-Tu ne sais pas nager, toi, le pourfendeur de minotaures ? Dis, tu te moques de moi ou quoi ?
-Mais c'est vrai ce que je te dis ! Protestez-vous. Je n'ai pas passé mon enfance à la mer, moi !
(Il vous faut deux bonnes minutes pour convaincre votre interlocuteur). Puis :
-C'est bon, je te crois. Écoute : ma nièce termine bientôt son brevet de sauvetage en mer. La Natation, c'est son métier. Elle s'appelle IGUANA. Va la voir demain de ma part, elle ne te demandera pas trop cher. Et ne te tourmente pas pour le maillot de bain, elle t'en donnera un à ta taille, gratuitement. (Si vous avez déjà acheté un maillot de bain, vous avez gaspillé une guinée (ou trois, selon le cas) pour rien. Mais cela n'est pas bien grave).
Si vous avez déjà trouvé une auberge, vous pouvez retourner, maintenant, au paragraphe 207 (ou bien au 187 si vous n'avez pas encore rencontré l'elfe-lion, et si vous désirez faire sa connaissance maintenant). Sinon,
-Et si je passe ma nuit dans cette auberge, cela coûte-t-il beaucoup ?
-Cette taverne ne fait pas hôtel. Mais mon épouse et moi sommes assez riches, nous te fournirons le gîte et le couvert, s'il le faut, pour un prix forfaitaire de cinq guinées par semaine, pour une ou deux semaines. Nous serons très honorés d'héberger le vainqueur du minotaure. Ce n'est pas toi qui iras repeindre les murs.
-Repeindre les murs ?
-Vomir dessus, si tu ne connais pas l'expression.
-Oh merci !
Il vous indique comment trouver sa demeure (note de l'auteur : au paragraphe 211 ; si vous acceptez d'être logé chez lui, notez bien le numéro 211 sur votre feuille d'aventure), pas très loin de la banque. Déduisez cinq guinées de vos richesses. Si jamais vous n'êtes pas encore passé à la banque, il veut bien ne pas être payé tout de suite. Mais notez bien qu'une fois venu le soir, après être passé par ce commerce (heureusement, « le crédit du roy » est ouvert aujourd'hui jusqu'à huit heures du soir), il vous faudra bien défrayer ce brave couple. Puis il s'en va discrètement.
Retournez au 187.