Chapitre 64 – Jeu de mains -  Le pacte

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Jour 51 (semaine 8 – mardi) matin

### Pierre ###

Je me réveillai ce matin bien avant mon heure de lever avec un gourdin dur comme du bois toujours lové entre les fesses d’Amina. Mon sommeil avait été très agité, plein de rêves de câlins de Ninah et Amina sous le regard concupiscent de Tsela.

– Bonjour Pierre, dit Amina en glissant sa main contre ma verge, viens, je vais te calmer avant d’aller à l’hôpital.

Elle se redressa, me montrant son corps sublime dans la pénombre de la veilleuse toujours allumée sur ma table chevet. Elle s’agenouilla à mon côté et caressa longuement ma verge sur toute sa longueur, mouillant de temps à autre ma lance avec sa salive et ses coups de langue. Je parvins à atteindre un sein proche de moi pour le caresser et j’entendis ses gémissements de plaisir.

– Laisse-toi aller Pierre, ne te retiens pas, si la sève monte crache ton sperme ! Je te lécherai là où il tombera et tu feras pareil pour ce qui viendra sur mes seins.

Cette invite, accéléra mon esprit et mon excitation augmenta brusquement. Le résultat fut éblouissant, je vis mon sperme gicler contre sa poitrine et une partie retomba sur mon ventre. Avant qu’elle ait eu le temps de se pencher pour lécher son dû, j’approchai ma bouche de ses seins pour absorber mon sperme collé à ses seins. Je léchai longuement ses tétons pour essuyer toutes les traces avant de la laisser sucer le jus qui était retombé sur mon corps. Elle constata que mon soldat était toujours au garde à vous et le prit en bouche pour reprendre un deuxième round. Je glissai ma main sur son intimité offerte à ma vue et massai son bijou. Elle ne fut pas longue à gémir de son orgasme, s’interrompant quelque temps avant de reprendre sa fellation qu’elle conclut en récupérant ma deuxième fournée dans sa bouche !

– Oh Pierre, c’était délicieux ! me dit-elle après avoir vidé sa bouche.

– Tu es toujours aussi belle Amina ! Merci de me détendre avant le lever. J’ai rêvé de toi et Ninah, je vous faisais l’amour mais Tsela nous regardait en se masturbant !

– Toi aussi ?

– Pourquoi tu dis toi aussi ?

– Parce que j’ai fait un rêve similaire, mais Tsela se masturbait en caressant Ninah. Et toi tu enfonçais ton pieu dans mon corps et je jouissais.

– Eh bien, nos rêves deviennent de plus en plus érotiques ! Veux-tu que je te caresse encore ?

– Je voudrais plus que tes caresses, mais cela peut attendre le retour de Ninah, en attendant fais-moi jouir encore !

Elle se redressa, me révélant la beauté de son corps. Elle souleva ses seins comme pour m’aguicher, titilla ses tétons et mit son vagin devant ma bouche. Son intimité fraîchement rasée laissa couler sa cyprine entre ses lèvres. Je bus avec plaisir le liquide avant d’enfoncer ma langue sur son bijou, elle vibra dès mon contact, preuve que son premier orgasme ne l’avait pas calmée. Pour la première fois je constatai, qu’elle fit bouger son ventre pour changer l’orientation de ma langue sur son intimité ! Comme si elle voulut se masturber au contact de ma langue. Elle enserra mon visage des deux mains pour renforcer le plaisir et brusquement hurla son orgasme et expulsant toute la cyprine encore présente. Je ne pus pas tout absorber et en se relevant Amina vit que mon visage était tout mouillé.

– Tu t’es rasée récemment ?

– Oui, cette nuit, je me suis réveillée, ta lance me caressait et je trouvai que le buisson autour de mon intimité devenait trop abondant. Je me suis levée et avec la mousse pour ta barbe et un rasoir déjà usagé j’ai tout rasé ! Tu aimes ?

– Oh oui ! Ta peau est toute lisse et douce !

– Viens me laver sous la douche, je sens le sexe et ton sperme, et c’est pareil pour toi !

Amina régla la température de l’eau et m’attira sous le jet. Je pris l’éponge avec du savon liquide et enduisis son corps avec application. Elle gémit doucement lorsque je passai sur ses seins et entre ses jambes. Elle profita que ma verge reprit une position d’attaque pour la masser doucement entre ses mains. Puis elle prit mon éponge pour me laver de la tête aux pieds en glissant avec insistance l’éponge entre mes fesses. Puis voyant ma verge pulser elle glissa brièvement un doigt dans mon anus, accentuant mon érection.

– Tu aimes cette caresse ?

– Oui, ce n’est pas désagréable !

– Je m’en souviendrai lorsque tu baiseras Ninah, lorsqu’elle sera de retour dans notre lit !

– Je crois qu’il faudra encore attendre un peu ! Même si Ninah rentre de l’hôpital, il faudra être prudent avant de refaire l’amour. Amina, je peux te confier quelque chose ?

– Je t’écoute !

– J’aime ton sexe rasé !

– C’est gentil, je tâcherai de le maintenir ainsi. Mais je vais raser ton sexe aussi, car cela devient broussaille ! Depuis que je te connais tu n’as jamais coupé tes poils.

– C’est vrai, attends, je vais prendre la mousse et un rasoir frais !

Amina, étala la mousse sur ma verge et mes bourses et me rasa avec douceur et délicatesse. Elle rit en me rasant, car ma verge s’érigea et pointa vers le ciel. Pour conclure elle s’accroupit devant mon sexe, l’embrassa et le suça. Ensuite, elle descendit plus bas et caressa mes testicules et les mit en bouche.

– C’est beaucoup mieux, Pierre, je trouve cela beaucoup plus joli et excitant. Pour ce matin je vais m’arrêter, mais ce soir je veux en profiter !

J’enroulai Amina dans un grand drap de bain, en donnant des bisous dans son cou, et sur ses seins. Je la couchai sur le lit pour l’enduire de beurre de karité, je massai son cou et ses épaules puis progressivement son dos et ses fesses et finis la séance en massant doucement ses jambes.

Elle m’embrassa en remerciement puis prit du beurre dans ses mains pour enduire ses seins et son ventre en me regardant. Elle sut qu’en faisant ainsi elle m’aguichait et sourit en voyant les pulsions de ma bite. J’adorais l’effet du beurre de karité qui enluminait sa peau.

– Ce soir, Pierre, tu pourras me masser encore, maintenant je vais préparer le petit-déjeuner et filer à l’hôpital.

***

### Amina ###

Zakpa me déposa à l’entrée de l’hôpital en me priant de transmettre ses vœux de rétablissement à Ninah. Comme convenu avec Pierre, j’étais restée vague concernant la raison de l’hospitalisation de Ninah.

En entrant dans la chambre, je trouvai Ninah assise à table devant un petit-déjeuner sommaire.

– Bonjour petite sœur, avec ce que tu as dans ton assiette tu ne vas pas grossir !

– Bonjour Amina, oui j’ai hâte de rentrer, la nourriture de l’hôpital manque vraiment d’imagination.

– Le médecin est déjà passé ce matin ?

– Oui, il m’a pris du sang pour analyser m’a-t-il dit. Si le résultat est bon je pourrai rentrer demain. Et dans une semaine on enlèvera les fils de la couture.

– Espérons que l’analyse soit bonne. Comment te sens-tu ?

– Bien, j’ai encore un peu pleuré hier soir, mais une infirmière m’a parlé et ses paroles m’ont consolée. Elle me suggérait de m’occuper des enfants de ma famille en compensation. Donc Amina, lorsque Pierre te donnera un enfant, je te promets qu’il ne sera jamais seul, je l’aimerai comme le mien en pensant que Pierre m’aurait donné le même.

– Oui Ninah, j’ai promis hier soir à Pierre que je ne t’abandonnerai jamais. Lui, il t’aime et tu seras toujours dans son lit, Il te l’a dit et tu peux le croire ! Il a eu peur de te perdre et il sera soulagé quand tu sortiras d’ici.

– Merci Amina, Pierre est au bureau ?

– Non, il travaille à la maison mais il viendra te voir ce soir, désires-tu quelque chose ?

– Oui, je voudrais me rendre présentable, une petite robe, l’infirmière m’a dit que je pouvais mettre autre chose que cette blouse d’hôpital.

– Je vais t’en chercher une, il y a une petite boutique en face de l’hôpital, je te ramènerai quelque chose de joli !

Je revins un peu plus tard avec une petite robe bleu ciel, qui lui allait à merveille !

– Merci grande sœur, je te la rembourserai.

– Non Ninah, je te l’offre.

***

### Pierre ###

Contrairement à mon plan qui prévoyait de travailler à la maison je reçus un appel du DG me demandant de passer au bureau.

J’appelai Zakpa pour qu’il me récupère et me rendis immédiatement dans le bureau d’Olivier.

– Bonjour Pierre, je t’ai appelé pour te demander de te rendre rapidement dans l’Est pour une mission importante. Peux-tu te rendre disponible rapidement ?

– Oui, bien sûr Olivier.

– Dans ta nouvelle fonction de DG adjoint je voudrais et à la demande de Paris que tu examines les possibilités de création d’une unité d’huile de palme dans le Haut-Lomami, les pouvoirs publics ont favorisé la création de plantations villageoises mais les villageois désirent maintenant une usine qui pourra traiter leurs régimes pour éviter de long et coûteux transports. Il faudra examiner le potentiel de production des régimes de palme et la faisabilité de l’investissement. Comme d’habitude, Paris voudrait rapidement les premiers chiffres de tonnage possible des fruits de palmiers pour évaluer la possibilité d’implanter une usine.

– C’est compris, mais la région n’est pas très sûre et récemment encore il y a eu quelques incidents dans la région.

– Je sais Pierre, je vais me renseigner pour voir s’il est possible d’avoir une protection.

Je retournai donc dans mon bureau, mais comme Amina était avec Ninah à l’hôpital, je commençais à regarder dans la documentation, les cartes de la région. Le chef-lieu de la région est Kamina (trop loin) possédant un aéroport (fermé ?) Il faudra que je me renseigne auprès de nos pilotes pour confirmer que cet aéroport est opérationnel. Un appel téléphonique me confirma que l’aéroport de Kamina n’était plus entretenu depuis les troubles dans la région.

Tsela passe par mon bureau et vit les cartes étalées de la région de Mbuji-Mayi.

– Ce n’est pas très loin de chez moi, vous devez aller à Mbuji-Mayi ?

– Oui une mission de prospection. Normalement c’est Amina qui devait m’accompagner pour cette mission, mais elle sera indisponible la semaine prochaine.

– Mais je pourrai vous aider, je connais la langue de la région !

– Oui, mais Amina m’a prévenu que vous n’aimez pas la domination des hommes et a fortiori un blanc.

– Monsieur, non ce n’est pas totalement vrai. Vous faites exception car vous respectez les femmes noires. Vous avez insisté pour que votre servante soit soignée et vous la considérez comme votre famille. Je n’ai donc pas d’objection à travailler avec vous.

– Mais alors, c’est inutile de poser la question : vous êtes du voyage si votre grande sœur vous y autorise, car je ne veux pas d’ennuis avec votre famille ! Ce sera courant de la semaine prochaine ou la semaine d’après suivant les disponibilités des avions de l’entreprise.

– Merci, Monsieur !

– Ne me remerciez pas, je regretterai sans doute ma décision, commencez par vous rendre utile en cherchant un endroit où on pourrait loger ! Je suis conscient que ce ne sera pas confortable, mais il faut un logement pour vous le chauffeur, éventuellement un garde et moi à Mbuji-Mayi et dans la région du Haut-Lomami.

Les pilotes me confirmèrent que Mbuji-Mayi distant de 920 km était à 2 h 30 de vol avec le Beechcraft 1300 (500 km/h).

Par contre se rendre à Kaniama, première ville de la région du Haut-Lomami distante de plus de 172 km demandait (si les routes sont en état) plus de 5 heures de routes et pas de logements, car pas d’hôtel !

Tsela toujours penchée sur la carte, répandant son parfum, devina mon problème.

– Monsieur, même si vous arrivez jusque-là, vous ne trouverez pas de logement à moins de trouver un notable ou de demander asile chez les sœurs missionnaires du Christ Roi !

– D’accord, vous allez commencer par vous occuper de la logistique, logement et location d’une voiture, je prends mon chauffeur Zakpa, j’ai confiance en lui.

– D’accord Monsieur.

Elle semblait toute joyeuse, sans doute la perspective de partir en mission. Je fus surpris de voir ses tétons jaillir sous le tissu de sa robe dont le décolleté me laissa voir le haut de sa poitrine.

Je dus me dominer, car mon sexe trouva la situation très émoustillante. Était-elle consciente de l’excitation qu’elle provoqua ? En tout cas, elle ne lorgna pas sur mon entrejambe où ma bosse devenait très apparente.

Vers la fin de la journée, elle revint me voir.

– Monsieur, pour la logistique, j’ai trouvé un 4x4 en bon état qui peut être loué, à Mbuji-Mayi, il y a un hôtel propre et convenable. Par contre pour se rendre à Kaniama et d’y loger, ce ne sera pas simple. J’essaierai de vous donner une réponse demain.

En me levant pour partir, je vis ses yeux s’écarquiller en regardant mon ventre. Je comprenais trop tard, que mon érection n’était pas calmée ! Je ne fis rien et négligeai son regard.

***

### Amina ###

Pierre arriva enfin, beaucoup plus tard que d’habitude. C’est Joseph, qui m’avait reconduit car Zakpa était avec Pierre.

Je remarquai immédiatement que Pierre était troublé son érection très apparente me confirma qu’il s’était produit quelque chose au bureau.

– Bonsoir Pierre, tu bandes comme un éléphant ! Que c’est-il passé au bureau ?

– Rassure-toi Amina, ce n’est que la proximité de Tsela, son parfum et son décolleté qui m’ont mis dans cet état. Il ne s’est rien passé ! Par contre le DG m’a demandé de passer ce matin pour me demander de partir en mission dans l’Est en prospection et cela ne m’enchante pas tellement. Mais avant tous comment va ma gazelle ?

– Ta petite chérie se porte à merveille, elle s’ennuie déjà et je lui ai acheté une petite robe et du coup elle se sent à nouveau femme !

– Tant mieux, as-tu une idée quand elle pourra sortir ?

– On lui a fait une prise de sang ce matin, si les résultats sont concluants, elle pourra sortir demain.

– Ah, tant mieux, je t’aime Amina, mais sans Ninah, la maison est trop calme !

– Je suis totalement de ton avis, de plus ses caresses me manquent aussi. Raconte-moi ta journée !

– C’est tout simple, le DG sur demande de Paris me demande de me rendre dans l’Est passé Mbuji-Mayi pour examiner la faisabilité d’implanter une usine d’huile de palme pour aider les planteurs villageois à qui le gouverneur local et une ONG ont promis monts et merveilles s’ils plantaient des palmiers. Bientôt les arbres vont donner des fruits en quantité supérieure à la consommation locale et les usines existantes sont très éloignées. Tsela en me voyant penché sur les cartes de la région, m’a certifié bien connaître la région et la langue du coin et s’est proposé de m’aider. J’ai d’abord refusé en disant qu’elle ne pourrait pas s’entendre avec un homme blanc, mais elle a rétorqué que je faisais exception car j’étais gentil avec les femmes.

– Et alors ?

– Je lui ai demandé de s’enquérir de la logistique, voiture, hôtel, logement dans la région. Mais son parfum m’a donné cette érection. Je n’ai toujours pas débandé depuis !

– Viens Pierre, dit elle en ouvrant mon pantalon, tu mangeras plus tard !

NDA : Non, je regrette, mais la suite sera dans l’épisode suivant, je ne veux pas bâcler la fin de cette nuit !

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