Similitude entre un grand-père et son petit-fils.

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La fenêtre filtrait légèrement la lumière du soleil. Ulysse venait d'ouvrir les yeux, son horloge murale à l'effigie de Donald lui indiquait qu'il était déjà plus de dix heures. Cela l'étonna quelque peu, car d'ordinaire sa mère le réveillait toujours à huit heures précises. Cette dernière estimant que son fils ce devait d'être un lève-tôt, même durant les vacances d'été.

Ulysse traina son corps repoussant d'adolescent malingre hors du lit. Il appela sa mère tout en se rendant dans la cuisine, mais aucun signe de vie de la part de cette dernière. Il vit toutefois un petit papier collé sur la porte métallique du réfrigérateur. Bien entendu, Ulysse reconnu immédiatement l'écriture de sa mère. Elle expliquait sur ce papier qu'elle avait dû partir en catastrophe à la maison de retraire, car papi s'était encore une fois coincé le pénis dans une bouteille d'eau gazeuse. Après avoir lu le mot de sa mère, Ulysse poussa un grand soupir, il aimait beaucoup son grand-père, mais il ne comprenait pas pourquoi le vieil homme faisait des choses aussi stupides.

L'adolescent profita du fait que sa mère soit absente pour faire bouillir en sachet entier de pâtes. Car au grand désespoir de tout son entourage, il était un fan inconditionnel de cet aliment, si bien qu'il en mangerait tous les jours s'il le pouvait. Voyant que son "petit-déjeuner" prendrait quelques minutes à cuire, Ulysse se munit d'un gant pour faire sa toilette en attendant. Il passa le gant sur son visage disgracieux et repensa de nouveau à la bêtise de son grand-père. En effet, Ulysse essayait tant bien que mal de comprendre ce qui pouvait bien y avoir de si excitant à foutre son sexe dans une bouteille. Lorsque cette réflexion le traversa, ses yeux se posèrent sur la grande bouteille de Cristaline posée sur le plan de travail. Et sans surprise, il ne lui trouva rien d'attrayant.

Seulement, une fois qu'il eut terminé de se nettoyer le visage, il contempla longuement le gant qu'il tenait toujours en main. Il devait bien admettre que la texture de l'objet était assez agréable, mais il chassa rapidement cette idée de sa tête. Ce n'est que lorsqu'il prit conscience que ses pâtes étaient enfin cuites, et prêtes à être dévoré qu'un éclair de génie le traversa.

Ulysse s'arma d'une vieille cuillère en bois qui trainait pour mettre quelques pattes dans son gant de toilette encore humide. L'objet en question en était tellement rempli qu'il menaçait de craquer à tout moment. Il sentit alors que l'odeur des pattes au beurre avait réveillé sa virilité. Ulysse retira rapidement son pantalon, et son caleçon sur lequel étaient resté quelques traces de pneus. Son sexe était complètement dressé, et il aimait voir les drôles de veines qui se séparaient en deux à plusieurs endroits de celui-ci. Et c'est donc sans aucune gène que l'adolescent rentra délicatement son braquemart dans le gant dégoulinant de pattes.

Dans un premier temps, il se retira vivement et hurla à la mort, n'ayant pas pensé au fait que les pâtes seraient encore chaudes. Mais une fois ces dernières un peu refroidies, il retenta le coup. Et cette fois-ci, il fut gagné par une immense sensation de plaisir. Plaisir qui était bien plus intense que celui qu'il se procurait habituellement seul à l'aide de sa main droite. Les pâtes prisonnières du gant frottaient contre sa virilité et lui donnaient l'impression de pilonner des entrailles toutes chaudes. Plus il donnait des coups de reins puissants, et plus le nombre de pâtes qui tombaient du gant augmentait. Si bien qu'au bout d'un certain temps, le carrelage de la cuisine était jonché de pâtes dégoulinantes de beurre froid et de liquide pré séminal. Toutefois, Ulysse se fichait bien de salir la pièce, il était bien trop absorbé par ce plaisir divin qu'il sentait grandir de plus en plus dans son bas-ventre. En réalité, il n'arrivait même plus à réfléchir correcteur, sa vision devenait de plus en plus floue, et ses jambes n'arrêtaient pas de trembler violemment. Il n'essayait même pas de masquer ses gémissements qui se faisaient de plus en plus sonores. La seule pensée un minimum cohérente qui lui effleura l'esprit fut "dommage que maman n'ait pas racheté des carottes, j'en aurais bien mis une dans mon cul".

Finalement, le plaisir d'Ulysse arriva à son paroxysme lorsqu'il vit des lumières blanches danser devant ses yeux, et qu'il sentit tous ses muscles se contracter. Et c'est sans surprise que son pénis lâcha la purée dans le gant plein de pâtes. Lorsque cela se produisit, la bouche du garçon s'ouvrit toute seule pour hurler bien fort :

- Papi !!!

Une fois cela fait, Ulysse tomba à genoux en plein sur le carrelage à présent souillé. Et bien qu'il n'avait pas l'intention pas se vanter de son acte auprès de ses copains, Ulysse était certain qu'il s'agissait là du meilleur orgasme de toute sa vie. Il demanda soudainement pardon à son grand-père d'avoir douté de lui, ajoutant qu'il comprenait à présent pourquoi il mettait son pénis dans des endroits non prévus à cet usage. Et il se jura que la prochaine fois qu'il rendrait visite au vieil homme, il lui proposerait son gant de toilette.

Fin.

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