Le capitaine, après avoir laissé quelques consignes à ses soldats, vous mène un peu à l'écart du groupe, et vous déclare :
-Je n'ai encore jamais vu un guerrier de votre valeur, d'où venez-vous ? Et surtout, voulez-vous faire partie de la garde d'élite de notre roi ? Je crois deviner votre nom : « Elebrasque », ou quelque chose comme ça ?
-Elbrelax, corrigez-vous. Mais, mon capitaine, je ne suis pas guerrier de profession. Je suis un simple aventurier, élevé à l'orphelinat de...
-N'en dites pas plus, vous interrompt-il. Tout le Péloponnèse vous connaît par cœur. C'est bien vous qui avez vaincu le minotaure ?
-Oui, rougissez-vous de fierté. Je n'ai encore jamais été au comté d'Homère, aussi voulais-je y voyager.
-Je vous ai bien observé pendant que vous entraîniez contre Aramis, vous êtes vraiment très fort, pourtant votre façon de vous battre est quelque peu bizarre. Regardez cette estocade que je vous porte par surprise avec ma rapière. Si vous n'aviez pas de heaume, votre tête serait déjà dans un piteux état ! Ne voulez-vous pas échangez votre arme d'attaque contre une arme perçante certainement plus efficace ?
-Pour rien au monde, mon capitaine. Je ne me séparerai jamais de mon fléau d'armes ni de mon bouclier MITHRIL !
-Il ne faut jamais dire « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau », vous répond machinalement le capitaine. Je suis persuadé qu'il y a des cas où votre armement actuel serait insuffisant pour venir à bout de votre adversaire.
-Et quels cas, mon capitaine ?
-Euh... Attendez, laissez-moi réfléchir... Tenez, comment voudriez-vous combattre un requin avec votre fléau d'armes ? Votre pire ennemi serait l'eau, qui ralentirait fortement chaque coup porté. Jamais un requin, ou tout autre monstre aquatique, ne viendrait à la surface de l'eau, pour vous donner le plaisir de l'assommer !
-C'est vrai, j'y réfléchirai. Reconnaissez-vous.
(Les armes que vous possédez actuellement, l'une contondante, l'autre de défense, ont été acquises ici ou là lors de votre quête contre le minotaure, ou dans la caverne de celui-ci, après un combat héroïque contre ce monstre. Votre récente aventure, où vous avez maintes fois frôlé la mort, vous a rendu bien plus fort au combat que vous n'étiez quand vous avez quitté le moine le jour de votre majorité. Notez bien, sur votre feuille de personnage, votre HABILETÉ MAXIMALE : 12 (à mains nues), +5 (soit dix-sept) avec votre fléau d'armes MITHRIL (blessure infligée à tout adversaire non pas 2 points mais UN DÉ DE POINTS), +1 (soit 18), avec votre bouclier fabriqué également en MITHRIL). Ce dernier, rappelons-le, possède une pointe tout à fait spéciale, fabriquée par des Nains, pointe qui vous permet, chaque fois que vous serez perdant dans un assaut de tout combat de corps-à-corps, quel que soit votre adversaire, de tenter votre chance si vous le désirez. Si vous êtes chanceux, comme précisé au début du livre, vous perdez UN point de chance, mais cette pointe infligera UN point de blessure à votre adversaire (bien sûr, si vous êtes malchanceux, la pointe de ce bouclier sera inefficace pour cet assaut, mais votre score en chance GAGNERA un point).)
-Allez faire un tour en ville, le temps que vous voudrez, après quoi, revenez au palais, en montrant ce laissez-passer que je vous donne, je suis persuadé que c'est notre roi Agamemnon lui-même qui serait ravi de vous rencontrer. (Note de l'auteur : notez bien, sur votre feuille d'aventure, le laissez-passer que vous donne le capitaine ; quand vous le désirerez, que ce soit maintenant ou bien le plus tard possible, vous pourrez vous rendre au paragraphe 195 (INTRIGUE)).

Armure éventuelle   Endurance, Maximale autant que courante

   Pas d'armure      25

   Armure en cuir      31

   Cotte de mailles     37

   Armure à plaques    43

   Armure Mithril      50