Chapitre 01

3 minutes de lecture

Voici mon cadeau de Noël, mon tout premier récit qui date de 2018, rien a été changé alors j'espère que vous apprécierez mon premier bébé.

Passez de belles fêtes.

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 Il y a bien une chose que j'adore c'est la douceur de mes draps sur mon corps et le moelleux de mon matelas. Si je pouvais passer ma vie dans mon lit, je le ferai sans hésiter. J'aime être nue, avoir la liberté de mes mouvements et surtout lui laisser un libre accès à n'importe quel moment de la nuit.

 Mes yeux s’entrouvrent, alors que je sens la chaleur de sa main sur moi, ses baisers dans mon cou et le parfum de sa peau (hum, que j'aime quand tu me réveilles comme ça Alban). Je n'aime pas qu'on me réveille, ça me met de mauvaise humeur, mais là c'est un réveil délicieux.

 Pas de parole, seulement ses caresses, ses lèvres sur ma peau, et les frissons de son contact sur moi. Je dormais il y a encore 5 min, et là tous mes sens sont en éveils, il a ce pouvoir sur mon corps, sur mon âme, sur ma vie.

 Alors que je m'étire pour que mes muscles se mettent en marches, je sens une vive douleur dans mon sein droit, un fort pincement de mon téton (eh doucement !). A peine réveillée et je dois déjà subir ses envies sadiques, il ne me laisse même pas le temps d'émerger. La chaleur du pincement envahie tout mon sein, j'aime tellement quand il me fait mal, quand il me fait couiner. Il plonge son regard dans le mien, tenant fermement mon téton...il le tortille, le tire, l'enfonce. Il aime jouer avec mon corps, mais ce qu'il aime avant tout, c'est me faire mal, m'entendre le supplier, m'entendre pleurer. Mais ce matin il n’a pas envie de perdre son temps, il a envie de moi, il a envie de soulager son besoin matinal.

— Tourne-toi ! Me dit-il sèchement.

 Sa voix est rauque, à peine réveillée elle aussi et pourtant elle fait son effet, puisque je me mets immédiatement sur le ventre. Il relève mon cul afin de le mettre à sa disposition, puis je sens sa main se glisser entre mes cuisses, il caresse doucement mon clito, comme pour le réveiller lui aussi, puis je sens ses mouvements s'accélérer, être de plus en plus oppressant. J'ai envie qu'il glisse ses doigts en moi, et je bouge mon corps pour qu'il glisse dessus.

— Bouge pas !

 Je me fige, j'ose à peine respirer...je ne fais que me répéter "bouge pas Aline, bouge pas..."(putain j'ai envie de bouger, moi). C'est difficile de résister à l'envie de me frotter à lui, surtout quand il décide de rester qu'à la surface de mon orifice, alors que j'ai qu'une envie c'est qu'il soit à l'intérieur de moi.

 Je ne suis que gémissements et tremblements malgré mes efforts, il sait exactement comment mettre mon corps en alerte et me faire désobéir de force. Mes mains s’agrippent à nos draps, pendant que les siennes attrapent mes hanches, je sens son membre s'enfoncer tout au fond de moi, comme pour s'emparer de mon être, je suis à lui, rien qu'à lui, nous ne faisons plus qu'un. Ses va et viens sont sans retenus, il s'enfonce en moi toujours plus brutalement (c'est le matin merde ! un peu de douceur), il me lime de l'intérieur, toujours plus fort. Je le sens dans mon bas ventre, je le sens taper fort au fond de moi. Je suis entre douleur et plaisir, entre la réalité et le rêve, entre les cris et le silence.

 Il a ce don de contradiction, de mélanger les ressentis pour me faire perdre la raison. Je ne suis que spasme et essoufflement, et enfin la délivrance de mon plaisir, cette sensation de perdre son corps et de ne plus rien contrôler. Le jus de notre plaisir se déverse entre mes cuisses, un dernier spasme quand il ressort de moi, me laissant vide (non reste en moi chéri). Il sait que je n’aime pas ce moment où il se retire, j'ai l'impression qu'il m'abandonne, je sens ses mains me caresser comme pour me rassurer de sa présence. C'est tellement bon ces moments d'apaisement après autant de bestialité, je redeviens petit à petit humaine au gré de ses caresses tendres et délicates. Les yeux fermés je le laisse me bercer, m'envelopper de sa douceur. Puis un bruit vient parasiter mon moment, j'ouvre les yeux, elle est là, en train de nous regarder, allongée sur sa couchette. (Ah…C'est vrai qu'elle est là, elle).

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