjeuners ou des dîners de levée de fonds. Une vingtaine, pas plus, de rencontres de ce type ont été organisées, en général chez des particuliers. Ces rencontres en petit comité, le candidat en a tenu à Paris, parfois dans d’autres grandes villes françaises, mais aussi à l’étranger, à New-York, Londres ou Bruxelles, alors qu’il était encore ministre et « pas vraiment lancé » à ce moment-là. Plus précisément à Uccle, l’une des plus chics communes de l’agglomération de la capitale belge où résident nombre d’exilés fiscaux français. C’est le site belge « L’Écho » qui révèlera en octobre 2016 qu’il a participé à un dîner, à l’initiative de Marc Grosman, un des dirigeants du groupe Celio. Cette pratique est courante à droite de l’échiquier politique – et Krasoski en avait fait une de ses marques de fabrique lors de la campagne de 2007 –, mais elle détonne côté socialiste. Et malgré les pressions de ses adversaires politiques, et la promesse du candidat, aucun nom de « généreux donateurs » ne sera jamais divulgué.

En réalité, à ce moment-là, Makarond va tomber en panne sèche rapidement. S’il se déplace, c’est aux frais de son ministère dont il explose les budgets de « frais de représentation ». Pour des collectes toujours aussi inconsistantes. Au mieux, il est pris comme d’une comète, une sorte de « start-up », au pire comme un comique-troupier, sans programme, qui amuse la galerie pour un autre. D’autant qu’il ne doit surtout pas révéler qu’il sera le prochain premier ministre de Landau… Ce ne serait même pas crédible et il dévoilerait prématurément le « plan arrêté ».

Les « beaux plans » de la Trilatérale de mars 2016 ont en réalité chancelé le 24 juin de la même année, au matin : les britanniques venaient de voter la sortie de leur pays des institutions européennes et personne ne l’avait vu venir ! « Demandez leur avis aux peuples, ils n’en feront jamais qu’à leur tête ! » Contre toute raison… Le continent européen ne signerait probablement pas le TAFTA d’ici la fin du mandat du Président américain. On pouvait encore espérer la signature du CETA, l’équivalent du traité de libre-échange avec Canada, mais pas plus. L’euro allait peut-être « dévisser » rendant encore plus agressifs les allemands sur le plan industriel mondial, sans que les plans de relance japonais n’aient encore le moindre effet sur le troisième marché important, en attendant l’ouverture définitive et assagie de Pékin. La tête de pont anglo-saxonne devra couper les amarres d’avec le continent d’ici à deux ans, ouvrant possiblement ses frontières aux industriels russes, riches de leur gaz, de leur pétrole avec lesquels les mêmes allemands ont des relations étroites, notamment en accueillant un ex-chancelier germanique au sein de quelques conseils d’administration de majors énergétiques. D’autant qu’une réunion du groupe Bilderberg s’est tenue du 10 au 12 juin 2016 à Dresde avec la patronne de la « Banque des pauvres », « Barru-zoo » et d’autres financiers. Même le maire du Havre, contacté en avril, est invité par De Castrat et « Beau-l’0rée ». Et le sujet du « Brexit » n’a même pas été abordé ! Tellement improbable : ce devait être une « formalité » malgré la présence de « Boris Gordon » en trublion agité et l’UKIP.

En revanche, en comité restreint qui se tient le lendemain à Berlin de la réunion de juin, sont abordés les problèmes financiers de Makarond. Sont présents des financiers, le directeur de la BCE, « Drague-hi », « Beau-l’0rée », Bergé et surprise, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature qui est invité pour rappeler les règles du financement de la vie politique du pays. Ils sont rejoints le temps d’un dîner par la chancelière allemande. Le problème de Makarond sera résolu « par la bande » et grâce à la Trilatérale : le bonhomme est multimillionnaire depuis son passage dans le milieu des banques d’affaires. Mais ses fonds ne sont clairement pas « rapatriables » sans une cascade d’emmerdements judiciaires futurs : c’est ce qui ressort des propos du président du CSM. Il ne faudrait pas gâcher ses chances pour 2022 ni mettre un premier ministre à la tête du pays ou un ministre des finances, selon, qui pourrait être embarrassé par « les affaires ».

Et il en est déjà de près d’un million de dollars de sa poche. S’il persiste dans cette voie, ça va se remarquer et ça finira par faire des étincelles dangereuses qui risquent de lui pourrir son futur mandat… Il faut lui trouver autre chose. De discret, de préférence, et de légal, impérativement. Le rappel de la réglementation sur le financement de la vie politique était le bienvenu. Un candidat à l’élection présidentielle est remboursé de la moitié (47 % précisément, soit 7,896 M€) de ses dépenses, dans la limite du plafond de 16,8 millions d’euros pour le premier tour, à condition qu’il atteigne 5 % des suffrages et que ses comptes soient validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques pour être totalement « clean », pas comme d’autres qui ont failli mettre en faillite le parti gaulliste. Encore faut-il qu’il se présente et à l’époque, ce qui n’est pas encore prévu. C’est à partir de là que « le plan » dérape une première fois.

Il peut certes emprunter et poursuivre pour se désister au soir du premier tour à venir, mais alors hors primaire de gauche puisqu’il est annoncé autour de 15 à 20 % dans les sondages du moment, et pour l’heure, il n’en est pas encore question : ça n’effleure d’ailleurs l’esprit de personne autour de la table. Et pour bien faire, il a besoin de 5 millions jusque fin novembre, moment où Landau annoncera sa candidature. « Et si on devait lui faire faire ce qu’il sait faire ? » Ce qui veut dire ? Un inspecteur des finances, ça ne sait rien faire… Mais il a été banquier d’affaires. Et un banquier d’affaires, « ça sait faire acheter quelque chose d’inutile par quelqu’un qui n’en a pas besoin, mais qui est persuadé de faire une bonne affaire » lance un des participants mi-goguenard, mi-sérieux, comme d’une boutade. « Lui faire vendre quelle que chose dont personne n’a besoin à quelqu’un qui peut refiler sa commission sous forme de multiples dons anonymes… »

a patronne de la « banque mondiale des pauvres » se souvient très bien de la façon dont Krasoski s’y était pris sous son nez en 2007. Et il avait réitérer la manœuvre en 2012 puis en 2013 à l’occasion du « Krasosthon ». 11 millions avait été collectés autour de noms et adresses de « généreux donateurs » dont aucun ou presque ne savaient qu’il adhérait ainsi au parti… Et puis du temps où Makarond était banquier, il n’a pas été si mauvais : L'un de ses premiers dossiers aura été le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel. En 2010, il offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM73), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec « Alain Munk », alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, une offre paraissant à la SRM « particulièrement dangereuse ». Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM « Adrien de Tricorniot », il est mis fin à ce double jeu. Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère ». Qui s’explique par les liens noués lors de sa formation chez les « Young Leaders » de la « French American Foundation ». En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de Sofiprotéol, qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal. La même année, il est nommé gérant et dirige l’une des plus grosses négociations de l’année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d’euros, lui permet de devenir millionnaire. François Henrot dira de lui qu’« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe ».

Et il n’a pas non plus perdu la main en qualité de ministre. En avril 2015, il fait passer la part de l’État dans le capital de Renault de 15 % à près de 20 %, sans en avertir le PDG. Il impose ensuite l’application de la nouvelle loi Florange qui permet de donner un droit de vote double aux actionnaires « historiques », ce qui confère à l’État la minorité de contrôle. Devant les remontrances de Nissan qui s’inquiète de cette progression au capital, l’État s’accorde à limiter sa puissance au sein de Renault et s’interdit d’agir chez Nissan. En mai 2016, il appelle toutefois le PDG de Renault à revoir sa rémunération de 2015 à la baisse en menaçant de « légiférer ». Les salariés licenciés de l’usine Ecopla en Isère, cédée à un groupe italien, lui reprochent son inaction, tandis que le député Pierre Ribeaud déplore « une absence de prise de conscience » de sa part sur ce dossier-là. Interrogé sur ce sujet, il reconnaît « des échecs » et « des limites à l’action publique » : « le rôle des responsables politiques, ce n’est pas de démontrer en toute circonstance des capacités, des protections que parfois ils n’ont plus ». Ce qui n’empêchera pas, beaucoup plus tard, de « nationaliser » provisoirement STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, de façon à négocier en position de force avec les italiens repreneurs…

Mais quelques jours après sa démission, l’annonce de la fermeture du site d’Alstom à Belfort lui attire des critiques, y compris de la part du palais de l’Élysée et de son successeur et ancien collègue à Bercy, qui déclare « qu’il avait levé le pied depuis un an ». Il dénonce quant à lui la décision d’Alstom, affirme qu’elle n’avait jamais été communiquée au gouvernement et qu’il a agi sur le dossier en 2015 pour « éviter un plan social et des licenciements ». Mediapart aura souligné qu’à Bercy, il s’est « privé de plusieurs moyens d’influencer les décisions stratégiques du groupe Alstom, surtout lors du rachat par le groupe américain General Electric de ses activités énergie – il a notamment refusé de se servir d’un décret, adopté en mai 2014, permettant à l’État de s’opposer à une prise de contrôle d’une entreprise française par un groupe étranger. Il a également donné à General Electric un avantage décisif dans les coentreprises détenues par les deux groupes ».

Pour se défendre de ses accusations, Makarond met en cause « une surcapacité du secteur ferroviaire français » et affirme que « l’idée que l’on puisse régler ces situations uniquement par la commande publique, c’est une fausse piste sur le moyen et long terme ».   Il faut dire que d’après un journaliste économiste, Quatrepoint, dans le cas d’Alstom et d’autres fleurons industriels qui ont été cédés, il y a un « lien direct entre la désindustrialisation de la France, son déficit abyssal du commerce extérieur, sa perte d'influence dans le monde, la lente attrition des emplois qualifiés et les désastres industriels à répétition que notre pays a connu depuis vingt ans ». Il souligne sur le plan de la Défense également l’« erreur stratégique à long terme » de la récupération par General Electric de Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite. Après de si brillants résultats quoi vendre et à qui ? La défense, justement… Domaine réservé du ministre du même nom et avec l’œil de ceux des relations extérieures et de la « sûreté-publique ». Compliqué, effectivement, et en assez peu de temps.

GE pourrait renvoyer l’ascenseur. Mais ils se font tirer l’oreille : ils étaient déjà en « mission commandée » sur Alstom-Satellite pour procurer des fonds à la maison-mère française. Et « Tracking-Systems », ce n’est pas une perle mais plutôt un boulet. Ils déclineront l’invitation poliment. C’est là que les réseaux francs-maçons interviennent : ils sont déjà dans les agences de communication et quelques médias chargés depuis le début de « faire mousser » la « jeune-pousse », mais assez peu savent ses difficultés financières. En revanche, étant aussi les yeux et les oreilles de divers services « d’intelligence », de renseignement, ils ont entendu parler du logiciel « BBR » de la CISA. Ils suggèrent d’abord que pour boucler le budget de l’ordre de 16 ou 17 millions visés par le candidat pour la campagne, il peut emprunter 8 millions. Mais « En marche ! » n’est pas dans la même situation que les partis plus anciens, qui ont un patrimoine leur permettant de négocier un emprunt, ou une trésorerie suffisante leur permettant de prêter eux-mêmes au candidat. Et ils suggèrent que le futur-ex-ministre de l’Économie envisage de souscrire un prêt personnel, à négocier. « Le Front » le fait bien de son côté auprès des banques Russes… Pas suffisant dans l’immédiat : il faudrait que Makarond se déclare candidat pour devenir solvable aux yeux des banquiers qui se gardent bien de favoriser qui que ce soit : on le leur a déjà suffisamment reproché avec le siège de l’UMP, rue Vaugirard. Encore que là, ils ont des sûretés hypothécaires…

Pour cela, il faudrait qu’il démissionne de sa position de ministre, ce qui peut paraître contradictoire dans l’espoir d’une dernière transaction qui exigerait sa signature à ce poste moyennant des « retours » de financements… Finalement l’entreprise Pamentir-Technologies est sollicitée. C’est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données, communément appelé « Big data » ou « mégadonnées », basée à Palo Alto en Californie. Elle travaille pour la communauté du renseignement des États-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI, ainsi que pour différents acteurs du système de défense américain, comme les US Marines, l’US Air force et les Opérations spéciales. Et elle vise à obtenir un contrat avec la Direction Générale de la Sécurité Intérieure en en France qui sera finalisée en fin d’année. Une mission « commandée ». Son problème reste la CISA et son logiciel « BBR ».

Or, la disparition opportune de son actionnaire de référence en la personne de « Charlotte », une légende discrète de notoriété mondiale, réputé « intraitable », voire impitoyable, ouvre « une fenêtre ». Par l’intermédiaire du fondé de pouvoir connu, il est fait une proposition qui ne se refuse pas : 200 M$, c’est de l’argent facile bien payé pour une start-up qui n’a pas encore enregistré le moindre chiffre d’affaires mais accumulé les frais de conception et de mises en place. Une première approche s’est soldée par un échec net et sans appel au printemps dernier : on peut y revenir. Mais voilà que le CEO réitère la manœuvre : il fait monter les enchères. Pamentir a des moyens quasiment illimités. La seconde offre est d’un demi-milliard de dollars. Nouveau refus. On perd du temps : Makarond ne peut pas attendre indéfiniment et la Trilatérale fait pression sur le NSA pour aboutir au plus vite. À un milliard, « la porte s’ouvre » : en euros et pas en dollars, en net-net d’impôt et de prélèvements sociaux en France. Là, Makarond qui a retardé sa démission officiellement pour cause d’attentat du 14 juillet, peut enfin jouer discrètement un rôle utile, d’autant que le ministère de l’intérieur s’est fait bluffer par l’existence d’une « prédiction » des attentats de juillet, à Nice et dans la banlieue de Rouen. La promesse parallèle d’une collaboration de Pamentir avec la DGSI à venir, si elle est confirmée au niveau gouvernemental, pourrait lever un veto probable (toujours la menace de la loi Florange).

Le ministre de l’économie, dans le sprint final, obtient ses cinq millions d’euros de « commissions » à disperser sur 30.000 donateurs – selon la mécanique décrite par la directrice de la « banque des pays pauvres et ruinés » issue de ses souvenirs des précédentes campagnes françaises passée inaperçue – et peut se rembourser de ses « avances » sur compte personnel. Et tout cela en respectant toutes les conditions de la légalité locale contre une simple « abstention » de retenir le fleuron et la signature d’un rescrit fiscal. D’ailleurs, pour éviter les critiques possibles de ne pas avoir utilisé la loi Florange permettant à l’État de ne pas céder une entreprise française, la CISA n’est pas rachetée et peut même continuer à développer son logiciel et ses bases de données à condition de ne s’en servir que pour son compte propre excluant tout gouvernement. Dans ces conditions, Pamentir ne reprend même pas les personnels ni même le passif. Et le ministère de l’intérieur est invité à collaborer dans un échange de données entre États dans le cadre de la lutte antiterroriste… Gagnant-gagnant, tout cela par la magie d’un simple rescrit fiscal (art. 80 B du Livre des Procédures Fiscales) signé dudit ministre compétent et un « dédommagement » préalable du fisc français, pour faire bonne mesure.

Les « beaux-plans », qui visaient chez Landau à « ratisser » pour son compte au centre et vers l’aile sociale de la droite moyennant la promesse d’un poste de premier ministre, ce qui contentait cet « ennemi qui ne vote pas » peuvent redémarrer avec ses nouveaux financements qui reçoivent en plus l’aval de l’Élysée. En revanche, il faut « cravacher » très vite, avant l’annonce de la candidature de Makarond, 9,5 M$US en Euros (une « petite commission » sur 1 Md$ de moins de 1 %, mais tout de même 8.113.486,32 €, ramenés à 8,05 M€ après extourne des commissions de change) et passer les écritures sur 30.000 « comptes-identifiés », soit non plus de 50 € en moyenne, mais de 268,33 €… Plus de 5 fois plus ! Après, on entre en campagne et il s’agit de tenir les budgets : ils seront éventuellement audités par la commission nationale des comptes de campagnes. Makarond peut enfin donner sa démission et s’avouer candidat le 30 juillet 2016. Une démission accueillie avec soulagement par le premier ministre et une partie du parti socialiste qui se frotte les mains de voir ainsi le « bébé-Landau » prendre enfin son envol, ouvrant du même coup la route à une primaire socialiste devenue « légitime » quelle que soit la décision de Landau, le Président sortant. Lui, de son côté, avec sa manie de ménager la chèvre et le chou en d’impossibles « synthèses », il se frotte secrètement les mains : il vient de tirer son missile qui va lui déblayer la route, ouvrir même une autoroute, pense-t-il. Il en félicite même son secrétaire général, Jean-Pierre Joyeux. (…)

Et puis le 8 novembre, l’improbable ticket Mac-Trempe/Mike-Pence emporte les élections américaines. Alors que le seul choix possible laissé au peuple des Amériques du nord était celui de son adversaire pour laquelle il avait fallu batailler contre les mêmes « populistes » de chez les démocrates pendant de longs mois. Ce n’est pas une débâcle, mais ça promet de joyeuses journées en perspective. Le danger « populiste », propre à favoriser tous les trafics illégaux, toutes les corruptions, incompatibles avec une vie économique mondiale apaisée, est bien réel et a été sous-estimé par toutes les études d’opinion. Il s’agit de s’inquiéter si on ne veut pas que le continent européen se referme sur lui-même en s’éparpillant, en se balkanisant : ce n’est pas propice au business mondial de se couper d’un marché unifié de 510 millions d’habitants ayant un PIB par tête parmi les plus élevés de la planète. Et là, la conclusion qui s’impose, c’est qu’on ne peut décidément pas faire confiance aux peuples : ils n’en font qu’à leur tête et leur tête tourne à la vitesse du premier populiste venu qui fait un peu trop de vent.On soupçonne d’ailleurs justement le russe d’en avoir rajouté : pas un ex-officier du KGB pour rien, celui-là… Les enquêtes le démontreront, mais hélas ultérieurement : ça ne changera rien au verdict des urnes et de ce satané système électoral américain des « pères-fondateurs ».

Que faire pour les « maîtres du monde » ? D’abord la primaire de droite. On ne veut plus de Krasoski, bien trop « magouilleur » avec ses financements occultes et qui a laissé un mauvais souvenir lors de la dernière année de son mandat. Pas plus de Jupette, trop acoquiné avec le président Rakchi. C’est un bon cheval, déjà validé par les « Young leaders » de la fondation franco-américaine, par le Groupe Bildeberg, mais ni par la Trilatérale, ni par la CIA, ni par les lobbys sionistes et encore moins par les loges-maçonniques. D’autant qu’il va donner du fil à retordre à l’OTAN comme il l’a déjà fait dans le passé. Et puis c’est un repris de justice. Reste Fillette qui a validé par le passé à peu près toutes les étapes, mais on n’en veut pas notamment chez les frères-maçons qui ne l’apprécient pas beaucoup pour l’avoir eu comme premier ministre pendant 5 ans : eux, ils savent toutes ses turpitudes personnelles et ne le recommandent pas vraiment.

Dès lors, il n’en reste plus qu’un, mais à condition que personne ne puisse faire d’ombre à celui qui va désormais porter les espoirs de la Trilatérale, du groupe Bildeberg et de tous les autres : il est « validé » même chez les sionistes et la CIA n’a rien contre lui. Pas plus que le FSB de Moscou qui ne le connaît pas. Mais pas encore chez les européens, allemands en tête. Un rapide coup de sonde permet également de le « valider » pro-européen, même si la chancelière allemande ne l’apprécie pas trop, et il ne pose aucune difficulté chez les « frères-trois-points » d’autant que ça fait des mois et des mois qu’on le brosse dans le sens du poil, dans la presse et tous les médias, justement « sur ordre ». Seul le président du groupe Bildeberg, De Castrat, reste à convaincre : il joue toujours sur la possibilité qu’il devienne premier ministre ou celui des finances si Fillette atteint le second tour. La réunion téléphonique suivante tranchera : on laisse sa chance à Fillette à condition de le faire sortir vainqueur des primaires de droite prévues en fin de mois. Mais en coulisse se prépare un « plan bis » qui vise à porter Makarond directement à l’Élysée très en avance sur le calendrier initial. Pour cela, il suffit de saboter la candidature de Fillette une fois qu’il est officiellement désigné à droite. C’est faisable d’autant plus que sur le plan de la morale et de l’éthique, le bonhomme est loin d’être tout blanc. C’est un « profiteur » doublé d’un pingre notoire selon les « milieux autorisés » : les dossiers le démontrent à satiété. Mais pour cela, il faut le soutien des loges, des patrons de presse et donc des médias. Choses acquises en quelques rencontres dans le dos de De Castrat qui ne repère pas tout de suite la manœuvre et se retrouvera rapidement devant le fait accompli du lynchage en règle. Alors que le candidat persiste à se croire « soutenu »…

Naturellement, dans cette nouvelle hypothèse, il faut que Makarond persiste à ne participer à aucune primaire, même pas à gauche. Là, il l’avait déjà enregistré, bien compris, aidé en cela par sa « cougar » qui le drive en coulisse avec les hommes de l’ombre qui s’y entendent à manipuler la démocratie, notamment J-M. Boléro, son professeur de sciences-politiques. Celui-là lui bâtit un système pyramidal inversé comme il sait le faire depuis un quart de siècle dans son business avec succès et qu’il duplique pour son ancien élève : la démocratie part de la tête et se décline vers les « bénévoles » de l’association « En marche ! », alors que l’autre association organise l’intendance nécessaire avec les fonds qui sont enfin rentrés sous l’effet de l’été caniculaire. De quoi faire une « vraie » campagne. Et les dits « bénévoles » restent actifs, dans les loges maçonniques et dans les couloirs des allées du pouvoir pour collectionner les ralliements. Car derrière l’élection présidentielle, se posera ensuite la question des législatives, qui sont aujourd’hui le levier central de la vie politique du pays et une grande partie de son financement pérenne, comme l’aura expliqué le magistrat venu à Berlin en juin dernier. Pour bénéficier d’une partie des quelque 68 millions d’euros versés chaque année par l’État, il faut remplir certaines conditions dépendant des législatives, notamment y présenter suffisamment de candidats qui obtiennent au moins 1 % des suffrages. Par ailleurs, en fonction du nombre de députés élus, les partis touchent également une part de ce financement public. D’où l’importance pour Makarond de présenter, et faire élire, des candidats « En marche ! » à l’Assemblée nationale, en juin. Sur les 577 circonscriptions, le mouvement veut en réserver la moitié à des candidats issus de « la société civile ». Par définition des béotiens institutionnels, qui n’y connaissent rien au fonctionnement de la vie politique du pays : exactement ce que fait Boléro dans ses associations. Il installe des administrateurs bénévoles de tête qu’il désigne tous les ans pour s’assurer de rester le directeur général. Des personnes issues de « la société civile ». Et dans sa pyramide à lui, il a des dirigeants salariés tout dévoués qui prennent des postes d’administrateur (bénévole) dans toutes les associations qu’il fédère dans son groupe. Et exit les « membres naturels » qui restent « bénévoles ». Ceux-là ont le droit de participer, non pas aux assemblées générales, mais à des « commissions générales » chargées de remonter « des idées » et de signaler des besoins… locaux et spécifiques. Exactement la même organisation que l’association « En Marche ! ».

Les futurs députés pressentis se présenteront naturellement sous l’étiquette « En marche ! », ce qui permettra de générer du financement au mouvement. En revanche, pour les candidats issus d’autres partis, qui pourraient assurer à Makarond une majorité s’il est élu, la question est plus compliquée. Certains socialistes, par exemple, seraient prêts à le soutenir, mais aimeraient déposer leur candidature en préfecture sous l’étiquette PS. Question d’autonomie politique, mais aussi de financement. Il faut aussi « séduire » le patron des MoDem en promettant des maroquins ministériels afin d’assurer un renfort à la majorité à construire : il est jugé que son soutien est nécessaire et surtout, de le convaincre qu’il ne se présente pas à la présidentielle, de façon à permettre à Makarond d’accéder au second tour desdites présidentielles. Ce qui sera très vite fait, moyennant quelques difficultés ultérieures. En tout cas, leur leader se laisse convaincre et décide de ne pas se présenter, c’est déjà ça. Si la sélection des candidats a commencé, pilotée par un comité « éthique » qui veille à faire signer un engagement personnel et inconditionnel aux impétrants d’« En marche ! », le mouvement ne s’interdira pas de finaliser les investitures très tardivement, en partie même après la présidentielle.

Pendant toute cette période, Makarond joue à la perfection son rôle et reste donc constant à ne pas vouloir participer à une primaire de gauche alors que les français n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les primaires de la droite : le combats des chefs fait des ravages, mais les leaders socialistes deviennent inaudibles dans tout ce fracas des coqs. Et tout semble déraper tout d’un coup une nouvelle fois : Fin novembre 2016 la droite-républicaine a sélectionné Fillette pour être son champion avec un record de 3 millions de votants au grand ravissement de De Castrat, le Président du groupe Bilderberg qui jubile. Et c’est la « sortie de route » du 1er décembre quand Landau annonce qu’il « décide de ne pas être candidat ».

Que s’est-il donc passé ? Ça embarrassait Landau d’avoir vu Krasoski se faire éliminer sèchement au premier tour des primaires de droite. Et alors de se retrouver à disputer la seconde place à Fillette, l’ex-premier ministre du premier, une lavette sans saveur qui se prend pour Don Quichotte, ça le rend malade. Car, à cette époque-là, le premier tour est déjà plié pour avril 2017 : la blondasse et son armée bigarrée de fascistes en herbe y sera de toute façon présente. Et son adversaire du second tour sera élu. Prendre le risque de laisser passer Fillette pour représenter le pays pendant 5 ans ? Impensable ! Compter sur un des frondeurs pour relever le pays ? Encore plus impensable. Il n’a plus de contact avec son ex-ministre des finances, mais puisqu’en bon soldat il se met en orbite tout seul avec crânerie, autant le laisser poursuivre sa route : c’est un moindre mal, même s’il n’avait pas vu ça de cette façon-là. Il va pouvoir penser à autre chose…

Sitôt l’ex-premier ministre de Krasoski investi par son parti, « l’affaire Fillette » est lancée sur « un détail » de ses financements personnels et privés. Une première slave sur les travaux de son manoir ne prend pas dans l’opinion. Une seconde quant à ses costumes payés par un avocat sorti du chapeau, pas plus. En revanche, la troisième slave sur les rémunérations de son épouse et de ses enfants, et bien que d’autres élus de droite et de gauche en fassent tout autant voire plus et mieux, le décribilisera profondément au fil du temps. Et plus il se débattra, plus il s’enfoncera dans l’opinion. D’autant que quelques procureurs « amis » et « aux ordres » sont prompts à lancer des « instructions judiciaires ». Et le candidat de se ferrer lui-même tout seul en affirmant que s’il était mis en examen, il renoncerait à se présenter. C’est long une campagne et ça laisse des traces durables. Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart, journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard : ils n’ont rien à refuser à leurs « frères de loge ».

Le conseiller de Landau, mais aussi camarade de promo de Makarond à l’ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier. C’est un déchaînement des médias sur Fillette, par des journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants mais qui s’en donnent à cœur-joie. En prévenant que surtout ils doivent prendre soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits. Jupette, pressenti pour servir de roue de secours à la débâcle qui s’annonce est prié d’y renoncer : lui aussi sait pour avoir été « approché » en coulisse et il n’a pas du tout envie de se gâcher ses dernières années de vie en bonne santé. Une génération passe… L’homme à abattre c’est Fillette. Et comme d’un autre côté, ordre est aussi donné d’axer sur le Front, sachant que lors d’une confrontation Makarond/La Peine, le premier serait élu, la machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course, peu importe si cette campagne est nauséabonde, mais désormais Makarond doit sortir vainqueur coûte que coûte.

Fin janvier, pour compléter « la conquête » et ouvrir la route à leur poulain, reste à « choisir » le candidat de la gauche qui sera dans la course. Le plus nul sera le meilleur. Le choix est difficile, parce qu’au concours de la nullité, ils se valent tous. Les « majors » tels que quelques anciens ministres et barons locaux – plus ou moins déchus – n’y vont pas. Reste le président de l’Union des Démocrates et Écologistes (UDE), ancien secrétaire national des Verts et vice-président du MoDem qui souhaite « proposer une espérance progressiste ». Il ne peut pas faire d’ombre mais n’est pas jugé assez crédible chez les sympathisants socialistes. « Deux-Noix-Âmont ». Il peut faire de l’ombre à la gauche de la gauche. Mais son idée de taxer les robots est d’une rare absurdité. Le prédécesseur au ministère de l’industrie de Makarond est totalement déjanté avec son projet anti « austéritaire ». « Une stratégie de confrontation (avec l’Union européenne) pour une réforme radicale, sans pour autant perdre et abandonner ou sortir de l’euro ». C’est de la démence en barre, mais il peut être dangereux : à éliminer. L'ex-ministre de l’Éducation nationale nommé professeur associé de philosophie à l'université de Neuchâtel en Suisse reste le plus raisonnable, mais ressort rapidement du fantasme. La candidate du Parti radical de gauche, ex-ministre du logement, s’était lancée dans la présidentielle sans passer par la case primaire… Avant de changer d’avis. Même pas crédible elle non plus. Le président du « parti Écologiste ! » est soutenu par des anciens d’EELV. Il entend seulement « peser » sur la primaire en mettant « l’écologie au cœur du projet » de la gauche. Celui-là se ralliera assez facilement, peut-être plus tard. Le premier ministre sortant, à peine démissionnaire qui veut être le candidat « de la conciliation, de la réconciliation » est probablement le plus dangereux : il a un compte à régler avec Makarond et c’est réciproque. C’est lui la cible désignée par De Castrat qui croit encore « piloter » Fillette mais constate au fil du temps que décidément « ça devient impossible ! » Ce sera donc « Deux-Noix-Âmont » : lui ne fera pas d’ombre à Makarond et il pourrait également « bloquer » la percée de « Mélangeons » sur sa gauche. Un coup à deux bandes. D’autant qu’en mauvais stratège, une fois désigné il perd un temps fou à tenter une alliance contre-nature entre un ancien sénateur socialiste qui se croit soutenu par les loges maçonniques pour être lui-même passé sous le bandeau, et un ex-frondeur.

Entre temps et hors la présence du Président en exercice du « Groupe Bildeberg », lors d’une entrevue, Makarond, le patron de la BCE et « Beau-l’0rée », « Drague-hi » aura eu le temps de lui dire : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les déçois pas ! Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers et l’argent, mais qui sont les premiers à faire de l’évasion fiscale. Tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêt, ce sont les pires, je ne les aime pas ! » Et le patron de presse rajoute : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles, du cul, de la bière et il est heureux, il faut lui servir ce qu’il veut ! »

Toutefois, rien n’est joué au début du mois d’avril 2017 : Quatre candidats se tiennent à quelques pourcents d’intention de vote près. Dans un mouchoir de poche. Une dernière réunion du 11 avril 2017 avec De Castrat, le patron de la BCE, Joyeux et d’autres personnages influents se tient avant le 1er tour des élections. La ligne médiatique est arrêtée depuis longtemps mais il s’agit d’organiser la dernière ligne droite. Si la presse est désormais entièrement dévouée à Makarond, « Mélangeons » des insoumis inquiète lourdement. Tout va se jouer dans le taux de participation qui pourrait battre des records d’abstention, pour cause de manque de confiance des français envers les politiques qui ne les intéressent plus. Le résultat d’années de débâcle du « tous pourris », dans laquelle les extrémistes n’ont été pas les derniers à s’engouffrer. Le résultat d’une campagne de presse atroce qui aura vu à peu près tous les leaders naturels s’effondrer, disparaître ou salis comme jamais. Le 23 avril 2017 au soir ils sont rassurés, Makarond est en tête avec 24 %. « Drague-Hi » félicite Makarond et lui dit : « Tu es président les français n’auront jamais les couilles de voter La Peine et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ». Cela se finit à la Rotonde... Makarond sait qu’il est président.

Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges ! Ces élections présidentielles ne furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance, le CAC 40 et autres « puissants de l’ombre », les français n’y ont vu que du feu ! Depuis le dernier débat de l’entre-deux-tours, c’était gagné : « La Peine » s’était effondrée en direct éructant des propos incohérents. Pire que d’avoir pu faire baver Jupette en direct devant des millions de téléspectateurs ! Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ». Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique et maçonnique dont l’analyse révèle bien des intentions qualifiées de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français. Reste maintenant la dernière étape : les législatives. Faire élire 50 % à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché au politique ou eu un mandat électoral : un défi à la raison. Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un processus de sélection mis en place par une poignée d’historiques qui n’apparaissent pas en plein jour, s’interdisant même statutairement d’être candidat eux-mêmes. Il s’agit d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.

Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Ni la rafale de soutiens que fait naître l’enthousiasme de « nouveaux-venus » dans les ministères. La droite se retrouve éclatée entre « ralliés », reconvertis, « constructifs » et les scories des sortants qui ont du mal à dissimuler leur gueule de bois. La gauche n’existe désormais qu’à l’occasion de ses propres divisions et règlements de compte jusqu’à en devenir aphone, à peine audible. Ce que confirmera le second tour des législatives où Makarond obtiendra une très nette majorité : le réflexe « légaliste » des français où, comme aux présidentielles, un sur deux ne s’est pas déplacé pour sauver ce qui pouvait encore l’être ou soutenir ceux qui s’étaient inscrits derrière un Président nouvellement mais déjà si impopulaire a fait son effet… Le changement, la « transformation » sont devenus le deus ex-machina de la politique. Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir. Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté ; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisie. 16 millions de personnes se sont abstenues ou ont voté blanc, signe qu’il y a encore des français qui ne se laissent pas manipuler et qu’il faudra mettre au pas et rançonner. Pas assez nombreux ce jour-là…

Reste dès lors pour « Makarond » à « restituer ». Posé là dans le fauteuil du Calife un peu par hasard et probablement par maladresse de ses adversaires, mais surtout par les « plans à tiroirs » qui n’étaient pas les siens, il a pour tâche de réviser le Code du travail afin de fluidifier le marché de l’emploi, de donner des gages européens, de redresser les comptes publics et de « nettoyer » le pays de ses « affaires ». Dans ce cadre-là, il compte en premier s’assurer de la loyauté de l’armée et de la police. Lui qui n’a jamais porté d’arme ni d’uniforme, ne sait pas marcher « au pas », dès le jour de son investiture il remonte les Champs-Élysées en command-car !… Un fantasme assumé. Il se fait hélitreuiller sur un sous-marin nucléaire, il joue les « top-gun » en tenue de pilote à Istres. Mais il en fait plus : il veut la haute main sur les « opérations-spéciales », la fameuse liste des « homos » en cours. « Homo » pour « homicide » des activistes, terroristes et djihadistes les plus dangereux de la planète, un pouvoir de vie ou de mort, sans jugement, à l’identique de celui des dieux de l’antiquité sur les humbles mortels. La sécurité intérieure en priorité. Une histoire houleuse dans laquelle « Charlotte » va prendre malgré lui sa part. (…)

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