Ton jouet
Tu me touches, je me soumets
Tes désirs deviennent miens
Alors que mon corps s’enflamme,
Alors que ma peau t’affole,
Fais de moi ce que tu veux,
Invente-nous mille et une histoires lascives.
Touche-moi, sens ton cœur bondir
Ton sexe tressaillir ;
Je t’appartiens, tu le sais.
Je suis à toi,
Le temps d’une nuit, le temps d’une heure,
Toi et moi, nous allons jouer.
Je te donnerai tout,
A toi de ne pas m’abîmer.
Sinon, je me briserai et ne te serai plus d’aucune utilité.
Tu ne pourras que pleurer.
Dis-moi tout, confie-toi,
Séduis-moi,
Offre-moi tes envies,
Donne-moi tout à ton tour.
Convertis-toi à mes règles du jeu.
Perds-toi,
Embrase-toi avec moi.
Je suis à toi,
Tu peux faire tout ce que tu veux de moi.
Laisse-toi aller au plaisir.
Ton jouet, ta soumise, l’objet de tous tes désirs.
Je suis là pour toi.
Laisse tes mains me toucher, me caresser, me tourner en tous sens.
Je suis à toi.
Tu veux me prêter ?
L’idée t’amuse, au début.
Mais je suis ta propriété,
Et ton côté possessif regrette les mots rieurs
Qui t’échappaient tout à l’heure.
Tes caresses se font avides,
La peur de me perdre sans doute.
Bientôt, l’épuisement t’emportera,
Vers de doux rêves.
Prend-garde toutefois.
M’oublier dans un coin ?
A ton retour, je ne serais plus là,
Je serais à un autre.
Les jouets, il faut en prendre soin,
Les cajoler, les dorloter, les satisfaire.
Sans quoi, la nuit venue,
Ils filent sans un mot,
Vers une autre salle de jeu,
Entre les mains d’un autre,
Qui saura peut-être quoi faire,
D’un jouet si sensible,
Et enchanteur.
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