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-Nos amis les animaux ne sont pas admis à l'intérieur de la banque, vous avertit le banquier dès que vous entrez dans son établissement.
-Basic, reste ici, s'il te plaît.
-Waouh ! Proteste votre chien.
-Dites, je n'ai jamais vu d'aussi gros chiens, ajoute son épouse, avant de faire un bref signe à son conjoint.
-Ah, c'est pour ouvrir un compte ?
-Waouh ! Recommence Basic.
-Mais oui, comme vous voyez, mon chien sait compter jusqu'à 2. Je compte...Euh...
-Dites, on n'est pas au cirque ! Proteste un client énervé. Alors, à la queue, comme tout le monde !
-Non, je voulais dire : « Je désire en faire un chien savant »
-Waouh ! Renchérit votre compagnon.
-La réponse est la même, crétin, et si t'es pas content, j'te provoque en duel à la...
-À la rapière ? La masse d'armes ? À l'épée ? Au poignard ? Au sabre ? Au fleuret ? À la bola ? À.… (dites-vous en fermant lentement votre poing et en le reculant sur la hanche, alors que vous exagérez un peu vos compétences d'escrime).
-Euh... À la belote (fait-il en reculant, tout intimidé).
-Messieurs, supplie le couple de banquiers, pas de bagarre ici, s'il vous plaît. Vous le savez pertinemment, tout duel est interdit depuis un an par Agamemnon, roi du Péloponnèse. Mon lieutenant (dit le mari), venez vers le couloir de droite, que je vous aide à faire vos comptes de ce mois.
-Tandis que je m'occupe de vous, cher Elbrelax. Venez par là (Basic, votre chien-loup, est allé pisser dehors).
-Tiens, madame la banquière, comment connaissez-vous mon nom ? (Lui demandez-vous à peine surpris, devinant sa réponse, en la suivant dans une pièce discrète).
-Votre victoire sur le minotaure a fait de vous le héros de Mycènes, et une bonne renommée se répand facilement dans notre royaume. Voulez-vous ouvrir votre sac à dos ? Attention ! Regardez cette petite déchirure sur le fond. Mais ? Quelles sont ces petites pièces ? Bonté divine ! Vous êtes le fils du roi ? Le bijoutier d'Homère, déguisé en simple citoyen ?
-Non, j'ai trouvé ces trésors dans après mon duel contre le minotaure, annoncez-vous fièrement, tandis qu'elle compte, une par une, un par un, vos écus, vos ducats, vos pierreries... Au bout d'une demi-heure, éberluée, elle évalue à 170 (cent soixante-dix) guinées votre fortune.
-Tiens, je ne connaissais pas cette monnaie.
-La guinée est la monnaie du comté d'Homère, de notre ville, si vous préférez, annonce-t-elle, amusée de votre ignorance. Mais vous pouvez tout à fait refuser la transaction, et garder votre fortune. Mon mari et moi sommes des banquiers, pas des voleurs !

Vous pouvez refuser la transaction, et retourner au paragraphe 156 pour choisir une autre direction. Bien sûr, vous pouvez, à tout moment de votre séjour dans la ville d'Homère, changer d'avis, et revenir à la banque pour troquer votre fortune durement acquise (ou plutôt la petite part de cette dernière, que vous avez emportée avec vous) contre 170 pièces de la monnaie locale. Le soldat (puisque le banquier l'appelle « mon lieutenant ») qui a un si mauvais caractère ne sera plus là (à la banque) pour vous ennuyer). Que ce soit oui ou non, revenez maintenant au 156 (ou 174, si vous vous êtes déjà fait des amis au cabaret), ou autre cas, si le paragraphe ou vous étiez vous a impérativement fait venir (ou revenir) ici.

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