L’église de l’eau 

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Les hommes de l'église avait réquisitionner la maison et d'un œil critique, le prêtre fixa le moindre détail du lieu. Le lit de fortune attira l'œil de l'homme de foi, qui le désigna d'un doigt accusateur.

- A qui appartient ce lit ?

Isyl croisa les bras, et bomba sa poitrine.

- A ma compagne, Elfa.

Il était connu que les ondins n'avaient aucun regard sur le genre de leur compagnon de vie, homme ou femme, ou même plusieurs. Ils ne comprenaient pas les autres races qui se tanner à rester avec un même compagnon toute leur vie, surtout une femme pour avoir des enfants. Un ondin qui choisissait de donner naissance, était un être qui se sacrifié pour sa race pour qu'elle continue à survivre. Non, un plaisir.

L'elfe la fusilla du regard, avec un dégoût évident dans le regard. Les elfes étaient des gens fiers de leur race, de leur foi et de leur pureté. Isyl garda sa posture fière, malgré ce regard qui la dévisager de haut en bas, comme s'il pouvait la tuer.

- Pourquoi dort-elle dans un lit à part ?

L'ondine n'avait pas envie de répondre, mais elle savait que les rumeurs de la réputation de l'église de l'eau. Il détestait le mensonge et la magie qui était contraire à leur foi. Une nouvelle tension s'ajouta quand le seul garde - qui avait suivit le prêtre à l'intérieur - posa sa main sur son pommeau, voyant que l'ondine mit du temps à répondre. Isyl soupira tristement, jouant le jeu.

- Nous nous sommes disputés depuis quelques jours, et elle est rancunière. Sacré naine.

L'homme de foi sursauta à la fin de phrase, et écarquilla les yeux. Même le garde eut un petit sourire en coin en lâchant son arme pour tenir ses mains dans le dos.

- ... votre compagne est une naine ? Redemanda l'elfe où ses yeux semblaient vouloir sortir de ses orbites.

- Oui. Est-ce que cela vous dérange, mon seigneur ? Demanda Isyl, avec un petit sourire, malicieux.

- Prêtre Almar Quiris, je vous prie de vous reprendre. Vous nous embarrassez avec vos préjugés d'un autre âge. Ria le garde, faisant se tourner le prêtre vers lui, furibond.

- Vous oubliez qui est votre supérieur, lieutenant Iliyra ! S'exclama ce dernier, faisant rit de plus belle, l'autre elfe.

- Je n'oublie pas, mais vous oubliez que les hommes qui sont votre garde, sont sous mon commandement et qu'il sera très simple de vous abandonner dans ce marais puant sans un dernier regard. Donc je rétorque de nouveau : Calmez-vous, mon cher ! Déclara le lieutenant, avec son grand sourire.

Le prêtre se tourna et voyant le sourire moqueur d'Isyl, prit la sortie en fermant la porte d'une manière brusque.

Le lieutenant et Isyl se regardèrent avant d'éclater de rire ensemble. Quand ils se calmèrent, chacun se présenta avec le même sourire amical.

- Lieutenant Alanis Iliyra, vous pouvez m'appeler Alanis.

- Isyl, c'est suffisant.

L'elfe fronça les sourcils légèrement, mais en voyant que le nom de famille n'était pas prononcé, il pensa que l'ondine avait connu un malheur qu'elle préférait oublier. Alanis n'insista point et et se posa contre l'un des murs. L'ondine se fit la réflexion que l'elfe n'était pas commun et ne ressemblait en rien avec l'autre prêtre. Sa chevelure noire était courte lui arrivant aux oreilles, avec une tresse longue lui tombant devant son armure bleuté de cuir. Ses yeux était d'un vert très clair, qui semblait être très intelligent et malicieux. Son visage n'était pas parfait comme le prêtre, il bosselait, marquait par de vieilles cicatrices très fines et une plus grande qui partait du nez à sa lèvre inférieure.

- C'est le demi-ase dehors, qui m'a fait ça avant qu'on l'attrape. Déclara-t-il. Ce sont des êtres dangereux, faites attention à vous quand vous sortez. Soyez toujours sûr qu'un de mes hommes ou moi-même sommes à côté d'elle.

Isyl sursauta à la révélation, et lança un regard à travers la fenêtre, vers la silhouette avachie contre l'arbre.

- Vous avez dit « le demi-ase » ? Demanda Isyl, intriguée.

- Oui, c'est rare d'en attraper, mais il existe ces créatures venu des entrailles de ces dieux immondes. Renchérit le militaire.

Isyl ne put réfléchir plus qu'un sifflement gai venant des arbres du marais, la rassura.

- Elfa rentre de la chasse. Annonça-t-elle, d'un ton joyeux, même si ces pensées étaient tournée vers cette silhouette qu'elle était sûr d'avoir reconnu comme étant Lukà.

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