1

Une minute de lecture

Merde alors. J’y retournerai toujours. Voilà
bien longtemps que j’y suis enfermé. Mon gardien
c’est le temps, et le jour où on trouve la clé
du temps, faut m’appeler, hein. J’ai dit merde alors.

Vous, là, sous vos châteaux de jade – oui, vous, faquins
diamanteurs ! Ne faites donc pas semblant de
rien voir. Moi, je vous ai vus sous l’oeil de Sélène
et ma lunette a pris en chasse un troupeau vert.

J’ai plus d’égrégore dans ma sacoche en fonte.
Coup de jus dans les cieux. Les dieux portent toujours
un bleu de travail, je sais la mécanique…

Un de plus, un de moins. Colonnes noires. Poix.
J’ai beau crier sans fin la musique se meurt.
Alors, finalement, j’y retournerai bien.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Joachim Jund ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0