Vous parcourez quelques centaines de pas à travers des rues plutôt bien pavées, bien famées.
Certaines font voir un quartier tantôt habité par d'opulents citoyens, d'autres montrent des commerces de toutes sortes. Les habitants parlent la langue de votre enfance, sans accent particulier. Vous arrivez enfin au palais du roi Agamemnon, coquet encore qu'un peu petit comparé à ce que vous avez pu imaginer. Un soldat qui en garde l'entrée vous questionne :
-Oui, bonjour Monsieur, vous demandez audience ?
-Euh... Oui, enfin, pas exactement, je voulais surtout féliciter notre roi pour le pont qui m'a permis de venir sans encombre jusqu'ici, quoique je ne le connaisse que par les leçons de géographie que j'ai apprises enfant à Mycènes.
-Pour pénétrer dans l'enceinte du palais, il faut ou bien avoir une bonne raison de rencontrer le roi, ou bien être possesseur d'un laissez-passer, ou encore payer une guinée pour une leçon d'escrime à fleuret moucheté. Regardez ces guerriers d'élite qui s'entraînent là-bas, tout être humain a le droit d'espérer en faire partie.
(Si vous avez un laissez-passer, rendez-vous au 195 (INTRIGUE). Si vous possédez au moins une pièce de cette monnaie locale (la guinée), allez au paragraphe 185. Sinon, vous pouvez faire un petit tour à la banque, au paragraphe 170 (la première fois), au paragraphe 157 (si vous y êtes déjà allé), ou revenir au 156 et chercher une autre destination dans la ville d'Homère).