Un mélange de panique et de regret gagnait Alicia. Elle regrettait de pas avoir parlé à Jack de toute cette histoire. De son histoire. Elle regrettait d’avoir égaré son téléphone en chemin. Elle regrettait d’avoir pensé un instant, que se réfugier dans le chalet était la meilleure des solutions. En théorie, ça l’était, mais concrètement, s’il lui était impossible de contacter qui que ce soit, elle devrait alors fuir au plus vite. En sortir était risqué, mais à moyen terme, y rester le serait bien plus encore : la proie était dans la boîte, il ne restait plus qu’à l’homme de trouver un moyen de l’ouvrir.

Une course contre la montre venait de commencer. La jeune femme entama la traversé du hall à l’aveugle, se cognant un genoux dans l’armoir, manquant de décrocher une assiette accrochée au mur. L’énième bibelot, parmis tous les autres éparpillés un peu partout ici. Elle avançait dans l’obscurité, guidée par ses souvenirs des lieux. Sous ses pas, les lattes du parquet craquaient allégrement. Soudain, Alicia sursauta, surprise par le passage d’un courant d’air hivernal en provenance du salon. Un mouvement d’air furtif, alors que portes et fenêtres étaient fermées. En théorie. Ses membres se figèrents. Sa respiration se tue, volontairement, dans l’espoir d’entendre un bruit quelconque pouvant expliquer l’inexplicable. L'inacceptable. Des secondes interminables s’écoulèrents, tous ses sens en alerte, mais rien ne se produisit.

Ce chapitre, tout comme cette histoire, resteront inachevés.