La suite, la suite, la suite !

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Et allez les fesses étaient massées, ma parole, il devait être kiné ce mec !

c'était bon, mmmm, j'en frissonnais de plaisir !

il s'attaquait aux jambes, aux cuissses, il évitait soigneusement les parties biafinées, un génie du massage . Je le regardais à la dérobée, ce géant aux larges épaules et aux yeux brillants de désirs.

j'étais belle, je le savais, je le voyais dans son regard gourmand,

Ces larges mains aux ongles manucurés étaient d'une dextérité et d'une douceur extraordinaire; d'une simple pression de ses pognes battoirs, il aurait pu me broyer une jambe. Je sentais des picotemments et des sensations inouïs, comme si des millions de papillons s'étaient posés sur mon corps.

Son short de bain était déformé par une énorme bosse que je lorgnais avec cupidité. je n'en pouvais plus, il fallait que je libére le génie de la lampe, je passais une main dans son dos et l'attirais vers moi. Avec les dents et une main, je défis le noeud de marine qui fermait son caleçon. De l'autre main, je descendis la piéce de tissus inutile et gênante. il s'en débarrassa d'une ruade. Ses muscles des jambes se tendaient et se détendaient alternativement. Il était comme une statue grecque bien charpenté, peu poilu et dur...de partout. j'eus mon premier petit orgasme....Mais je le pressentais, un autre plus grand, plus vaste....qui venait de plus loin, du plus profond de ma mer intérieure, montait...montait. Je le contenais à grand peine. je dûs recourir à toutes les ruses de la sophrologie pour l'éloigner momentanément. Rien n'y faisait, il recula un peu...mais je le savais, il allait bondir de sa cachette,de mon moi le plus profond d'un instant à l'autre.

Son sexe m'apparut alors, énorme, gonflé de vie et de séve. J'entendais son souffle, il était plus saccadé. Ses mains tremblotaient aussi, elles étaient moins légéres.

Avec ma petite langue rose je dessinais des arabesques sur son énorme obélisque. Je suivais une veine avec mon organe préhensile. Arrivé au sommet de cette énorme totem, je l'enfournais dans ma bouche humide. Je bavais énormément, je suffocais, m'étranglais tant il était imposant.

il gémissait de plaisir, ses doigts avaient quittés le galbe de mes fesses et l'intérieur de mes cuisses. Ils exploraient désormais des parties de mon anatomie plus cachées. Son index plus intrépide que ses fréres c'était introduit dans ma fente humide et cherchais à taton mon clitoris.

J 'ouvris alors la bouche et abandonnais ma fellation pour dire d'une voix rauque:

  • Passons aux choses sérieuses maintenant !

Je léchais sa verge encore une fois,l'abandonnais comme à regret et me dégageait de lui. Je pivotais, mes hanches, me levais, me pressais contre lui à nouveau et l'embrassais pour la premiére fois; un baiser fougueux, passioné. Ma langue tournait avec la sienne, mes dents mordaient ses lêvres. Alors qu'il ne s'y attendait pas, je le poussais sur le lit. Décontenancé il tomba sans se défendre. Je le rejoins aussitot et le chevauchat gaillardement, fiére comme une amazone.

J'étais John Wayne, Luky Luke chevauchant Jolly Jumper...Je lançait ma monture au galop. Elle ne put faire que quelques mêtres, mon corps tout entier l'ensérrait....je ne cherchais plus à le retenir désormais ce monstrueux orgasme qui devastait mon corps tout entier...Je gémissais , hurlais comme une folle, le pauvre j'avais dû lui percer les tympans. Je tremblais comme une feuille d'automne berçée par une bise de novembre...Je pesais de tout mon corps sur le sien.

Je comprenais cette phrase de jonny Halliday:

Quand mon corps, sur ton corps

pése comme un cheval mort....

Alors qu'il m'inondait dans un dernier va et vient, je fermais les yeux, les jambes en compote, le corps mou, trempée autant en dehors qu'en dedans, le souffle court.

Aprés un trés long moment, je me dégageait enfin de lui, m'accoudais, et toujours à califourchon sur mon canasson, avachi lui aussi, je lui chuchotais alors dans le creux de l' oreille....

  • J'aimerais que tu aille chercher deux pizzas au marchand en bas. J'ai une faim de loup. Je fais une petite salade et j'ai une bouteille de rosé dans le frigo. Cet aprés-midi, on continue les galipettes. Je ferais un café noir et corsé. Ah oui! pas de dessert, mon dessert ce sera toi ! Je te le promet, tu ne sortiras pas d'ici vivant, ou alors en rempant comme un G I....lors de son ultime bataille....demain matin trés tard....

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