Texte : Zombie,Yummy,Imanity

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Qu'ai-je fait pour me retrouver seul contre tous ces infectés qui en veulent à mon entité désarçonnée, qu'ai-je fait pour que la réalité autour de moi soit éclatée et réassemblée pour me faire affronter un futur si décomposé.

Pourquoi ma vie est mise à prix de manière si injustifiée, depuis quand suis-je dans cet océan glacé entouré de requins affamés qui ne pense sans cesse à me dépecer, leur besoin de ce rassasié d'atrocité jusqu'à satiété diriger vers un être désarmé, sans volonté, déjà briser, à quoi bon encore exister, subsister sur cette terre mal-aimée, où je suis mal incarné.
Suis-je encore en vie ?

Suis-je là pour l'éternité ? Qui m'a inoculé ce venin, rendu carnassier ?

Quelle toxicité, j'ai besoin d'un anti-venin qui ne se trouve pas sur mon chemin, je ne le sais que trop bien...
Je l'ai appris à contrecœur, comme Peter plein de rancœur, je l'ai laissé passer.
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, pas toujours assumé.
Maintenant, je dois payer et cela ne fait qu'empirer.
Cette la réalité dans laquelle je suis emprisonné, je devrais m'en aller, détester, je devrais m'effacer du plan de cette réalité adhérée.

À ses jours d'été imposés, qui se reflétera à jamais dans mes cornées, des armes brandies contre mon entité, comme si je voulais exister dans ce monde enténébré parmi les décérébrer et autres désaxées, si c'est tout ce que vous voulez, venez me tuer, telle la moitié que j'ai toujours été, même si j'ai toujours été malmené, je ne suis jamais tombé dans cette facilité, j'ai toujours voulu garder ma lucidité sans tomber dans l'illicité qui me ferait profiter d'une tranquillité trompée, d'une illusion éhontée, d'une réalité usurpée, d'une plénitude abusée.

Nos réalités n'ont pu coexister, comme une planète collisionnée par un astre enflammé, des dégâts immodérés ont été causés, jusqu'à nous annihiler comme à cette époque du crétacé, plus rien à espérer pour la survie d'un des deux côtés.

Ma tête commence à s'effriter pour rejoindre une vie rêvée, déjà vécue et revécue de manière assidue, je dois vous laisser, le monde éthéré souhaite me rappeler, sans que je ne puisse l'empêcher, je vais me laisser sombrer, je dois vous quitter.
J'aimerais vous saluer vous qui m'avez accompagné, mais sans aucun doute, je suis déjà éparpillé sur la route, ayant pris une rouste, je suis devenu...



Une madeleine de Proust.

PS : Explication de texte en page 2.  I
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