Échappe-toi si tu peux V : Dron-âne le sauveur. (par une abeille butiponge)

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Il était une cascade qui abritait un repère secret. Derrière le rideau aqueux, un nain conversait avec une elfe bionique.

 — Je t’assure Sodowoman ! Mon arrière-petit-fils peut nous aider à nous venger.

 — Comment en être certain ? Tu le sais autant que moi : l’Ogre surpasse la ferveur de ta verge autant que feu la mienne. À cause de lui, j’en suis malheureusement réduite à me coltiner cette écharpe charcutière ! Quelle infamie !

 — Ne doute pas de tes nouvelles capacités. Tu verras le moment venu ; l’Ogre ne pourra point se désempaler de ton bâton salé.

 — Je l’espère Gourdin l’enchanteur… je l’espère.

 Sur ces mots prononçaient avec doutes, le nain mage se concentra longuement sous la chute d’eau, attendant le moment opportun pour son chibre magique de scinder le voile liquide en deux.

 16h30 ! Et pas d’heure d’hiver cette fois-ci.

 Le mage ramolli croqua dans le dernier kiwi doré terrien. Une érection surdimensionnée, aussi soudaine que spontanée, l’éjecta loin, loin, loin, loin dans les cieux. Alors qu’il filait vers le firmament à une vitesse inquantifiable, Gourdin l’enchanteur criait à Sodowoman de surveiller le signal venant du ciel.

 — Quel signal au juste ? Gourdin, tu as éjaculé trop vite !

 Mais c’était trop tard, le nain était trop haut pour entendre l’elfe s’égosiller.

 — Soit. Je t’attendrai, l’enchanteur. Tu peux en être certain !

 Sodowoman installa une couverture sur une des roches jouant avec le fil de l’eau. Elle s’y coucha, indolente, avant d’entamer la découverte intime de son nouveau corps. La punition de l’Ogre, conjugué à l’opération malgré tout salvatrice de Gourdin l’enchanteur, supprimèrent à jamais sa virilité d’elfe raffiné. Qu’importe ! Un vagin recèle bien des atouts.

 — J’ai un peu de temps devant moi ; je trouverais certainement une solution sur les forums de Docteurssimo.

 Pendant ce temps, Gourdin l’enchanteur pourfendait les nuages de sa turgescence brûlante. Les nimbus s’évaporer sur son passage, découvrant ainsi aux yeux du mage : l’île céleste des Gourgandines. Ses yeux pétillaient d’une luxure insoupçonnée. Le nain aimait plus que tout sodomiser des culs de jouvenceaux vierge de toute verge. Mais les légendes racontaient que, quelque part dans le ciel, se trouvait un havre où la masculinité se voyait banni à jamais, sauf quand l’Actinidia Sacré se devrait d’être arrosé. Habituellement les pluies cyprinelles suffisaient à faire pousser les kiwis dorés. Seulement l’Ogre, en déréglant l’Horloge du Temps pour se jouer de Gourdin l’enchanteur, empêcha la pousse des fruits.

 Il n’en existait désormais plus un seul sur Terre.

 Les vengeurs enculeurs n’auraient plus personnes à fourrer. Un terrible fléau sodomial, une gigantesque Bite de Damoclès pesait sur l’humanité entière. Bientôt l’Ogre et ses acolytes auraient leurs testicules pleins à craquer et la douleur les ferait, inexorablement, vriller.

 Gourdin l’enchanteur anuagit proprement. Autant que son inexpérience le lui permit, bien entendu. Aussitôt habitué au sol vaporeux, le nain se mit en quête des maîtresses des lieux. Son sexe bien en veine lui indiquait la bonne direction. Comme si son gland intelligent flairait d’instinct l’odeur âcre des exhalaisons des divinités nymphiques.

 Il n’eut pas à marcher longtemps. Les gardiennes Shibaris lui tombèrent dessus en un éclair. Et aussi puissant que son braquemart fut, il était impossible à Gourdin de combler autant de fentes à la fois. Les cordes de chanvre glissèrent sur sa peau, des nœuds immobilisèrent ses articulations, et quelques dizaines de paires de main entamèrent de le masturber. Durant des heures, lentement et minutieusement. Jusqu’à ce que le mage fut vidé de toute énergie vitale. Jusqu’à qu’il tombe dans les vapes.

 Sur Terre, Sodowoman, forte de ses nouvelles connaissances, acheta sur la plateforme en ligne Andromaqueue – dont le logo était une flèche allant du A à Queue – des ustensiles un tantinet coquins : un martifouette ainsi qu’un dieu-ceinture. En toute logique, si la publicité s’avérait exact, un dron-âne devrait livrer le colis sous peu.

 — Han Kul ! Han Kul ! eut brait le robanimal volant en approchant de l’elfe bionique.

 Sodowoman réceptionna son dû et déballa instamment le contenu du carton. Le messager était programmé pour ne repartir à l’entrepôt dès lors que le matériel eût été testé, mais la néodame ne put satisfaire cette exigence dans l’immédiat. Alors le dron-âne resta là.

 Quelque part dans les cieux, Gourdin l’enchanteur suspendait à plusieurs centimètres au-dessus des nuages.

 « L’art martial des Shibaris est incroyable. Je n’ai jamais autant joui, même dans le fion d’un puceau. Vivement que je rencontre les reines de ce royaume ! » Songea le nain mage.

 — Il se réveille enfin le fameux pourfendeur d’anus ?

 — On dirait bien ma sœur.

 — Devrions-nous le détacher ?

 — Je pense que nous devrions attendre encore un peu ?

 — Attendre quoi ? Que l’Actinidia Sacré flétrisse ?

 — Que ses bourses soient à nouveau pleines, voyons !

 — Mais, nous n’avons plus le temps ! C’est l’arrière l’arrière-grand-père de Jean-Jacques tout de même. Nous pourrions lui faire confiance pour qu’il ne fasse pas de bêtises non ?

 — Après tout, nous sommes les princesses Gourdindines. Nous pouvons facilement l’occire grâce à nos jets de mouille à haute pression.

 L’ordre de détacher Gourdin l’enchanteur sonna sur l’île céleste. Bien au fait de la menace qui pesait sur lui, le mage s’agenouilla avec révérence devant les triplés.

 — Princesses Gourre, Gant et Dîne, moi, Gourdin l’enchanteur, je m’incline humblement face à vous. Je jure de vous faire allégeance, à présent et à jamais, mais je vous en conjure, vous devez m’aider à sauver le monde ! Pourrais-je m’entretenir instamment avec votre père, le Buc Shibari ?

 — Relevez-vous, nain ! Ordonna Gant.

 Le mage obéit, puis la princesse s’avança vers lui :

 — Expliquez-nous d’abord la raison de votre venu ici !

 — Il n’existe plus aucun kiwi doré sur Terre. L’humanité est vouée à disparaître dans d’atroces souffrances anales ! Il existe sûrement un moyen de faire pousser de nouveaux fruits, non ?

 Visiblement les princesses se regardèrent avec tristesse. Enfin, sans mot dire, Dîne palpa le gros pal du demi-homme. Arborant un sourire carnassier, elle affirma :

 — Gourre vous mènera à Père. Gant et moi-même vous attendrons au pied de l’arbre sacré ; notre cyprine ne suffit plus à la pousse des fruits. Certainement que votre semence nous serait utile. Allez-y, vite !

 Gourre attrapa Gourdin par le gland afin de faire un nœud de chanvre tout autour. Les veines du pénis palpitant grossirent à vue d’œil, mais Gant stoppa net l’érection grandissante du nain en lui donnant un coup de pied bien placé. La semonce fut terrible et le mage se concentra à suivre le rythme imposé par le corps superbe de la plus jeune des sœurs. Il n’en perdait pas une miette, mais il se concentrait pour garder son calme ; l’orgie débuterait bien assez tôt.

 Sodowoman regardait la télévision tandis que de dron-âne broutait non loin de là. L’elfe zappait inlassablement, à la recherche d’un programme intéressant. Finalement, elle tomba sur la chaîne B(z)SM où Jean-Jacques Gourdin interviewait le Buc Shibari. Ils conjecturaient sur les conséquences des méfaits de l’Ogre et invitaient les téléspectateurs à ne pas manger de kiwi jusqu’à nouvel ordre.

 Un terrible danger pesait sur le genre humain.

 — Bon, qu’est-ce qu’il fout le vieux Gourdin ! s’impatiente Sodowoman. Je dois vraiment l’…

 — Han Kul !

 — Hey ! Ta gueule le dron-âne !

 Mais le coursier animal était affolé par une présence oppressante. L’Ogre était là !

 Dans les cieux, Gourdin l’enchanteur s’impatientait. Il pressentait un mauvais présage imminent.

 — Princesse Gourre, sommes-nous bientôt arrivés ?

 — À vrai dire, je crois que je me suis gourée de chemin ; je ne reconnais pas cet endroit du domaine buccal ! Nous devrions rejoindre mes sœurs, surtout que, suis-je bête, père se trouve sur Terre en compagnie d’une de vos engeances.

 — Ah ! Certainement avec Jean-Jacques !

 — Tout à fait, mais pour le moment pressons-nous ! Nous avons perdu trop de temps par votre faute !

 — Ce n’est pas moi qui nous aie perdu, princesse !

 — Ce n’est pas moi non plus !

 — Comment ? s’insurge Gourdin.

 — Taisez-vous ! Je suis une princesse, je peux vous latter les couilles si j’en ai envie !

 La menace imminente fit taire immédiatement le nain et le duo retourna sur ses pas.

 Dans la télévision, Jean-Jacques Gourdin s’évertuait à tirer les vers du nez au Buc Shibari :

 — Quand l’humanité aura l’honneur de fourrer vos filles ? Je vous le répète encore une fois, ce sont de sacrés bombes sexuelles. S’il vous plaît, arrêtez d’éluder la question.

 — Monsieur Gourdin, je vous pris de bien vouloir respecter ma retenue sur le sujet. Comprenez que je ne peux décemment livrer mes filles aux premiers bien membrés venus. J’ai un code d’honneur !

 — Han Kul ! Han Kul !

 — Que crois-tu que j’essaye de faire, bougre de dron-âne ! hurle Sodowoman.

 L’elfe bionique tentait de faire fuir l’Ogre, au pénis rouge à péter, en arrosant l’assaillant à l’aide de la paire de doudounes d’acier à canon mitrailleur intégré par le nain mage. Armée de son martifouette, Sodowoman claquait les lanières de cuir sur le dos nu du géant. Seulement, chaque assaut était invariablement détourné par un petit coup de bite. Le dieu-ceinture qu’elle portait aux hanches ne lui servirait probablement à rien. Quoi que fasse Gourdin l’enchanteur, il fallait qu’il agît rapidement.

 — Han Kul ! Han Kul !

 L’Actinidia Sacré était en vue. Son gland maltraitait par Gourre pressée, faisait affreusement mal à Gourdin l’enchanteur. Mais la simple vision des deux autres princesses, nues et prêtes à agir, combla de bonheur le nain. Sa turgescence rompit le lien de chanvre et le mage dépassa en vitesse la princesse girouette. Son pénis traînait sur le sol vaporeux, mais à mesure qu’il se rapprochait, son sexe se dressait telle la lance d’un chevalier lors d’une joute. La cible ? La fente humide et accueillante de Dîne penchée en avant. C’était sans compter sur les réflexes incroyables de Gant qui attrapa le braquemart au vol.

 — Non, non, mon gros. Tu vas devoir passer entre mes mains d’abord.

 S’ensuivit une séance de torture artisanale. Plus Gourdin approchait de la délivrance, plus Gant s’amusait à refaire tomber la pression. Douée, ça ouais, elle l’était. Le supplice était exquis. Et si l’enchanteur aurait pu rester là des journées entières à subir ses mauvais traitements, il avait un monde à sauver. Alors il écarta d’un coup de verge très dur Gant qui vola sur le côté en rigolant.

 — Haha, il est fin près Dîne ! Bon appétit !

 — Merci Gant !

 Gourdin visa l’anus de Dîne avec son pénis géant et plein d’ardeur, mais les prophéties ne l’entendaient pas de cette oreille. Dare-dare, la princesse dévia le dard explosif vers le fond de son gosier. L’intérieur chaud et humide de la gorge déformée de Dîne posséda un pouvoir particulier : elle pouvait faire jouir n’importe quel enculeur.

 Un geyser albâtre et collant projeta la princesse à mille lieues. L’éjaculation fut phénoménale et Gourdin ne pouvait s’empêcher de râler de plaisir :

 — Hmmmmmmmmmmmmmmmmm, hmmmmm, hmmmmmmmmmmmmmmmmmm arhhhhhhhhhhhhh, hmmmmmmmmmmmmmmmmm………………… pendant de longues heures !

 Si bien que l’arbre fut arrosé abondamment et déjà, des kiwis dorés poussaient. Le monde fut sauvé.

 Néanmoins, il restait encore une personne qui avait le feu au cul.

 — Han Kul !

 — Mais merde ! Pas le mien, le sien ! Fustigea Sodowoman envers le dron-âne.

 Accueillant la douleur comme elle se devait, l’elfe bionique, contre toute attente, fut prise d’un accès de plaisir incontrôlé. Un jet de cyprine brûlant s’échappa de son vagin avec une puissance démesurée. Droit sur l’œil unique de l’Ogre.

 Aveuglé par le liquide bouillant, le géant tourna sur lui-même tandis qu’une pluie immaculée tombait à verse.

 — C’est le signal de Gourdin !

 Sodowoman s’élança aussitôt en direction du cul de l’enculeur malfaisant, la bite en plastique de son dieu-ceinture bien miré. À toute allure, l’elfe s’enfonça dans le fondement de l’Ogre. Éprit d’une douleur intenable, il allait mourir.

 — Comment t’appelles-tu, toi qui auras su m’occire ? demanda-t-il.

 — Woman. Sodowoman.

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