Chapitre 62. - Le diagnostic.

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Jour 49 (semaine 7 – dimanche) matin (suite)

### Pierre ###

Cette fille était vraiment différente en tenue décontractée ! J’eus vraiment du mal à dominer mon érection en la voyant. Je parvins à bouger discrètement ma verge de place en me levant et je suggérai de sortir de la chambre.

La sœur de Tsela, Marie, était plus grande, plus mûre, son visage était harmonieux, si on fait abstraction des scarifications discrètes sur ses joues qui devaient être d’origine tribale.

Le rapport que fit Marie me fit craindre le pire, ce ne serait pas la première femme à souffrir des ovaires ! Souvent cela se soldait par une ablation d’un ou des deux ovaires. Cela réduirait sérieusement ses chances d’avoir des enfants. Mais mon esprit n’était pas accaparé par le problème de Ninah, je ne parvins pas à me détacher de la sensualité qui s’affichait devant moi ! Pour me détendre, je laissai les filles bavarder et je sortis à l’air libre.

Lorsque je revins quelques minutes plus tard, Amina et Tsela étaient en conversation joyeuse et je continuai vers la chambre de Ninah. En entrant, je vis qu’elle avait les yeux ouverts et je l’embrassai tendrement sur son front.

– Bonjour Pierre,

– Bonjour ma gazelle ! as-tu mal ?

– Non patron, je suis désolé de te créer des soucis !

– Mais non, c’est ta santé qui m’importe. Tu désires quelque chose à boire ?

– Non Pierre, mais tu bandes ! Oh je suis désolé, je ne suis vraiment pas en état de te calmer !

– Mais non Ninah, ce n’est rien, c’est la petite secrétaire qui est passée avec sa sœur qui travaille ici à l’hôpital. Elle est habillée de façon tellement suggestive que ma lance s’est dressée. Ne t’inquiète pas pour moi !

Je lui donnai un tendre baiser sur ses lèvres lorsque Amina et Tsela entrèrent dans la chambre.

– Ninah, tu es réveillée ! Désires-tu quelque chose ?

– Non Amina, Pierre m’a déjà proposé de me donner à boire, mais je n’ai besoin de rien.

– Ninah, la personne qui vient de rentrer avec moi est la secrétaire de Pierre, elle s’appelle Tsela. Elle est venue avec sa sœur qui travaille ici, je l’ai rencontrée par hasard dans les couloirs.

– Bonjour dit Tsela, je suis désolé pour vous !

– Bonjour dit Ninah, je ne suis pas en forme, je voudrais encore dormir.

– Oui, dit Amina, on va te laisser.

***

### Tsela ###

Je n’ai pas rêvé, en entrant j’ai clairement vu Monsieur Pierre embrasser sa servante sur la bouche alors qu’elle avait sa main sur son entrejambe !

Amina avait dit qu’elle était sa « petite sœur » ? Mais je finirai par croire que Ninah est plus que sa boyesse ! Ce ne serait pas le premier blanc qui aurait pris sa servante comme ménagère et qui s’occupe de son bien-être dans le sens large ! De plus elle l’appelle « Pierre ». Ce n’est pas fréquent qu’une boyesse s’adresse à son patron avec son prénom ! Je suis quasi sûre qu’il y a du sexe entre ces deux-là !

Et Amina qui a l’air de trouver cela normal ! Qui sait, elles sont peut-être complices ? Si elle n’est pas consentante, elle est peut-être forcée par les circonstances. Par contre Amina me plaît et j’aimerais bien être son amie. Marie a immédiatement détecté qu’elle est katangaise. Marie acceptera peut-être que je sorte avec Amina.

En sortant de la chambre, je voulus sonder Amina :

– Monsieur Pierre est vraiment soucieux de la santé de sa servante !

– C’est normal Tsela, elle est à son service, le soigne, le nourrit et veille à son confort.

– Il aime sa servante ?

– Oui, bien sûr ! Il est seul sans famille, Ninah fait partie de sa famille !

– Et toi, tu l’appelles ta « petite sœur » ?

– Comme j’habite maintenant chez Pierre, elle veille à mon confort, se soucie de mes besoins et je n’ai pas de frères ni sœurs, je l’aime. Je ne la considère pas comme une servante à mon service, mais comme une amie.

– Ta mère accepte que tu loges chez Monsieur sans être mariée ?

– Maman apprécie Pierre, elle accepte que je loge chez lui, au départ c’était par facilité puisque nous travaillons beaucoup ensemble sur des sujets très confidentiels. Maman accepte même si je ne suis pas la femme de Pierre.

– Amina, je ne veux pas te demander ta vie privée, mais mon père accepte mon indépendance vis-à-vis des hommes et comment as-tu convaincu ta mère pour vivre avec lui ? Pour moi, mon père a juste toléré que je vienne seule à Kinshasa à la condition d’habiter chez ma sœur !

– Maman connaît Pierre depuis bientôt deux mois, elle a confiance en lui et il me respecte !

– Tu as de la chance, moi, je me sens parfois seule, ma sœur me surveille comme le lait sur le feu, je n’ai pas d’amies ici à Kinshasa ! De plus je ne connais pas la ville, juste les environs de ma maison et le bureau.

– Oh Tsela, ça peut s’arranger, je te montrerai la ville, je la connais comme ma poche. Mais je ne vais pas partout sans être accompagnée. Je me déplace souvent avec Joseph, le chauffeur attitré de maman ou avec Zakpa, le chauffeur de Pierre.

– Tu es gentille Amina, bien, on se voit demain au bureau ?

– Oui, mais seulement le matin, car j’irai voir Ninah le soir après l’opération.

– D’accord !

Avant de la quitter je l’embrassai sur la bouche, elle ne refusa pas mon baiser. Je suppose qu’elle accepta ainsi mon amitié.

Je n’étais pas convaincue ! Peut-être me trompai-je ? Ce n’était pas Amina qui couchait avec Monsieur Pierre mais Ninah ! Et Amina était sur la liste d’attente ! Elle a dit « je ne suis pas la femme de Pierre ». Pauvre Amina, devoir céder le rang à une servante !

### Amina ###

Je trouvai Tsela bien curieuse, me demander des détails de ma vie privée, c’est à peine si elle ne m’avait pas demandée si je dormais dans le même lit que Pierre. Évidemment en entrant dans la chambre de Ninah elle avait certainement vu le baiser de Pierre à Ninah. Le baiser sur la bouche n’était pas sensuel, à la limite c’était même amical, mais pour Tsela, cela devait signifier beaucoup plus une relation sexuelle.

– Pierre, méfie-toi de cette fille, elle a vu que tu embrassais Ninah, elle m’a questionnée sur le fait que je loge à la villa. Je suis resté sur la défensive et je n’ai donné aucun renseignement intime ni de ma relation ni concernant Ninah. C’est une femme indépendante qui m’a avoué ne pas aimer dépendre d’un homme. Toi en plus tu es blanc et en Lulua authentique, elle a des sentiments anticolonialistes. Elle ne comprend pas que je puisse habiter à la villa sans être mariée. J’ai eu beau lui dire que c’était pour travailler ensemble sur des dossiers très confidentiels et que j’avais l’assentiment de maman, je ne crois pas que je l’ai convaincue. Néanmoins, elle m’a laissé entendre qu’elle ne connaissait personne ici et était chaperonnée par sa grande sœur sur la demande expresse de son père.

– Amina, ne t’inquiète pas, si elle veut chercher des misères à cause de sa conviction féministe ou anticolonialiste, elle ne fera pas long feu dans mon service.

– Oui, mais Pierre je dois te mettre en garde car tu as réagi sexuellement en la voyant dans sa tenue d’aujourd’hui. Elle a dû voir ton érection et cela m’inquiète un peu. J’ai l’impression qu’elle tenterait bien de te séduire, soit pour se retrouver dans ton lit soit pour t’éliminer en t’accusant de la séduire.

– Amina, ne t’en fait pas, tu es troublée comme moi par l’état de santé de Ninah, je serai sur mes gardes !

– Rentrons Pierre, tu es tendu et je te désire ! Cette Lulua t’a vraiment retourné. Mais je vais te préparer un bon repas ce soir. Heureusement que maman m’a appris la cuisine ! Et Ninah m’a révélé sa cachette pour tes vitamines. Même dans sa souffrance elle s’occupe de toi, elle m’a bien recommandé de te donner tes vitamines journellement. Elle veut aussi que tu manges équilibré !

– Décidément, Ninah n’abandonne pas, elle est vraiment consciencieuse ! dit Pierre.

– Non, Pierre elle t’aime et veut te soigner comme d’habitude. Vivement qu’elle rentre à la maison, elle me manque aussi.

À la maison, je fis l’inventaire de la nourriture. Les réserves étaient largement suffisantes. Comme on n’avait pas mangé grand-chose ce matin, je nous préparai de la viande à cuire et des légumes. Pierre me proposa de m’aider mais je le chassai gentiment et lui suggérai de regarder les nouvelles internationales en attendant que je l’appelle pour manger. Je ris intérieurement en pensant que c’était la vie en couple dont je rêvais mais Ninah était absente et cela cassait mon bonheur.

Après le repas, Pierre s’installa dans le living avec son laptop pour regarder les messages reçus de Paris, il avait reçu des instructions concernant sa nouvelle fonction. C’étaient des messages qu’il avait négligé de lire vendredi à la suite de l’hospitalisation de Ninah. Il m’invita à le rejoindre pour commenter ses responsabilités supplémentaires. Je discutai certains points puis trouvai qu’il devait se détendre. Je glissai une main dans sa chemise dont je défis quelques boutons. Je caressai doucement sa poitrine et son ventre, Pierre comprit le message et ferma son laptop. Il prit ma tête entre ses mains et m’embrassa longuement.

– La maison est trop silencieuse sans Ninah ! me dit-il.

– C’est vrai, il manque son rire pétillant et son chahut quand on s’embrasse pour venir partager nos baisers.

Je continuai mon exploration et défis sa ceinture et ouvris son pantalon.

– Laisse-toi faire, mon amour, je veux t’aimer.

Il me souleva et me porta dans la chambre avant que je puisse toucher son sexe, il me déshabilla et fit de même pour ses vêtements. Il se coucha sur moi pour saisir mes seins dans sa bouche et me donna des baisers qui me firent rire de bonheur. Il mit sa main entre mes jambes et exprima sa satisfaction. Je compris la raison lorsqu’il présenta ses doigts dans ma bouche pour me faire goûter la cyprine qu’il avait recueillie. Je léchais ses doigts avec délectation comme si c’était un morceau de canne à sucre. Il remit sa main pour caresser mon bijou, alternant de temps à autre pour me remettre ses doigts dans ma bouche. Je trouvai son jeu très excitant jusqu’au moment où la tension de mon corps devint trop vive et je criai mon bonheur par l’orgasme qu’il me donna.

Je l’embrassai pour le remercier et saisis sa verge pour la masturber d’abord, la sucer ensuite. Je n’étais pas aussi performante que Brigitte, je crois même que maman l’excitait mieux que moi ! Néanmoins il tint ma tête et émit des grognements de plaisir jusqu’à ce que son serpent me crache son venin délicieux dans ma bouche. Je gardai un moment son sperme en bouche pour l’apprécier avant d’avaler le contenu. Je rêvai qu’un jour, il me donnerait des enfants au lieu d’avaler ce nectar !

Je me blottis dans ses bras heureuse de notre jeu et m’endormis sous ses baisers mais ma main sur son sexe.

***

Jour 50 (semaine 8 – lundi) matin

### Pierre ###

J’étais un peu vaseux à mon réveil ce matin, sentant une femme dans mon lit, je m’apprêtais à la pénétrer lorsque je compris que ce n’était pas Ninah mais Amina ! Mon amante dormait encore et ne fut pas consciente qu’elle avait été à deux doigts de perdre sa virginité !

Mes mouvements brutaux la réveillèrent et elle m’embrassa avec ferveur.

– Bonjour Pierre, tu es bien fougueux ce matin !

– Oui, j’ai cru que Ninah était dans le lit !

– Oh, j’aurais aimé te chahuter en sa compagnie !

– Oui Amina, cette friponne trouve toujours le moyen de calmer ma lance !

– Laisse-toi faire, je sais comment elle te réveille ! Garde ta verge entre mes jambes !

Elle colla son dos contre mon ventre et glissa ma verge entre ses fesses, comme je ne la pénétrai pas, mon gland émergea devant près de son intimité. Très adroitement, elle simula les mouvements de la pénétration en titillant mon gland au passage. Mon imagination fit le reste et j’inondai les jambes d’Amina de mon sperme.

– Pierre, si vite !

– Oui, Amina, j’avais envie de baiser ce matin !

– Non, Pierre, je voulais juste te calmer, tu es inépuisable !

– Reste encore un peu, on prendra une douche ensemble car je t’ai mis du sperme partout.

– Oui, c’est pour cela que Ninah adore se doucher avec toi !

– Oui, parce qu’elle adore ma pollution matinale. Et elle change les draps quasi tous les matins.

– Pierre, je te sens encore tendu, ta lance est toujours en guerre ! me dit-elle.

Elle se redressa et se mit à califourchon sur mes jambes, découvrant à sa vue mon gourdin devant son ventre.

– Lorsque tu prends ta douche avec Ninah, sans ma présence, elle te masturbe encore ?

– Oui, mais souvent c’est sans conclusion ! Nous aimons jouer ensemble en se lavant.

– Tu me laveras aussi ?

– Bien sûr, je fais pareil avec toi, pour moi Ninah et toi, il n’y a pas de différence !

– Si, Pierre elle peut te sentir dans son vagin ! Elle m’a avoué qu’elle te laisse la pénétrer sans préservatif !

– Oui, mais sans que j’éjacule. Je crois qu’elle aurait bien aimé être enceinte de moi ! Mais ses douleurs ne sont pas de cet ordre !

Amina était belle ce matin et je ne pus me retenir de la caresser, son corps d’ébène était splendide et m’excitait encore d’avantage. Elle comprit mon souci et se leva en me tirant avec elle dans la douche. Elle me savonna des pieds à la tête en insistant bien sur ma bite toujours dressée. Avec une certaine ostentation elle se savonna soigneusement en me souriant et me provoquant. Je pense qu’elle aurait bien aimé que je la prenne sans ménagement, mais je n’en fis rien et me contentai de l’embrasser sur ses seins et son ventre.

À regret nous sortîmes de la douche pour nous sécher mutuellement, puis je massai son corps avec du beurre de karité ce qui donnait cette magnifique lumière à sa peau !

En arrivant au bureau, je fus assailli par le parfum de Tsela, qui était certainement passée par mon bureau pour y répandre son odeur. Des souvenirs de mon ex-femme mirent ma verge au garde-à-vous et c’est à ce moment que Tsela entra regardant successivement mon ventre et Amina qu’elle embrassa pour la saluer. J’eus l’impression que son baiser était plus insidieux qu’un baiser entre collègues, mais je ne fis aucune remarque de peur de mettre les filles dans l’embarras.

La tenue de Tsela était plus correcte par rapport à la veille, à la nuance qu’elle était vêtue d’une blouse stricte et d’un pantalon moulant. Elle me salua en baissant les yeux, était-ce par respect ou est-ce que son regard évalua la taille de mon sexe ?

### Tsela ###

J’en convins que mon baiser de bienvenue à Amina, n’était pas innocent mais provocateur ! Je voulus exciter Monsieur pour voir sa réaction, effectivement, en la saluant je vis que le sexe de Monsieur gonfla de manière impressionnante dans son pantalon ! J’eus une poussée d’humidité dans mon intimité et sans tarder me réfugiai dans la solitude de mon bureau.

Je ne parvins pas à me concentrer sur mon travail ! J’eus constamment cette bosse à mon esprit et essayai d’imaginer à quoi pouvait ressembler le sexe d’un blanc ! Je caressai mes seins sous ma blouse, comme je ne portai pas de soutien-gorge, mes tétons étaient très accessibles et j’eus rapidement envie de me caresser d’avantage. J’ouvris mon pantalon et d’une main descendis dans le fond de mon intimité et entrepris de me masturber avec frénésie. Ces caresses me firent monter encore plus dans mes fantasmes au point d’imaginer le sexe de Monsieur devant mes yeux. Je me souvins des récits de mes amies qui avaient eu des rapports avec leurs copains et qui avaient tenu le sexe de leur ami dans leur bouche. Mon excitation fut à son comble et je laissai aller ma tête à la renverse, mon ventre bien exposé sur ma chaise, lorsque la porte de mon bureau s’ouvrit laissant entrer Amina !

Elle comprit immédiatement et referma la porte aussi brusquement en murmurant : « oh ! Pardon ! »

Je ne pus achever mes caresses et me rhabillai rapidement. Je tremblai encore lorsque j’ouvris la porte du bureau d’Amina. Elle était assise sa tête entre ses mains, heureusement la porte de communication avec le bureau de Monsieur était fermée. Je perçus son trouble immédiatement.

– Je suis désolée Amina, s’il te plaît ne dit rien à Monsieur !

– Je suis aussi désolée Tsela, mais même si j’avais frappé avant d’entrer cela n’aurait pas changé grand-chose !

– Amina, ne dis rien à Monsieur, je ne veux pas être renvoyée, ce serait trop déshonorant !

– C’est la vue de Pierre qui t’excite tant ? Je te préviens si tu continues ainsi, c’est moi qui te dénoncerai. Rhabille-toi et viens avec moi !

– Oh, Amina, je ferai tout ce que tu veux mais ne me dénonce pas !

– Tais-toi et suis-moi !

Je la suivis, inquiète, me demandant ce qu’elle voulait, allait-elle me conduire chez le DRH ? Elle ouvrit une porte de ce sembla être un bureau désaffecté, me fit entrer, referma la porte derrière elle et me demanda :

– Que recherches-tu exactement ? Ce n’est pas ainsi que Pierre te prendra dans son lit ! Si tu veux le séduire parce qu’il est blanc, tu n’as aucune chance ! J’ai déjà averti Pierre que ton ethnie a toujours été anticolonialiste et que tu n’acceptes pas la suprématie des hommes !

– Pardon, oui c’est vrai mais ce n’est pas Monsieur qui m’excite !

– Qu’est-ce qui te fait masturber ainsi pour que tu ne saches même pas te retenir ?

– Je suis jalouse de toi !

NDA : Et c’est ici que l’épisode s’arrête ! La coupure est bien entendu intentionnelle ! ;-)

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