Chapitre 69 - Week-end avec Tsela – Jeux nocturnes multiples.

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Jour 54 (semaine 8 – vendredi) soir

### Ninah ###

Heureusement que Benjamin et Zakpa m’accompagnaient pour porter les victuailles. J’avais vraiment refait le plein des réserves ! On était passés par le supermarché pour les produits surgelés que Pierre aimait, les conserves de produits européens, le savon pour la lessive avec la lavande. Au rayon boucherie, il y avait quelques beaux morceaux de viande que je pouvais congeler. Pierre n’était pas un grand mangeur mais il aimait de temps à autre un bon morceau en rôti, que je pouvais resservir froid en tranches fines avec des crudités. J’avais aussi acheté deux nouvelles chemises, car en repassant j’avais remarqué que certaines commençaient à être sérieusement usées. Je les mettrai encore dans ses bagages pour la mission mais ce serait la dernière fois. Nous étions aussi passés par le marché traditionnel pour tous les légumes et les « vitamines » pour Pierre. Je voulais qu’il bande dur, lorsqu’on fera l’amour ! Puis, j’avais vu chez une vieille marchande cette petite robe qui me laissait les épaules à découvert, elle n’était pas chère, sans doute une fabrication locale ! Comme Pierre me payait bien au-delà de mon salaire de la société, je pris la robe avec mon argent. J’étais certaine que Pierre apprécierait.

En rentrant dans la villa, je fus surprise de voir Amina et Tsela qui se proposèrent de m’aider à tout ranger.

– Non Amina, je préfère ranger tout moi-même ! Maintenant que j’ai repris du service, je suis à nouveau maîtresse de mon domaine !

– Oui, Ninah mais Pierre a autorisé Tsela à rester avec nous pour ce week-end et on voulait te donner un coup de main.

– D’accord, rangez les bouteilles de bière et de vin dans la réserve. Et puis dressez la table pour le repas de ce soir. Amina, tu vérifieras aussi si tout est en ordre dans la deuxième chambre pour accueillir Tsela !

Je ne voulais pas suggérer qu’elle dormirait avec Amina, en tout cas pas question qu’elle vienne espionner la chambre de Pierre, je trouverai bien un moyen pour barricader la porte de la chambre principale avec la clé.

En voyant évoluer Tsela, Je trouvai que cette fille n’avait aucune pudeur ! Se promenait-elle ainsi au bureau ? Dans ce cas, je peux m’imaginer que Pierre devait bander dur ! C’est à peine si ses seins ne sortaient pas de son corsage ! Voulait-elle coucher avec Pierre ? Ou cherchait-elle les caresses d’Amina seulement ?

Encore heureux qu’elle me respectât, je suppose qu’elle avait compris que Pierre était mon amant, moi je dirais même mon mari ! Mais ça, c’était uniquement dans la confidentialité de sa chambre.

J’avais tout rangé et préparé le repas du soir lorsque j’entendis Pierre entrer et je fus très heureuse qu’il vint directement m’embrasser dans la cuisine avant de s’enquérir des deux filles qui parlaient dans le bureau.

– Bonsoir, ma gazelle, Comment fut ta journée ?

– Très bien Pierre, Benjamin et Zakpa m’ont bien aidé. Je suis contente d’avoir pu refaire les réserves, les magasins sont à nouveau bien approvisionnés mais les prix ne font que monter. Maintenant certains produits ne sont plus disponibles si on ne peut pas payer en dollars. Heureusement que tu es un expatrié et que tu disposes de cet argent. Pierre, j’ai fait très attention, car les produits d’importation sont parfois hors de prix, mais si je ne trouve pas des produits locaux…

– Ninah, ne t’en fait pas, je sais que tu es très économe ! De toutes mes années en Afrique, tu es la seule à qui je confie de l’argent sans demander des comptes lorsque tu achètes, mais tu me donnes toujours tous les justificatifs et tu veilles sur mes économies comme une véritable trésorière du ménage !

– Merci Pierre, pour ta confiance, mais c’est normal et maintenant encore plus qu’avant ! Tu as sauvé ma vie, je t’appartiens désormais, tu es mon maître, mon amant et tu es la personne qui m’importe le plus. Tout ce que je peux faire pour ton bonheur, je le ferai !

– Viens, donne-moi un gros baiser ! Puis je vais voir ce que fabriquent les filles dans mon bureau.

– D’accord mais la tenue de Tsela m’intrigue. Est-ce normal qu’elle se promène ainsi au bureau ? Dans quel but montre-t-elle ses seins ?

– D’après Amina, elle veut coucher avec elle. Mais je me méfie, elle prétend ne pas aimer les hommes. Je sais que les femmes Lulua sont dominatrices mais je demanderai à Amina si elle en sait plus à ce sujet.

– De toute façon, ce soir je verrouillerai la porte de ta chambre, je ne veux plus qu’elle vienne nous espionner. Mais que vas-tu faire avec elle durant ta mission ?

– Rassure-toi, je la garderai à distance !

***

### Amina ###

Ninah était vraiment redevenue elle-même, j’étais heureuse pour elle. Elle avait retrouvé Pierre, la villa, sa cuisine et son désir de gérer le quotidien de Pierre.

J’eus quand même l’opportunité de demander à Tsela, de corriger son comportement vestimentaire. Je ne voulais pas qu’elle se promène en tenue provocante devant Pierre et Ninah. Pour Pierre c’était inconfortable (vu qu’il bandait trop facilement à la vue d’un sein) et pour Ninah, cela suscitait de la jalousie.

Tsela comprit aussi que tant qu’elle était en période probatoire elle avait intérêt à prendre un profil bas.

Depuis l’hospitalisation de Ninah, Pierre était aux petits soins pour sa servante, ma coépouse. Elle seule pouvait calmer les pulsions sexuelles de Pierre et permettre que je sois toujours vierge ! Plus je côtoyais Ninah, plus je me rendis compte, qu’elle avait des qualités au-delà de pas mal de filles avec une formation basique en cuisine.

Bientôt deux mois que Pierre était à Kinshasa, elle était tombée amoureuse de son patron et j’étais convaincue que ses sentiments étaient sincères. D’accord, le passage de Brigitte avait facilité le sexe, mais Pierre était ensorcelé par Ninah et par moi. Je ne pouvais nier qu’à nous deux, on tenait Pierre en notre pouvoir. Je serai la seule à porter ses enfants et cela me chagrinait, j’aurais tellement aimé qu’il eut des enfants de nous deux.

Restait Tsela ; cette fille avait un problème de sexe ! Je n’étais pas très rassurée concernant son comportement futur, spécialement durant la mission difficile de la semaine prochaine. D’accord c’était sa région, mais le manque d’infrastructure de logement, de routes, des aéroports abandonnés, l’insécurité latente, étaient des obstacles qui s’empilaient et qui me faisaient penser qu’économiquement la recherche de développement était un échec certain.

Je devais reconnaître qu’elle avait des qualités administratives, elle avait d’excellentes notions d’informatique et de comptabilité. Elle n’était pas paresseuse, finalement à part sa masturbation dans les locaux de l’entreprise, elle était une bonne employée.

Je fus interrompu dans mes réflexions par l’arrivée de Pierre.

– Bonsoir Amina et Tsela, je suis content de voir que vous avez progressé dans les statistiques de production. On pourra en parler ensemble durant ce week-end !

J’examinai l’attitude de Tsela qui devint plus souriante avec la présence de Pierre. Elle avait quand même rouvert son top discrètement, ce n’était donc pas uniquement pour m’aguicher ! Il me parut clairement qu’elle voulait provoquer Pierre !

Lorsque Pierre sortit du bureau, je me levai pour le suivre. Puis à l’abri des oreilles de Tsela je mis Pierre en garde.

– Pierre, je suis convaincue, que Tsela est une vicieuse ! Pendant que tu examinais notre travail, elle a quand même réussi à rouvrir quelques boutons de son top ! Fais attention. Je te signale aussi qu’elle m’a confié qu’elle a été violée pas son grand frère et donc elle ne doit pas se soucier de sa virginité si elle veut coucher avec un homme !

– C’est en effet une information importante ! répondit Pierre, cela explique peut-être aussi son dérèglement sexuel. Je reste sur mes gardes. Ne sois pas surprise cette nuit, Ninah verrouillera la porte de notre chambre, elle ne veut plus que Tsela vienne nous espionner !

– C’est dommage, je ne pourrai pas venir chercher tes câlins.

– Non, Amina on trouvera bien une occasion, me dit-il en m’embrassant.

Il retourna vers la cuisine, tandis que moi, je rejoignis Tsela.

***

Ce fut Ninah qui vint nous appeler pour le repas du soir. Elle avait préparé un plat bien local : du poisson froid (biwari - fretin) avec du Matembele (feuilles de patates douces). De plus je remarquai qu’elle portait une petite robe toute simple, une jolie robe qui dégageait ses épaules, qu’elle avait achetée avec ses économies sur le marché.

– Oui, dit-elle, au marché, je n’ai pas résisté et je me suis fait plaisir. Je voulais me sentir belle ce soir !

– Ninah, tu es toujours belle, dis-je. Mais c’est vrai qu’elle met vraiment tes épaules en valeur !

### Pierre ###

Sans conteste, Ninah était belle ce soir. Je ne voulais pas donner mon avis devant Tsela. Amina et Tsela aidèrent à ranger les restes du repas dans la cuisine. J’attendis qu’elles regagnent leur chambre pour prendre ma gazelle dans mes bras, comme je ne voulais pas qu’on nous surprenne dans le living, je la soulevai pour la porter sur mon lit.

– Avant de te coucher, verrouille la porte s’il te plaît Pierre, je ne veux pas que Tsela nous espionne.

– Tu as raison ! Je voulais te dire qu’effectivement cette robe te va à merveille. Je vais donc l’enlever sans l’abîmer. Mais je ne vois pas comment.

– Mais Pierre, les boutons sont dans mon dos ! Ils ne sont pas nombreux, après tu peux dégager ma poitrine et la descendre sur mes jambes.

– Merci pour l’information. Je vais te déshabiller et à chaque partie de ta peau que je découvre je donnerai des baisers pour te prouver mon amour.

– Ce n’est pas nécessaire Pierre, je sais que tu m’aimes.

– Oui, mais c’est plus excitant ! dis-je. C’est aussi un jeu, car je veux mettre ma langue sur ton bijou et boire ton jus qui coule déjà de ton intimité !

– Attends un peu, tu ne joues pas honnêtement, tu es encore habillé. Laisse-moi défaire ta ceinture, je veux voir ta lance qui fait gonfler ton pantalon !

Je défis mes chaussures et me couchai à côté d’elle, elle découvrit ma verge et donna quelques baisers sur mon sexe.

– Maintenant, tu peux me lécher, mais je garde ton sexe près de ma bouche !

Nous étions totalement nus maintenant, pendant que je fouillai son intimité elle mit ma verge profondément dans sa bouche, elle parvint à me faire une gorge profonde sans haut-le-cœur.

– Ninah, ne va pas trop vite, nous avons toute la nuit ! Demain, je ne vais pas travailler et Amina préparera le petit-déjeuner.

– Alors, je veux te sentir en moi, je préfère ta lance entre mes jambes. Faisons l’amour doucement, j’aime sentir ton désir !

Je me redressai comme elle demandait et je la pénétrai lentement.

– Oh, oui, Pierre j’ai rêvé de ce moment pendant les nuits à l’hôpital, cela m’a empêché de pleurer. Alors maintenant, je veux te sentir dans mon corps. Rappelle-moi que je suis une femme, que tu aimes ! Je t’appartiens.

– Oui, Ninah, tu es ma femme et je t’aime ! Mais non, tu ne m’appartiens pas, tu n’es pas une chose. Lorsqu’on s’est fait l’amour la toute première fois, c’était une relation de sexe sans de vrais sentiments, mais depuis tellement de choses ont changé. Maintenant toi et Amina vous êtes ma famille.

Ninah, fit bouger ses muscles pelviens pendant que je la défonçais, J’étais trop loin dans mon excitation et j’éjaculai puissamment.

– Oh, oui, continue ça vient !

Elle cria son orgasme puis prit ma bouche pendant de longues minutes, jusqu’à ce que son corps s’apaise.

– Merci, Pierre, on reprendra notre jeu car ton guerrier n’a pas rendu les armes.

– Cela ne m’étonne pas, je suppose que les feuilles de patates douces au repas de ce soir n’étaient pas innocentes ?

– Pardon, mais j’y ai incorporé le stimulant. Comme on en a tous mangé, je suppose que Tsela et Amina en profiteront aussi !

Ninah se désengagea et se mit à califourchon sur moi, dans la lumière de la veilleuse, je vis son sourire de gamine polissonne. Ses seins brillaient de sueur, elle était belle ! Cette image donna un coup de fouet mon érection !

– Tu vois Pierre, ton guerrier n’est pas encore satisfait ! Mais je veux d’abord jouer ! Qu’est-ce que tu préfères ? Tu as toujours dit que tu aimais mes cheveux courts car tu m’as dit que ça me donnait un air de petite fille. Tu ne veux pas que j’aie des longues tresses comme Amina ?

– Non, je te préfère avec tes petites boucles ! Ainsi je peux sentir qui me suce rien qu’à toucher vos têtes.

– Je suis vexée, tu ne sens pas la différence de la bouche qui suce ? Et ma langue qui te caresse ?

– Si, tu es plus sensuelle, tu m’excites comme Brigitte t’a enseigné. Je t’avoue que tu me donnes beaucoup de plaisir.

– Brigitte te manque pas, elle est pourtant blanche comme toi ?

– Pas du tout, je ne la regrette pas, j’ai maintenant pris plaisir à caresser ta peau noire, tes seins dressés que j’adore sucer à te faire gémir comme maintenant !

– Continue alors ! Je veux encore sentir ton sperme sur ma peau !

### Tsela ###

Ça faisait bien une heure que j’essayai de dormir, l’affichage du petit réveil à mon chevet me narguait en laissant défiler les minutes. Il me semblait entendre des cris de jouissance qui provenaient d’une autre chambre. J’étais à l’écoute pendant que je passais mes doigts entre les lèvres humides de mon intimité. Je voulais du sexe et mes tentatives de masturbation ne donnaient aucun résultat !

Je me levai, mais comme j’avais laissé la clim, le froid sur mes seins nus fit dresser mes tétons. Je voulais coucher avec Amina, elle ne m’avait pas invitée dans sa chambre sans doute voulait-elle baiser avec Monsieur et Ninah !

Je pénétrai dans la chambre d’Amina, qui dormait ! Elle n’était pas dans le lit du blanc ! C’était donc Ninah qui criait son plaisir ! Rien que de m’imaginer le blanc qui la perforait fit couleur le liquide de mon vagin. Sans hésiter je me glissai dans le lit d’Amina qui dormait nue comme moi !

Lorsque j’embrassais ses seins, Amina dans son demi-sommeil, elle ne réagit mais pas comme j’espérais !

– Oui Pierre ! J’adore, baise-moi !

– C’est moi Amina !

Elle se réveilla mais n’eut pas conscience de ce qu’elle venait de dire et je ne répliquai pas. Je voulais jouir dans ses bras ! Je continuai à sucer ses seins jusqu’à ce qu’elle gémisse de désir. De ses mains, sans une parole, elle me fit comprendre qu’elle voulait ma bouche sur son ventre. Je me mis en tête-bêche pour lui permettre de me faire la pareille.

Sa langue dans mon vagin fut une délivrance, la fraîcheur de sa bouche sur mon bouton brûlant calma rapidement ma tension et je fus la première à atteindre l’orgasme tant désiré. Durant mes spasmes, je dus interrompre momentanément mes caresses buccales. Ce n’est qu’après la vague violente que je pus reprendre mon action et Amina cria son plaisir.

Je me remis à l’endroit pour l’embrasser.

– Merci Tsela, dit-elle, j’adore le goût de ma cyprine dans ta bouche ! Reste contre moi, j’ai encore besoin de caresses.

– C’est ton blanc qui te manque ?

– Oui, ne soit pas jalouse, ton racisme n’a pas sa place ici ! Je suis quasi certaine que tu profiteras du « blanc » pendant ta mission la semaine prochaine ! En attendant tu me prives de faire l’amour avec lui !

– Oh, mais il n’a pas besoin de toi ! J’ai entendu des cris de jouissance dans la chambre voisine. Ninah se paye du bon temps avec son patron !

– Tant mieux, dit-elle, elle a assez souffert dans son corps, je suis sûre que Pierre la rassure de son amour !

NDA : Je m’arrête ici, pour laisser tout le monde reprendre sa respiration. Amina est inquiète car Tsela même dans ses propos anti-blanc montre qu’elle ne refuserait pas de goûter les caresses de Pierre ! À voir bientôt !

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