Lettre à un morveux
Quelque part en Normandie, le 2 septembre 2023
Fieffé petit "Zlatan" joufflu, pâle copie d'un champion,
caricature du fan bouffon - fabuleux affabulateur et fantasmeur fantaisiste - appeau à giffles,
Ta farandole solitaire d'égoïste farfadet débonnaire devant ma démarche déterminée ! Insupportable empiètement du passage, inique accaparement de l'espace collectif, d'où la naissance d'un prodigieux agacement à la mesure de ta danse dédaigneuse de mon bon droit.
Staccato de claques cacophoniques, concerto de pleurs et suppliques, sonate pour incident diplomatique... Ensuite, une dispute homérique. Moderato canto in fine allegro ! Un outrage aux bonnes mœurs en réponse à ton refus d'obéissance, une incompréhension de tes créateurs de mon mémoire en défense. L'effet boule de neige en pleine action : les forces de l'ordre en ébullition par la faute d'une pure stupidité. Le juge, puis la cage avant l'échafaud.
Et pourtant ! La responsable de ton allégresse ? Des largesses avec la politesse, ta laisse. La pollution de ton éducation par les idées libertaires, cette indigne distorsion des droits humains, fière négation des devoirs du citoyen. Un oubli des limites individuelles, nécessaires barrières d'une société égalitaire. Pas de partage mais un étalage sans ambage de tes gages, expression risible du néant de ton être.
Sans reconnaissance de ta condescendance,
Cordialement, boujou.
Un cynique stoïcien sarcastique
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