J'ai peint le ciel

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*Mets son doigt sur un nuage*

''Regarde ! je touche les cieux'' , allonger sur l’herbe mouillée de la veille, le reflet du soleil brille sur sa peau, elle sourit, elle semble être la définition de la beauté.

Je me souviens qu’elle aimait regarder le soleil se coucher, et les couleurs que celui-ci peignait dans le ciel, c’était sa façon à elle de se sentir vivante.

Parfois, je l’imagine encore danser, au milieu de ces fleurs les unes plus belles que les autres biens qu’elle soit ma préférée, valsant au milieu de celle-ci et riant aux éclats. Elle m’aurait pris par la main et m’aurait invité à danser, après cela des éclats de rire auraient suivi, elle se serait moquée de moi et de ma maladresse. Mais je la vois encore me répéter que ce n’est pas grave, car ce qu’elle aime le plus hcez moi ce sont mes imperfections. Je l’aurais regardé, mes yeux plongeant dans les siens et lui aurait volé un baiser.

Voyez-vous, le simple fait de la regarder, faisait de moi quelqu’un de privilégié, me tenir à ses côtés contemplant sa beauté, me semblait être déjà assez. Avec elle, il était dur de se sentir rabaissé, sa simple présence faisait de moi l’un des plus chanceux qu’il puisse exister.

Tu étais comme une fleur, que l’on voudrait cueillir, mais il aurait été égoïste de te tenir en otage du monde, je voulais que tout le monde ait la chance de te connaître, car tu avais tant à apporter. Je n’interromprai donc pas le chemin que tu t’es forgé, je me tiendrais simplement à tes côtés, et je veillerai à ne pas m’attribuer le premier rôle de ta vie, je resterai simplement spectateur de ton bonheur.

Elle m’a appris à aimer de la façon la plus simple qu’il soit, elle m’a fait connaître une forme d’amour que je ne connaissais pas. Elle m’a tant apporté qu’il me serait impossible de tout énumérer.

Puis vint ce jour-là, elle m’a pris par la main, et m’a chuchoté ‘’ regarde, je vais toucher les cieux’’, sa voix tremblait et ne sonnait plus de la même manière, mais son visage semblait apaiser, et même ici encore elle semblait être la définition de la beauté, une larme coula le long de son visage, et me dit avec le peu de force qu’il lui restait : ‘’Ne m’oublie pas…’’

Comment aurai-je pu l’oublier, elle avait gravé en moi ce qui était de plus beau et dans chaque parti de moi, elle vivait.

Ces mots-ci que vous lisez, sont donc pour moi un hommage afin que personne ne l’oublie et que chacun puisse connaître qui elle était, car elle méritait le monde.

Ce soir-là, le ciel avait peint l’un des plus beaux couchers de soleil que l’on puisse admirer. Elle ne se tenait pas à mes côtés, mais je savais que de là où elle était, elle pouvait l’observer.

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