J'ai le temps, as-tu le temps, nous n'avons pas le temps ...

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Notes de l’auteur : Alors c'est donc là que je m'étais arrêtée à écrire : en vous invitant à voyager et puis : "plus rien" ! Il n'est jamais trop tard pour se rattraper, n'est-ce pas ? (mais où est donc le smiley qui croise les doigts !? ;) Bon, pour ceux qui passeraient encore par ici : voici la suite de nos histoires philippines. Pour rafraîchir la mémoire : en février 2017, après maintes péripéties contées dans le livre "appelez-moi seigneur patate", nous signions pour l'achat d'un terrain sur l'île de Siquijor. Commençaient alors pour nous d'autres aventures particulières ...

                           Siquijor, « après le mois de février 2017 »

 L'achat du terrain clôt un premier chapitre de notre vie sous les tropiques.
Un premier chapitre ou un premier lot de chapitres.
Le temps est toujours le nerf de la guerre. Entre notre arrivée et l'achat du terrain, quatre mois à peine se sont écoulés. Nous avons pourtant la sensation d'en avoir vécus beaucoup plus.

 La mesure du temps s'emballe-t-elle sous ces latitudes ? La vie passe-t-elle plus vite lorsque l'on s'en approprie les reines ? Sommes-nous montés dans une machine à accélérer le temps ? À accélérer la formation de rides, très certainement !

 Car nous sommes excités, mais nous sommes fatigués. Même Patras a pris du poil blanc. Et nous, nous sommes un amas d'émotions diverses, avec les rides comme témoins. Nous sommes soulagés d'avoir trouvé un terrain. Nous trépignons de rentrer dans le vif du projet. Mais nous avons aussi besoin de repos.
Sauf que le temps nous est compté ...
Car dans notre cas, plus que jamais, le temps est de l'argent. Chaque jour qui passe, notre budget diminue, et, en tant que parfaits novices, notre business plan est boiteux (pour autant qu'il en existe un, de business plan). Nous en avons gribouillés beaucoup, dans des pages de carnets, sur des documents informatiques, feuilles de calcul, traitement de texte, pages vierges de journaux de bord, dessous-verres, ... En fait pour être sincères, pour tout business plan nous avions la fierté d’avoir mis de côté de l'argent, et l’illusion de pouvoir monter en un claquement de doigts notre projet là-bas.

 Un claquement de doigts.

 Sauf que moi, je ne sais pas claquer des doigts !
Et le Zozo, lui, les claque trop fort ...
... Alors qu'à l'achat allaient succéder les travaux, les plans à dessiner, les permis à demander, les permis à obtenir, les équipes à former, les ..., les ..., les ...
Le tout dans un environnement sensiblement différent à celui que nous connaissons ...

 Heureusement, dans cette entreprise, nous ne nous sentions ni seuls, ni isolés. Nos nouveaux amis étaient tous dans une démarche similaire, ou étaient passés fraichement par là, si bien que nous ne manquions ni de conseils ni de confidents.

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