Les jours passaient et Lukas ne pouvait se débarrasser de ce sentiment de malaise. Il fit des recherches sur le tableau mais n’obtint rien qui puisse lui donner un début d’explication. Il ne trouva également rien de spécial du côté du peintre et toute son incompréhension l’étouffa au point qu’il décida d’agir.

Une fois cette décision prise, il traversa une période instable, passant de l’état fébrile-euphorique à l’état de catatonie profonde où il pouvait rester des heures, les yeux perdus dans le vague.

Ses proches s’en inquiétait et chaque fois qu’ils s’apprêtaient à l’amener à l’hôpital, mû par un sixième sens, il se « réveillait ».

Une faim l’emplissait alors et il engloutissait tout ce qu’il pouvait trouver dans le frigo.

Il passa une autre période où il gribouillait des pages et des pages, possédé par la femme du tableau. Le titre l’interpellait également : Allégorie de la simulation. D’aucuns le représentait comme le symbole de l’hypocrisie, que la véritable nature était derrière le masque.

Ce qui le tracassait était la femme. Il frissonna en se remémorant le regard pesant qu’il avait senti lors de cette excursion au musée.

L’avait-il rêvé ? ou y avait-il vraiment une réalité mystique à découvrir. Il fallait qu’il en ait le cœur net.

Il établit un plan pour s’introduire un soir dans le musée et étudier le tableau en toute tranquillité.