Rouille

Les fenêtres ouvertes à la bise matinale

Je disperse ma cendre à rêves obscurs et durs

C'est un peu de folie moins l'ennui que j'endure

Que je voudrais apprendre à ma vie qui s'étale

La souffrance accompagne le désir refréné

Quand l'âme en apocope devient un lion en cage

Raccourcie à ses angles ne peut tourner la page

Laissant tout son courage enfermé à deux clefs.

Les fenêtres ouvertes à l'ensuqué mi-jour

Je rumine ma colère contre les vagues-à-l'âme

Herbivore esseulé ignorant chaque lame

D'une mer étouffée par un esprit trop lourd

La déprime a déteint sur ces yeux invisibles

Puisque seul à les voir le miroir s'est brisé

Le reflet s'en est vu affadi de regrets

Et mon corps se replie, un futur illisible.

Les fenêtres fermées à la nuit crépuscule

Je dépose mon cerveau dans le nid des chagrins

Farandoles opprimantes apportées par l'embrun

D'une vie qui s'enrouille et s'enroule en iule

Éclairé par Morphée souventefois cruel

Timidement l'esprit ose s'attendre à rêver

De ces rêves lucides espérée panacée

Mais le matin revient découpant ses deux ailes.

AutobiographiePoésiechagrindéprimesolitude
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