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Bon, la dernière fois, nous nous sommes quitté sur des bisous. Vous vous doutez bien qu'il s'est passé autre chose après ça. Et vous avez bien raison.

Suite à ça, on a commencé à s’embrasser plus fréquemment, puis à se montrer de plus en plus tactile mais ça restait très gentillet… Même si des fois, on risquait de dépasser la limite.

Ainsi, je me suis beaucoup visualisé qu'on pourrait faire, une fois la ligne jaune franchie. Chez moi, ça ne me pose pas problème, je pouvais m'occuper de la source de frustration. À l’extérieur, ce n’était pas la même limonade. Bref, le désir était palpable mais on n’osait pas vraiment le dire.

Puis on a fini par passer à l’acte mais à la base, c’est parti sur un pur coup de tête. Enfin, “pur”, c’est une simple façon de parler. Bon… ici, je vais essayer de ne pas trop m'attarder sur les détails et de garder que l'essentiel.

Maintenant que les choses sont claires, commençons. En gros, un jeudi, j'ai passé la journée chez Lucas. On n’avait rien fait de la journée à part rester vautré dans son canapé, la télé allumée. On a peut-être reçu quelques amis dans l'après-midi mais rien de bien spécial (du moins jusqu'à ce que la nuit tombe.)

Si, moi, j’étais encore absorbé dans la quête d'une émission quelconque à mater (malgré mes nerfs qui commençaient à me lâcher.) Lucas, lui, avait déjà abandonné et me l'a vite fait savoir.

  • Purée, y a rien à la télé aujourd’hui.
  • Peut-être bien mais je suis bien décidé à trouver un truc à regarder.
  • Sinon on pourrait faire autre chose.
  • Comme quoi ? On a torché quasiment tous les jeux que tu avais.
  • Non, je pensais à quelque chose de bien plus amusant qu’un jeu vidéo.
  • Ah bon ? Quoi par exemple ?
  • J'sais pas, moi… faire l'amour peut-être ?

Mes oreilles se sont dressés face à cette offre inattendue. On peut dire qu’il y est allé franco. Cependant, j’avais coupé le son pour être sûr de ce que j’avais entendu.

  • Attends, tu es sûr de toi ?
  • Sûr à 100 %.
  • Et bien, je… waouh… je pensais que tu n’oserais jamais me demander.
  • Moi aussi mais il fallait que ça sorte. Cette idée trotte dans la tête depuis bien trop longtemps.
  • Ouais, je vois de quoi tu parles.

Ce silence traduisait parfaitement la scène présente : maintenant que le sujet est abordé, le retour en arrière ne sera plus possible.

  • Akio ?
  • Oui ?
  • La première fois qu'on s'est embrassé… est-ce que tu souviens de la façon dont je t'ai regardé ?
  • Et comment que je m'en souviens. Je pense même que c'est la première fois qu'on m'a regardé avec une telle intensité.
  • Et bien, à ce moment-là, j’ai vu défilé plusieurs scènes, euh... torrides, avec toi… mais quand j’ai vu la façon dont tu me regardais, j’ai eu peur. Et j’ai préféré partir au lieu de te dire que je pensais vraiment. Argh… j'suis qu’une poule mouillée.
  • Mais non, tu voulais juste que je n’ai pas une mauvaise image de toi. Mais t’inquiète pas, dans aucun cas, je ne penserais du mal de toi, jamais.
  • Ça me touche beaucoup ce que tu dis, Akio. Merci.
  • Je t'en prie. Et puis pour ta défense, tu n’as pas été le seul à voir des visions “olé-olé.”
  • Ah vraiment ?
  • Ouais, ces images m’ont tellement hantées que j’en n’ai presque pas dormi.

Suite à ces aveux, il a lâché un ricanement nerveux, ce qui le rendait encore plus attouchant à mes yeux.

  • C'est incroyable… La même nuit, on s’embrasse, on s’imagine tous les deux faire… Je... Waouh... Je savais qu’on avait plein de choses en commun mais alors là… C’est comme si le destin nous envoyait un signe.
  • Maintenant, il n’y a plus aucun doute.
  • Donc, si j'avais insisté et si je t’avais demandé de me suivre, tu l’aurais vraiment fait ?
  • Sans la moindre hésitation.

Sur ce, Lucas s’est approché et penché sur moi. Nos lèvres étaient à deux doigts de se toucher, sa main serrée dans la mienne.

  • Alors… tu veux sauter le pas avec moi… s'il te plaît ? me demandait-il, gentiment.
  • Je… je voudrais bien, oui… mais seulement parce que c’est demandé poliment.
  • Farceur à ce que j'entends ? souriait-il.
  • Oui… excuse-moi, c’est juste que… je suis un peu nerveux… ma dernière fois remonte à longtemps…
  • Moi aussi mais ce n’est pas grave. On ira à notre rythme, ce n'est pas la peine de se presser.
  • D'accord, je te fais confiance.
  • Je te remercie.
  • Alors… par quoi on commence ?
  • Laisse-moi te montrer.

En mouvement de seconde, il était sur moi, les bras tendus. Si lui-même disait qu’il n’est pas baraqué, il faisait preuve d’une force plutôt surprenante. Après, il faut dire que je suis le plus léger de nous deux, donc... Ouais, c’est sûrement ça.

  • Lucas ? demandai-je, timide.
  • Chuut… Laisse-moi m’occuper de toi, me rassurait-il doucement.
  • S'il te plaît, juste… sois gentil.
  • Ne t’inquiète pas, tu es entre de bonnes pattes. Mais d'adord...

Sans me prévenir, Lucas m'a pris dans ses bras. « Installons-nous plus confortablement, ça marche ? », me suggérait-il. Tellement j’étais émoustillé par ses faits et gestes, je n'ai pas cherché à lutter et j’ai hoché frénétiquement. En même temps, ses yeux dégageaient un tel désir, que je n’ai pas envie de le contrarier.

On arrive alors dans sa chambre. Il me posa sur le lit puis me souffle à mon oreille : « Ce ne sera pas long. » Tout en m’embrassant, il me déshabilla mais prit soin de me laisser en caleçon.

Essoufflé, Lucas m’a lit-té-ra-le-ment allumé. Après avoir repris ma respiration, je regardais où il était passé. La réponse fut très vite : il était juste devant moi, me fixant, l’air amusé. J'étais quelque peu interloqué car je ne pensais pas qu'il refroidirait aussi vite.

  • Mais pourquoi tu arrêtes ?
  • J’attendais que tu reprennes ton souffle… et puis je voulais que tu me regardes.

Avant que je lui demande pourquoi, il commençait à se dévêtir, en déboutonnant lentement sa chemise qui finit à terre. Il fit de même pour son pantalon. Cependant, il a pris soin de garder son caleçon. J’étais rouge d’exaltation devant ce spectacle rare : Lucas venait juste de s’effeuiller devant moi.

  • Alors… tu aimes ce que tu vois ?

Sans hésiter, je me suis levé pour l’amener sur le lit et pour lui murmurer à l’oreille : « J'adore. » Notre embrassade reprit de plus belle et en peu de temps, nous étions tous deux en tenue d’Adam. Bon, à partir de là... je pense que vous avez une petite idée sur ce qu’il s’est passé.

Si elles étaient hésitantes par moments, nos mains et nos museaux ont fini par explorer et scruter chaque partie de nos corps respectifs. Mais nous n'étions pas pressés, car nous voulions profiter au maximum de cet instant.

Puis est arrivé l’instant où Lucas m’as pris. Au début, il semblait se contenir (car il ne voulait pas me faire mal,) mais il a suffi d’une simple léchouille sur son museau pour le voir se transformer. Il m’a alors retourné sur le dos et après ça, il n’a plus perdu de temps. Cette fois-ci, il n’y avait plus de retenue. Certes, la douleur était vive puis peu à peu, elle avait disparu, faisant place au plaisir.

Au final, l’orgasme fut tellement intense qu'on avait à peine retenu nos hurlements.

Une fois bien nettoyés et hydratés, on était tellement exténué qu’on s’est dormi instantanément. Cette nuit, on avait fait l’amour pour la première fois. Et à présent que la ligne jaune a été franchie, nos futures sessions seraient beaucoup plus torrides que la première.

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