Chapitre 18 : Première nuit au village

2 minutes de lecture

Les cinq compagnons prirent possession du lieu. L’aménagement de la pièce était simple : aucun meubles, juste des lits. Cependant, les poutres apparentes et les colonnes de bois qui les soutenaient, rendaient le lieux charmant. Des fourrures recouvraient le sol au pied des couches. Ces dernières, montées sur de grosses branches, étaient très confortable. Les matelas de toile, rembourrées de feuillage diverse, en étaient la cause.

– On va passer une excellente nuit ! s’exclama Hélèna.

– Si tu enlèves Mélissa, c’est parfait, dit Jessica.

Les garçons se regardèrent pensif.

– Elle n’est pas bien méchante, affirma Max. Elle fait juste son intéressante.

– Elle drague notre jeune Matt, ria Andrew.

Jessica s’empourpra.

– Putain Andrew, ça ne me fait pas rire, cria-t-elle.

Matt s’approcha d’elle et la prit par le cou.

– Ne t’en fais pas Jessica, je suis avec toi.

Il lui déposa un baiser sur la bouche.

– Alors çà, je le savais ! dit Hélèna en levant les bras tel une sportive fêtant sa victoire..

– Ouais, je m’en doutais aussi, enchaîna Andrew.

Jessica était aux anges. Malgré leur situation critique, la nuit serait plus douce pour la jeune femme.

Max, heureux, applaudit à tout va. Mais il avait un tout autre soucis:

– Qu’est ce que je vais pouvoir faire à manger demain moi ?

Ses amis éclatèrent de rire. Ils se répartirent les lits. Jessica se mit juste à côté de Matt.

– Ah ben je vois, dit Hélèna, je suis déjà un souvenir !

– Mais non ! répondit Jessica, je ne suis pas loin !

– T’en fais pas, lança Andrew, d’un ton enjôleur je reste à tes côtés Hélèna.

– Et bien je préférerai la présence d’un grafous, blagua-t-elle.

Andrew se prit la tête à deux mains.

– Oh déception !

Ils se mirent vite au lit, épuisés.

– Demain on fera le point, dit Matt. Là je vous avoue être mort de fatigue. L’amas d’information m’a tué.

– Oui, on y verra plus clair demain. Je vais rêver de Grafous et de Kvônes sans aucun doute, regretta Andrew.

Il se leva, et plaça les deux gros madriers en travers de la porte de bois.

– Elle a bien dit de nous enfermer. Autant ne prendre aucun risque.

Les autres acquiescèrent et tous plongèrent dans un profond sommeil.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire David Scad ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0