Plus d’un millier d’un texte
Des heures, des jours d’encre gaspillés
Des années de pages accumulées
À en épuiser toute les forme et tous les contextes
Maintenant j’écris au moindre contexte
Parfois j’ai peur de moi-même me plagier
D’écrire une rime sans originalité
Ou d’utiliser toujours les mêmes sous-textes

Car disons-le j’ai beaucoup parlé de sexe
Après avoir beaucoup parlé d’amour
Je l’ai fait avec tristesse et avec humour
Jusqu’à m’en laisser un peu perplexe
Le problème devient chaque jour plus complexe
Comment écrire encore et toujours
Alors que l’inspiration tourne court
Sans se redire et sans avoir de réflexe

Alors je ne cesse de repousser les limites
Je m’écorche chaque jour un peu
Je m’enfonce dans l’horrible et le merveilleux
Pour trouver de nouvelles pépites
Je cherche les choses que je n’ai jamais dites
Le moindre de nos souvenirs Silencieux
Jusqu’au jour où mes vers sonneront creux
En espérant ne pas en arriver là trop vite