Chapitre 10 - Justice n'est point parfaite - Fin de l'Acte I

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- Moi je dis qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs.

Vincent soupira ; cela faisait depuis une demi-heure qu'il écoutait les palabres d'un de ses collègues de stage sur le fait de choisir entre protéger un client et perdre du bénéfice, ou pas. Le problème résidait surtout dans l'ignorance évidente de ce dit-collègue, qui déblatérait inepties les unes après les autres, sans connaissance de cause.

La véritable essence d'un avocat résidait dans sa capacité à prendre parti sans prendre pitié, certes. Mais la justice est née de la pitié, et on ne doit jamais oublier ses racines.

Cela faisait depuis une semaine que Vincent travaillait dans le Hall, du matin tôt jusque tard le soir. La routine était éreintante, et ça lui donnait peu de temps pour préparer son plan d'attaque... Mais ça suffirait ; l'heure tournait, et la date butoire s'approchait à grands pas. Mais il allait réussir, car après tout... Je suis le meilleur.

Il prit une gorgée de café, et répliqua :

- Alors si tu penses que c'est juste, tu devrais le faire. Après tout, c'est ta réputation qui est en jeu.

Son argument avait fait mouche, car son collègue prit un air gêné, avant de secouer sa tête :

- Au diable la réputation ; l'argent est plus important... J'ai entendu qu'à Liyue, y avait très peu d'avocats ; une fois mon diplôme en poche, je foncerais là-bas pour me faire un max de profits.

- Je te comprends, mentit le brun avec un sourire poli, puis se leva : Tu m'excuseras, mais j'ai des dossiers à classer, et tu sais Ô combien notre supérieure n'aime pas la négligence.

- Ouais, ha ha ! (le stagiaire lui lança un regard entendu) Et n'oublie pas ; les femmes ici...

Il laissa sa question en suspens, provoquant le dégoût immédiat du jeune homme. Ce type méritait la mort, ou au moins la castration, mais à Fontaine, bien que la Justice règne en maîtresse, ses sujets étaient sujet à de nombreux "déraillements" sans que menace ne les inquiète.

Cependant, d'ici ce soir, le Hall aura perdu sa perfection.

* * *

Il était logique qu'on lui confie ces documents.

La secrétaire générale des affaires étrangères travaillait ici depuis déjà 20 ans. Peu de personnes pouvaient en dire autant dans le Hall, et le fait d'être à ce poste, en plus de son statut de bourgeoise... Tout ça lui donnait une certaine notoriété au sein du milieu.

Malheureusement, elle était dans l'interdiction d'ouvrir ces documents cachetés. La pochette était lourde, signifiant qu'il n'y avait pas que du papier à l'intérieur. Le tout était scellé par un sceau Hydro aux allures étranges, si bien qu'elle se demandait si en l'ouvrant, elle n'aurait pas activé un serment inviolable.

Elle parcourut les couloirs pour arriver à la salle dite "interdite". En fait, elle ne l'était pas vraiment, mais les employés lambdas n'y avaient pas accès. Et elle en faisait partie, enfin, jusqu'à maintenant. Cette pensée d'être spéciale la fit gonfler de fierté.

Car, lorsqu'elle fut autorisée à entrer dans cette salle, elle sentit sa présence.

C'était une femme magnifique, à la peau si blanche qu'elle semblait luire malgré la faible luminosité. Ses cheveux, d'un bleu qui se paraient des couleurs du ciel et de la mer profonde, dévalaient telles des vagues sur ses épaules. Son visage, bien plus digne que les meilleures sculptures des plus grands artisans, était d'un calme célestien. Drapée dans une robe simple, des lunettes posées sur son petit nez, l'Archon Yennaria rédigeait des rapports.

La secrétaire déglutit, et la maîtresse de Fontaine sembla remarquer sa présence. Elle leva la tête vers elle, fronça ses sourcils et demanda :

- Vous êtes la N°867 ?

Apparemment, l'Archon se référait aux employés du Hall par leurs matricules. La secrétaire, trop intimidée pour parler, opina du chef.

- Très bien. Approchez-vous.

La petite humaine fit donc, et pas à pas s'approcha de la déesse. Quand elle fut près de son bureau en acajou, elle remarqua l'immense vitrail au plafond qui prodiguait de la lumière naturelle... ou surnaturelle ? L'éclairage était parfait, ni trop ténu, ni aveuglant.

Soudain, elle sentit le regard froid de l'Archon se darder sur elle, et sursauta. Elle lui tendit donc le dossier en s'inclinant, et la déesse attrapa délicatement la chemise, qu'elle ouvrit sans attendre.

- Qu'est-ce donc que cela ?

La secrétaire blêmit ; s'était-elle trompée ? Non, c'était impossible ! Elle avait passé es heures à éplucher les dossiers, à les trier à la perfection... Je vais mourir, se dit-elle avec une absolue certitude. Car elle avait compris la nature de ces documents. Car elle avait saisi leur importance capitale. Elle balbutia :

- I...Il s'agit de vos documents personnels, Ô grande Juge.

- Il s'agissait.

Et avec cette réponse, la secrétaire fut anéantie sur le champ ; son corps se couvrit d'une fine pellicule d'eau, son être tout entier baigna dans une plénitude absolue, et elle mourut noyée par le sortilège du Serment Inviolable.

La Déesse de la Justice se leva de son siège pour rattraper le corps tombant de la secrétaire. Le châtiment ultime, le dernier éclat d'une âme en peine qui se pensait innocente, mais qui au dernier instant avait révisé son jugement sur elle-même.

Innocent jusqu'à preuve du contraire était ce qu'elle avait prôné par dessus tout en créant ce sortilège, si bien que ses comparses Archons l'avaient renié à cause de cet acte. Ils le considéraient comme une pâle copie du Pacte de Morax, et contre-nature. Mais elle avait réussi à créer une ville parfaite grâce à sa justice.

Elle soupira, puis appela les gardes pour qu'il vienne récupérer le corps. Quand elle fut seule, elle commença à réfléchir ; quelqu'un s'était introduit dans les archives pour la voler. Mais qui ? Et surtout, comment ? Le Serment bloquait toutes les issues, aucune personne avec des intentions malveillantes ne parviendrait à traverser le Voile sans y succomber.

Soudain, son sourire jaillit sur son visage comme une vague déferlante, son excitation était à son comble : cette affaire était d'une importance capitale, car quiconque détenait ces documents pouvait avoir main-mise sur elle, à cause de toutes les expériences qu'elle avait fait pour développer le voile. Ce qui voulait dire que cette affaire était sans nul doute la seule qui puisse vraiment lui offrir le véritable sens de la justice.

Yennaria devait trouver le coupable. Ensuite, ce dernier lui confierait le moyen qu'il avait employé pour déjouer la justice impartiale.

* * *

Le soir même.

Dans la ville de Fontaine, le calme était toujours aussi plat.

Pourtant, Pantalone lui avait dit que le voleur avait accompli sa tâche. Ajax n'aurait même pas osé y entrer, malgré son statut d'ambassadeur Snezhnayen et Héraut des Fatui, alors Pantalone n'avait eut nul besoin de réfréner ses ardeurs.

Je me demande si le voleur est un bon combattant... pensa Ajax avec une pointe de regret. Aether était le seul guerrier qui l'avait fait frissonner durant leur précédent combat à la Chambre de Jade, mais leur revanche était très loin dans le futur, et le roux avait un besoin de tester ses nouvelles techniques.

- Je te sens bouillonner d'ici, Childe.

Il se tourna vers le comte, et ses yeux s'étrécirent ; tout comme avec La Signora, il vouait une haine nourrie contre ce type. La seule différence était qu'il en avait peur, car Pantalone n'était pas réputé pour sa force, ni pour son courage ou son intelligence.

Il était d'un calme olympien en toute circonstance, et ça foutait les jetons au jeune Héraut. Pour éviter que ses membres ne tremblent, il haussa ses épaules :

- J'ai dû faire du chemin pour arriver jusqu'ici ; tu sais combien il est difficile de traverser ces frontières avec leurs fichues lois ?

- Tu n'as pas utilisé mon invitation ?

Non, voulut dire Ajax. Je refuse d'être ton petit chiot et d'accepter de ronger les os que tu me lances. Le roux secoua sa tête, avant de changer de sujet :

- Et donc, tu m'avais dis dans ta lettre que tu me confierais à mon arrivée la raison pour laquelle tu me quémandais.

- Sois patient, répondit le comte avec un sourire indéchiffrable. Et puis... notre invité est déjà là.

Quoi ? Ajax se retourna, et vit une ombre se dessiner dans la fenêtre ouverte. Comment a-t-il fait ? Clairement, ce type ne faisait pas dans la dentelle, et quand le 11e Héraut croisa son regard... Un vert toxique, un poison qui s'infiltre partout.

- Vincent, quelle joie de te revoir en pleine forme ! l'accueillit le comte en s'approchant du jeune homme qui venait d'entrer par la fenêtre.

"Vincent" jeta un bref regard à Ajax, qui souriait malgré lui ; l'aura d'un guerrier, ce type la possédait réellement ! Le Fatui serra ses poings, mais il fut derechef arrêté par Pantalone qui se tourna vers lui avec un air menaçant :

- Continue tes enfantillages, et notre Déesse sera très heureuse d'entendre que tu discutes ses ordres.

Ajax se rétracta, tandis que le voleur, silencieux comme la nuit, sortit une chemise à documents de sa besace et la tendit à Pantalone. Cette fois, le roux fut étonné de voir le visage du comte se fendre d'un sourire triomphant, et ce dernier tendit la main vers le document... que le voleur ramena vers lui avec un sourire.

- L'or. Et la garantie que vous n'allez pas m'enfler.

Pantalone soupira, avant de taper dans ses mains ; une servante en soubrette portant le masque des Fatui entra en poussant un chariot, sur lequel un gros sac était posé. À l'entendre, Ajax devina qu'il devait être chargé d'or. Pantalone s'inclina devant le voleur, avant de promettre :

- Lurare Veritas Respicias. Je jure que je ne vous ferais aucun mal.

L'autre resta un instant interdit, regardant le comte avec une telle intensité qu'Ajax faillit déglutir ; il était très différent d'Aether en cette façon, ce dernier étant valeureux et serviable, trop gentil en fait. Là, c'était une mer d'huile dont les fonds cachaient des horreurs sans nom.

- Bien.

Ajax sursauta, comme c'était la première fois qu'il entendait le voleur parler. Ce dernier attrapa le sac...

Un regard.

Il suffit d'un regard de Pantalone pour faire comprendre à l'autre Héraut son rôle dans cette affaire. Sans prévenir, il invoqua une masse d'énergie Hydro qui percuta le voleur avec force. Le type vola à l'autre bout de la pièce, pour venir s'écraser sur le mur avec un bruit fracassant.

- Beau travail, sourit Pantalone. Tu vois : un outil n'est utile qu'entre les mains d'un maître.

Ajax grinça des dents ; il avait joué le jeu du comte, comme ce sale type l'avait prévu. Il avait deviné qu'Ajax serait pris de la fièvre du combat, ne réfléchirait pas et prendrait peur, pour finalement attaquer sans seconde réflexion le voleur. Merde !

- Je vais te confier un autre rôle : va livrer Vincent D'Ambroise à la Garde, ils seront ravis que les Fatui aient réussi à faire ce tour de force.

Il lui passa un double des documents que le voleur venait de prendre ; c'était une réplique parfait, et ça Ajax n'en doutait point. Car nul n'était meilleur que Pantalone pour les subterfuges et autres mensonges odieux.

Avec réticence, Ajax plaça sur son épaule le voleur ; il était léger ? C'était un... gamin ! Il devina que Vincent D'Ambroise était à peine plus jeune que lui, et aurait pu être son petit frère, ou son jumeau... Merde, arrête de penser comme un frère, et sois plus comme un Fatui ! se convainquit-il en partant de la demeure du comte, pour aller livrer le voleur à la merci des Gardes.

* * *

Vincent ouvrit les yeux, et la douleur arriva plus vite que prévu.

Ses lèvres étaient rêches.... Des croûtes ? On avait dû le battre puis le droguer. Il regarda autour de lui, surmontant la douleur qu'il ressentait en faisant bouger ses orbites ; l'espace était sombre, mais pas noir... Une cellule ? Il était en prison.

Soudain, des gens entrèrent. C'est là qu'il se rendit compte que sa vision était brouillée, car les visages étaient flous et méconnaissables. Aaah, j'ai soif... Il sentit qu'on le soulevait, puis on attrapa de force sa mâchoire pour lui ouvrir la bouche ; encore de la drogue ? Non, le liquide était frais et reconnaissable ; il bût goulûment l'eau qu'on lui offrait.

Ensuite, on le traîna quelque part, où des lumières aveuglantes le forçaient à plisser des yeux. Quelque chose de froid entra en contact avec sa peau, puis un truc rêche qui faisait un mouvement de va-et-vient... L'odeur lui confia qu'il s'agissait d'un savon. On le nettoya, puis l'habilla avec une tenue propre.

Après ça, il commença à revoir petit à petit, et indiqua aux gens autour de lui qu'il pouvait marcher. Mais on le lâcha pas d'une semelle. Il sourit faiblement ; ces gens-là ne le lâcheraient jamais. Il tourna la tête pour voir qui c'était.

Horreur.

Le regard perdu au loin, Henry se trouvait juste derrière lui. Vincent blêmit, son coeur chavira sur le côté crevasseux du désespoir. Et maintenant, il s'en rendait compte ; son ami, son seul ami, il l'avait trahi sans remords, sans regrets. Cette absence d'émotions qui lui avait permis de déjouer le plus grand sortilège de Fontaine, ce vide avait maintenant disparu, remplacé par un flot intarissable d'émotions négatives.

Et pour la première fois depuis si longtemps, il pleura.

Tous l'entendirent, mais personne ne l'écouta.

Ils défilèrent dans la ville, des visages inconnus le dévisageant. Haine. Peur. Déception. Les émotions défilaient telle une parade masquée qui nullifiait l'identité de toutes ces personens. Vincent ne les connaissait pas toutes, certains visages étaient plus familiers que d'autres, mais ça restait la même texture, au fond.

Juste une bouillie informe de malêtre ; regardez ce pauvre type ! Même pas capable de dépasser sa propre condition de brigand, lui qui voulait devenir un gentleman cambrioleur comme le légendaire Grand Voleur des Pilleurs de Trésor.

Il croisa le regard de Gérome Escoffier, qui transperçait son âme d'un couteau rouillé de colère. Robert du domaine, dont le visage fut traversé par la stupéfaction, avant qu'il ne crache vers Vincent. Ghislaine, qui le toisait de haut avec un sourire suffisant.

Lumine, imperturbable.

Il lui sourit, juste pour faire bonne mesure, mais dans sa tête plus rien n'avait de sens. C'était juste une question d'avoir un peu la classe avant de disparaître de la tête des gens ; le Ravissard n'était qu'un gamin arrogant et pas assez malin pour échapper encore une fois à la garde. Je vais même pas finir en pièce de théâtre à cause de la censure, c'est dommage...

Le Hall. Titanesque, bien plus imposant que l'ancien Vincent l'avait laissé. Il écrasait de sa présence le pathétique voleur, qui fut hué silencieusement par tous les employés, jurés et avocats qui le regardaient passer.

N'avaient vous rien de mieux à faire ? aurait-il aimé hurler. N'avez vous pas un pays à diriger ? Une justice à rendre ? Des gens à aider ?

Non, personne ne prêterait attention à ses sottises. Pourquoi ? Parce qu'il n'était pas un justicier. Parce qu'il n'était pas un gentleman cambrioleur. Au fond, il n'était même pas un voleur.

Il était juste un gamin terrifié par la vie, et hanté par des cauchemars qui l'empêchaient de prendre la mer pour partir.

Dans la cour d'appel, ils entrèrent. Devant le juge, ils le placèrent. Et même l'Archon était présente, dardant son oeil implacable sur celui qui l'avait déjoué. J'ai sûrement déballé ma méthode, pensa-t-il avec amusement. Ah, j'imagine que même les dieux s'adonnent aussi aux mêmes expériences que moi dans mon labo...

- Compte tenu des témoignages de Madame Jacquemoud, fille d'Albert Étienne Jacquemoud, et des charges qui pèsent sur l'accusé, en ma vertu de juge accordé par le Tribunal, je le déclare coupable du vol du Joyau Mémétique appartenant au comte Pantalone et du meurtre de notre regretté capitaine de la garde, Brigitte Leavitt...

Ah oui, le Capitaine, pensa-t-il avec la même énergie qu'un Blob Anémo sous l'eau. Elle était vraiment tenace, ça a été un plaisir de la voir courir après moi tout ce temps... Il vit le comte Pantalone dans la foule, le regardant avec un léger sourire satisfait.

-...et condamne Vincent D'Ambroise à mort !

Un volcan entra en éruption dans sa tête, et il sentit la chaleur monter autour de son corps.

- C'est vraiment dommage, n'est-ce pas ? marmonna-t-il.

- L'accusé n'est pas autorisé à parler ! répliqua un peu trop violemment le juge ; le comte avait dû lui graisser la patte.

- Oh, mais ce serait trop simple, hein ? (Vincent éclata de rire, un rire tonitruant et fou qui fit frémir la foule) On commence à peine à s'amuser !

Soudain, l'Archon se leva de sa chaise, faisant taire les déboires de tous. Elle jeta un regard froid à Vincent, qui continuait de rire, et déclara :

- Nul n'échappe à la Justice, petit voleur. Alors accepte ton sort et meurs en bon citoyen.

Vincent s'arrêta de rire. Il s'arrêta de pleurer. J'en ai marre, râla-t-il à l'intérieur de lui en levant sa tête, regardant le plafond vitré avec un air ennuyé.

C'est épuisant de jouer la comédie.

Un rugissement retentit, et des flammes l'engloutirent. La foule hurla, et même l'Archon s'exclama en tendant sa main :

- Non !

Une gerbe d'eau immense jaillit de sa paume pour s'éclater contre le piédestal accueillant le Ravissard qui riait comme un démon, dévoré par les flammes. Mais c'était trop tard ; les flammes s'éteignirent, et le voleur avait disparu.

Pantalone écarquilla ses yeux, et quelque chose naquit en lui, cette chose qu'il avait depuis si longtemps enfermé sous des couches d'eau gelée des plusieurs lieus d'épaisseur. Tel un geyser, elle rejaillit dans son être, et son visage se décomposa.

Dans la panique de la foule, il sortit par une porte dérobée, emprutant un passage secret connu que de quelques particuliers. Quand il fut sûr qu'il était seul, il sortit le document que le Ravissard lui avait passé, et le feuilleta...

Il le feuilleta... le feuilleta... Tout est en ordre, je ne comprends pas pourquoi ça...

La bague.

Elle ne vibrait ni ne brillait.

Pantalone comprit, hurla de fureur. Il s'était fait doublé par le Ravissard. Avec un grincement digne des animaux les plus vils, il gronda :

- Où que tu sois, je te retrouverais, sale voleur...

* * *

Vincent rouvrit ses yeux. Et l'odeur était immonde.

Les poubelles... Il était actuellement plongé dans les ordures, et se redressa, des peaux de légume sur la tête. Soupirant de sa condition malchanceuse, il remarqua que quelqu'un était à côté de lui, semblant l'attendre depuis un moment.

Le Ravissard sourit.

- Toujours aussi sérieuse et ponctuelle, Capitaine Leavitt !

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