partie 2

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Deuxième partie : où il faut bien que les choses continu un peu…

Les fièrs hoquets du suisse coucou annoncèrent nationalement et avec précision l’heure exacte du goûter… Tout absorbé que j’étais dans la contemplation béate et fraîchement renouvelée de mon zob en nouvelle érection, je n’eus guère le courage de rejoindre la salle à manger pour m’enfiler un biscuit rachitique et un sirop de menthe forte trop clair pour être honnête dans le gosier… Ainsi pris-je ce temps de calme pour m’entretenir sereinement avec mon fidèle et joyeux compère tout en le faisant sautiller entre mes doigts guillerets et ridés… « Tu vois vieux camarade, on vient ici pour se reposer un instant avant de descendre vaillamment à la fosse, et tout de suite, on nous saute au paf pour nous péter le pieux recueillement de nos foutues âmes… C’est à se demander si la charité existe encore en ce triste rassemblement de vivants… « Non mais, mon bon Monsieur, vous allez pas rester couché à vous peigner la girafe jusqu’aux saints sacrements… Jouer en solo à cinq contre un pour le restant de vos jours… Y reste des moniches à essorer… Et pis l’égoïsme est un très vilain péché vous savez aussi d’ailleurs… Alors hop ! Sur le pont vaillant moussaillon ! Droit et fière ! Et faites-moi mousser ce créateur dans les chattes affamées de ce monde, en les gorges assoiffées des malheureux, en les culs refroidis des damnés de la terre ! Debout hardi ! Et que les forçats de la faim entonnent avec nous ce valeureux refrain jusqu’au trébuchement glorieux et final et définitif de l’oubli éternel et immobile !… » Vache je suis épuisé moi, rien qu’à m’entendre causer… Une petite sieste d’abord et on s’amusera ensemble après… Promis mon joujou… Fais une petite place et prends pas toute la couvrante… Papa reviens vite… »

C’est à ce moment que surgi Josi, plus tremblante et précipitée que jamais, toutes jupes relevées sur sa figure et avec moins de culotte qu’un sans-culotte un quatorze juillet… « Y paraît que ça mange des chattes ici !… Ça change des maths au moins… Ras le casque, moi, des sudokus devant la télé… Regarde pépère… Elle est en couleur celle-là au moins… Et pas besoin de te lever pour changer de programme… T’y vois le gros bouton de la commande, là ?… Attends, j’va me mettre à califourchon sur ta trogne, tu verras mieux… Et range pas ton gourdin tout suite… J’ai pas dit mon dernier mot, moi…» Elle hurlait… Littéralement… S’doit être ça quand on est sourde comme une cruche : on s’entend plus brailler… Et elle mouillait affreux aussi d’ailleurs… Littéralement aussi d’ailleurs… L’avait dû se raboter l’endive furieux pendant le goûter celle-là pour en être si détrempée… J’amortis l’arrivée de son cul de justesse avec mes deux mains pour ne pas me faire ensevelir vivant sous les trombes de jus vaginal et éviter ainsi une noyade aussi funeste que catégorique… Et je lui déballais, tout aussi catégorique, ma baveuse sur son con que je découvrais dodu, glabre et puissamment endolori de mélancolies juvéniles… Ce fut amusant comme exercice d’ailleurs… Comme elle tremblait toujours effroyable, je pus m’économiser les mouvements chatouilleux de la langue… Car, une fois celle-ci bien plantée en l’orée de son canal, plus besoin de bouger : les incessants chevrotements de son anatomie suffisaient à faire le boulot… Et comme ils allaient s’amplifiant avec les délires de sa tête, ils amplifiaient de même la vigueur des agacements de ma langue contre les luxurieuses barbaques de sa vulve… De temps à autre, je m’amusais à essayer d’attraper du bout de mes dents son douillet clitoris qui se balançait sous mes yeux comme le pompon à la foire… Et à chaque fois que j’y parvenais, elle s’élançait au ciel avec un gloussement à chaque fois plus fort et à chaque fois plus aigu dans le capricieux rebondissement d’un bilboquet enchanté… Diantre, elle dût être cantatrice la Josi avant que de venir s’encanailler ici pour chanter aussi fort !… Et moi qui croyais au calme des suissesses montagnes… Perdu… À Genève y durent s’alarmer d’une telle sirène… Z’ont cru qu’c’était parti pour la troisième… Doivent être dans leurs caves encore à c’t’heure ou bien… J’suis sur… Z’ont jamais connu vraiment ça faut dire d’ailleurs… Les pauvres, si y savaient… Et moi qui trouve encore à me plaindre…

« Faut qu’tu m’encules maintenant aussi d’ailleurs… J’ai la moule trop détendue pour t’y sentir quelque chose là-dedans ou bien… » Glapit-elle en se dégageant… Et comme elle restait debout à palpiter de ses rapides et frénétiques ondulations exaltées par ses plaisirs ainsi rendus, je pris l’heureuse initiative de l’àplatdeventrer sur la petite table ronde et sans poussière de la turne… Son anus s’offrait terrible à ma vue…D’un marron luisant tirant vers le noir, il s’étalait au centre du cul rouge et vérolé de Josi tel un joli coquelicot surgi des enfers ténébreux de cette terre… Mais comme elle tremblait trop pour que j’œuvrasse correctement et visasse certain l’entrée du trou afin que je le perçasse de mon dard merveilleux, j’arrachis1 les cordons soyeux du rideau unique et propre de l’unique et propre aussi d’ailleurs fenêtre de ma chambre pour lui nouer opportunément les poignets et les chevilles aux quatre pieds de la petite et charitable table… Ainsi solidement paré, je pus m’employer sereinement à envisager la perforation tant réclamée par ce désormais drôle de rôti… Mais avant que d’envisager l’anus, je m’introduis subrepticement en vagin pour quelques rapides allers et retours sans précipitation aucune afin que se lubrifiasse mon phallus à la mouille de la donzelle sourde et mugissante… C’est un petit truc tout simple et tout bête qui évite opportunément de se rapper le casque en de trop étroits ou trop secs boyaux… Faudra que j’y apprenne aux jeunes, ça aussi, histoire d’leur laisser un p’tit quelque chose en héritage quand même… Faut pas être vache non plus… Et pif paf, en deux coups de reins sereins comme le christ en goguette, l’engin est dans la place… Ça lui fit de l’effet à la Josi, car recta, elle s’arrêta de brailler… Les resserrements spasmodiques du trou, d’une si tendre violence, me firent oublier un instant les malheurs accablants de ma triste et lamentable condition humaine… Mais je n’eus guère le loisir de me délasser ainsi plus longtemps… Sœur Monique se précipitait à ma porte restée ouverte jusqu’à maintenant… Vite je déculai et me couvrai le palpitant merdeux de l’immaculée serviette ornant la petite table ainsi sauvagement dressée…

« Oh !.. Monsieur Paul !… Z’avez pas honte encore ou bien… Quel gros dégouttant vous faites là !… C’est absolument épouvantable!… Je vous z’y reprends encore… Notre seigneur Jésus m’en soit témoin !… Z’avez toujours rien compris vous !… C’est la serviette pour la bouche ça !… Attendez donc… J’m’en va vous nettoyer tout c’t’arsenal moi… » Et de claquer la porte pour s’en venir une seconde fois en ce jour s’agenouiller à mes vieux pieds pour m’instruire encore de ses doctes et altruistes bonnes manières… Et je la laissai faire un nouvelle fois, en me délectant de ses si gracieux et beaux services… Et, alors que mon regard ne savait plus où donner de la main, je vis encore, douce et timide cette fois, la porte de ma chambre s’ouvrir… Décidément me dis-je en mon for intérieur de moi même, c’est un vrai moulin c’te turne, mes aïeux…

Et Totone, subit et baveux à souhait, d’apparaître dans le cadre de bois impeccablement ciré de la laborieuse porte, son minuscule et flasque organe à la main… « Pas, pas, faut pas, masser, faut pas masser, masser, masturber, faut pas masturber, y faut pas, masturber, y faut pas Totone, masturber, masser, faut pas se masturber, y faut pas, Totone, y faut pas, y faut pas se masturber, se masser, y faut, se masturber, se masser pour masturber…

- Attends, Totone !… Rétorqua Sœur Monique éprise de panique…

- Totone, Totone pas se masturber, Totone il t’appelle, je t’appelle, il s’appelle, non pas, pas se masturber, je m’appelle, Totone, Totone c’est son nom, Totone, mon nom, à moi, mon nom, Totone c’est mon nom…

- Faut pas qu’il essaye de se branler le cochon !… Après, comme y sent pu rien, y chie partout !… Juste pour que j’y lave ses couilles avec un linge tiède… Là je suis trop occupé et j’ai pas envie moi… L’autre nuit, qu’il a essayé dans le lit de la Josi justement, y en a mit jusque par terre, de sa merde… Et des deux cotés du lit aussi d’ailleurs… La Josi ça la fait rire mais pas moi… Allez range ça Totone, ou je confisque !…

- Totone ranger, ranger Totone… Faut pas ranger, déranger… Totone y va ranger… y va déranger Totone… » Et sa voix se perdit dans les confins strictement ordonnés et scrupuleusement agencés du chalet de retraite alpestre…

« C’est pas tout ça mais ça va être l’heure du repas… Essayez donc de me restructurer tout ça correctement je vous prie… On se croirait à la foire champêtre ici… » Fit la sœur rassasiée… Et de délasser la Josi de ses liens avant que de s’en aller toutes deux vers de plus célestes occupations… Il ne me resta plus qu’à finir tout le boulot, seul, à la main…

1J’ai envi c’est comme ça, alors c’est comme ça… n’en déplaise aux grincheux…

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