Chapitre 1 et suite

2 minutes de lecture

Je n’arrive pas à dormir, je suis prise d’une insomnie, ça fait plus d’une heure que je regarde mon plafond et bien sûr dans ces moments là comme souvent je suis pensive, mes projets, mon travail, mes amours, tout y passe…

Pour vous faire une idée de la personne que je suis, je m’appelle Julia, j’ai 26 ans et je suis vendeuse dans une boutique de prêt à porter. Je suis plutôt simple physiquement, je mesure 1m58 et de nature mince, des cheveux couleur châtain clair.

Le mieux serait que je commence par mon enfance pour comprendre au mieux la personne que je suis devenue. Tout débute en 1993, année de ma naissance, mes parents à cette époque là sont plutôt jeunes, ma mère Nadège a tout juste 20 ans et mon père lui 23 ans. Autant vous dire que mon arrivée fût le fruit d’un accident plutôt qu’un désir commun de fonder une famille.

Le peu de souvenir de mon enfance à ce moment là sont plutôt joyeux, bien que je me souvienne que mon père travaillait dur pour assurer un bon repas. Je le revois fatiguer et marquer par son travail, je revois aussi des scènes de disputes avec ma mère, des scènes qui se répètent toujours jusqu’à mes 7 ans, où, sans que je puisse vraiment comprendre la raison exacte, mon père disparu de mon enfance.

C’est à partir de ce moment là que je vais me renfermer et ne vais plus parler à qui que ce soit, je me souviens des enfants voulant jouer avec moi, mais je reste là sans bouger, j’ai vécu le départ de mon père comme un traumatisme, et par la suite une série de visite chez une psy pour enfant. Mais mon plus grand réconfort à toujours été et le restera, ma mère. J’avais peur qu’elle parte elle aussi, de me retrouver seule, mais elle faisait tout pour me donner un sourire malgré le fait que je sois devenue très timide.

Je reste encore aujourd’hui soulagée de savoir que ma mère ne m’a pas abandonné. A l’école je me sentais toujours seule et triste, mais vers mes 10 ans je me rappelle d’une petite fille, brune et fine et clair de peau, elle viendra s’assoir à mes côtés dans la cour et me parler. Je ne répondais pas, mais elle était là, jours après jours, pour venir me raconter ces histoires, ces pensées et beaucoup de choses encore… ce jour là, Estelle est devenue ma meilleure amie et petit à petit, elle réussit à créer un déclic chez moi, je ne suis pas devenue aussi bavarde qu’elle, mais je me suis mise à discuter.

Nous avons aussi intégré un peu plus tard dans notre petit groupe, Kévin, toujours seul et souvent l’objet de moquerie des élèves de l’école. Kévin est assez gros, les cheveux bouclés, des taches de rousseurs et porte des lunettes, mais c’est une personne très intelligente bien que maladroite.

Vous aurez donc compris que je suis à cet âge là une fille très timide et réservée, avec une énorme difficulté de communication mais ce que je vais vous raconter par la suite va être pour moi le départ des plus gros changements de ma vie.

La suite ne sera pas publiée sur Scribay, par soucis de conformité.

Je vous laisse donc découvrir la suite du récit sur ce lien http://603f36adf3239.site123.me/

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Koolbriz ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0