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Les jours passent, et les semaines... (Bien sûr, que vous ayez bu ou pas une dose de la potion du lutin après votre pêche, votre score en Endurance remonte à son niveau maximal). Et toujours ce fichu brouillard, cette fichue absence de vent. Un des deux matelots possède une sorte d'harmonica et tente de réconforter le reste de l'équipage, mais ses talents, tout réels qu'ils sont, ne semblent guère écoutés que par votre chien-loup. Les réserves de nourriture s'amenuisent petit à petit, Tolkien vous indique discrètement :
-Le sortilège jeté par les sirènes n'a pas la capacité de durer aussi longtemps, et c'est plutôt une bonne nouvelle pour nous tous.
-Comment, Tolkien ? Protestez-vous.
-Il y a de l'Akoryce dans l'air. Seule sa magie d'elfe-roi sanguinaire serait capable de nous causer autant de nuisances. Et s'il essaie de nous affamer, c'est qu'il déploie toute son énergie de monarque pour nous empêcher d'arriver à destination. J'ai comme un pressentiment que d'ici une semaine, même pas, nous croisions un navire de guerre. Et que cette rencontre ne serait certes pas une coïncidence. Mais voyez, j'en ai perdu le compte des semaines où nous naviguons, toutefois je crains fort que vous soyez obligé de redescendre à la pêche une deuxième fois. Seriez-vous prêt ?
-Oui, Tolkien.
-Merci, moussaillon. Je vois que je n'ai pas surestimé votre valeur, quand je vous ai connu.
-Bon, « À l'estrapade ! », comme vous dites.
Rendez-vous au paragraphe 252.
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