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-Ah, je n'ai jamais aussi bien mangé, cher Érick ! Vous exclamez-vous sans flatterie. Je parie que c'est toi-même qui as pêché ces fruits de mer.
-Euh, oui, avoue-t-il. Mais c'est ma sœur qui a préparé les sauces.
-Ne fais pas ton modeste, Érick ! Intervient Iguana. Et montre un peu tes aquarelles à notre ami Elbrelax.
-Ah, tu lui as raconté ? Se rengorge Érick devant sa sœur.
-Peu importe ! Dites-vous. Je vois, sur tous les murs de ta salle à manger, Érick, ces bateaux, ces ports, cette mer, ces vagues, cette écume, cette houle, ces fleuves, ces deltas, ces mouettes, ces...
-Assez de compliments ! Vous interrompt-il. On dirait que tu voudrais acheter mes peintures. Mais comme tu les vois sur les murs de chez moi, cela équivaudrait à acheter ma demeure. (Iguana commence à glousser dans un coin).
-Explique-moi au moins : ces œuvres d'art s'appellent-elles aquarelles parce qu'elles représentent la mer et l'océan sous toutes leurs formes ? Aquarelles comme aquatiques ? Demandez-vous naïvement.
-Mais non, enfin ! On voit bien que tu es de la montagne ; on les appelle aquarelles car ce sont tout simplement des peintures à l'eau, et non à l'huile, comme les sardines que nous venons de manger, vous explique-t-il, tandis que vous êtes pris tous les trois d'une hilarité générale.
Au bout de quelques minutes, vous, Elbrelax, êtes intrigué par une sorte de petite sculpture bleue posée seule sur un guéridon contre le mur de la salle à manger. Si vous vous intéressez à cette espèce de coquillage en forme de tube (apparemment, un très bel objet de décoration), rendez-vous au paragraphe 307. Sinon, retournez au paragraphe 306.
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