Le pays  ̶d̶e̶s̶ ̶m̶e̶r̶v̶e̶i̶l̶l̶e̶s̶ de la folie (1)

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Nous entrons dans le Somnium, en sortant de la zone neutre, nous arrivons dans une forêt de champignons surdimensionnés. Je lève la tête pour apercevoir leurs chapeaux, je demande aux autres :

–On a atterri où là ?

–J'ai peur de le savoir, me répond Max.

Cynthia nous dit :

–Vu que c'est une Anglaise, je dirai qu'elle a bel et bien été influencée par Alice's Adventures in Wonderland.

Max expire un grand coup :

–Tant qu'il n'y a pas de carte qui parle ou de lapin avec une montre qui ne sait dire que "Je suis en retard ! En retard !" ça devrait aller.

Une ombre en forme de lapin passe devant nous et s'enfonce dans la forêt en disant :

–Je suis en retard ! En retard ! En retard !

Je regarde Max qui s'arrache les cheveux :

–Putain ! Je déteste les histoires nonsensiques !

–Allez, calme-toi, lui dit Aziz.

Gloriam nous demande :

–On devrait le suivre, non ?

Cynthia acquiesce :

–De toute façon, il n'y a pas d'autre chemin.

Nous suivons la route qu'a prise le lapin, jusqu'à arriver devant son terrier, il est suffisamment large pour nous laisser passer, Cynthia nous dit :

–Bon, il nous reste plus qu'à sauter !

Je saute la première et l'attraction me fait monter jusqu'à la cime des champignons :

–C'est quoi ce cirque !

Les autres sautent à leur tour et tombent dans le terrier, on est séparé par l'attraction qui est devenue folle, j'entends Max me crier :

–C'est sûrement un piège ! Fais attention à toi ! On arrive dès que possible !

–Et merde !

Je ne les vois plus, un sol spongieux me sépare de mes amis, j'essaye de regarder en bas, mais les champignons m'en empêchent, puis une petite voix derrière moi me demande :

–Tiens ? De la visite, veux-tu jouer avec moi ?

Je me retourne vers la voix, c'est une petite fille en robe brodée de très bonne qualité, ses cheveux et son visage me font penser à Ai. Ce n'est pas une ombre, mais elle ne ressemble pas du tout à notre cible, je lui réponds méfiante :

–Jouer à quoi ?

–À trouver Lise !

Elle court dans une direction, je la retiens :

–Attends !

–Suis-moi !

Elle rigole en courant, je n'ai d'autre choix que de la suivre :

–Et merde !



Max :

Le fond du terrier ressemble à une grande arène de l’ancien temps composée par différents instruments de torture. Je peux y voir des chaines, des séparateurs de genoux, des écraseurs de tête, et tout pleins d’autre joyeuseté. Des grilles nous séparent d’ombre en forme de carte, l'ombre de lapin qui est à côté d'une ombre vaguement humaine ; qui est assise sur ce qui ressemble à une vierge de fer transformé en fauteuil, souffle dans un cor recouvert de pique et annonce :

–Que le tournoi commence !

L'ombre assise à côté hurle en bougeant mollement sont corps :

–Qu'on leur coupe la tête !

J'entends le bruit d'une arme à feu à côté de moi et l'ombre qui vient de donner l'ordre disparaît, je me tourne vers mon frère qui a son fusil à verrou, ma sœur lui demande choquée :

–Pourquoi t'as fait ça ?

Il se défend :

–Elle me menaçait de me couper la tête ! J'allais pas me laisser faire !

Les ombres en forme de carte déchiquetée qui étaient retenues prisonnière apparaissent dans l’arène et commence à nous encercler, je leurs annonces :

–Dépêchons-nous d'en finir avec ce combat ! Orgueil doit être dans le même pétrin !



Rose :

Je traîne dans une nouvelle forêt immense, cette fois-ci ce sont des arbres pas des champignons, je finis par trouver “Lise” derrière un arbre en boule, j’ai décidé de rentrer dans son jeu :

–Trouver ! Maintenant, tu peux m'expliquer ce qui se passe ici ?

Elle se relève toute contente :

–Bravo ! Tu m'as trouvée ! À toi de te cacher maintenant !

Je soupire :

–Écoute, j'ai pas le temps de jouer, je dois chercher Lise Liddell.

Elle fait une moue renfrognée :

–Lise est devant toi ! Petite sotte.

Je la regarde, elle ne ressemble pas du tout aux photos qui sont sur internet, sans compter qu’elle a 25 ans :

–Tu n'es pas Lise, elle est beaucoup plus vieille que toi.

Elle affirme de manière naïve :

–Voyons, Lise est Lise, personne d'autre que Lise ne peut être Lise.

Je m'énerve contre elle :

–Non ! Tu n'es pas Lise ! Elle a à peu près le même âge que moi et fait deux fois ta taille !

Elle recule, apeurée :

–T'es méchante ! Je suis Lise ! Pourquoi refuses-tu de le voir !? Pourquoi tu es aussi méchante !?

Elle s'enfuit dans la forêt en pleurant, j’essaie de la retenir :

–Attends petite !

Je cours après elle, qui me lance :

–Lise ne veut plus te voir ! Va-t'en ! Lise déteste les méchants !

–Je voulais pas te faire de mal !

–Menteuse !

Merde ! Même si ce n’est pas notre cible, elle doit forcément savoir quelque chose, il faut que je la retienne, par n’importe quel moyen :

–C'est pas toi qui voulais jouer à cache-cache ?

Elle s'arrête d'un coup :

–Tu veux jouer ?

Je hoche la tête et pose une condition :

–Seulement si tu me dis ce que je veux savoir.

Elle reprend son air enjoué et me dit :

–Lise est d'accord, celui qui perd dis la vérité au gagnant !



Max :

Quoi que nous fassions, les ombres sont toujours aussi nombreuses, pourquoi un tel acharnement ? La maîtresse de l’espace doit certainement vouloir nous occuper pour que nous ne soyons pas avec notre sœur, si seulement il y avait un moyen pour nous de s’échapper, je râle :

–C'est pas vrai, comment ça se fait qu'y en ait autant ?

Cynthia me répond, essoufflée :

–J'en sais rien ! Mais là, on est en train de faire un génocide de carte.

–Vous pouvez tenir encore combien de temps ? Nous demande Aziz exténuer.

Sa question est aussi pertinente que de savoir si nous pouvons marcher. Je lui réponds en rigolant :

–Comme ça ? Toute la journée !



Rose :

–Lise est devant toi !

Peu importe le nombre de fois que je lui pose cette question, elle répond toujours de la même manière, il faut que je change de tactique pour lui soutirer des informations :

–Nan, je voulais dire où est la maîtresse de cet espace ?

Elle a la bouche en cœur, comme si elle venait de comprendre quelque chose :

–Oh ! Elle dort au château !

Eh bien, ce fut moins compliquer que prévu :

–Ah ! Et tu peux m'y emmener ?

Elle met ses deux petits points devant elle en air de défis :

–Seulement si tu joues avec Lise !

–Très bien ! On pourrait faire un morpion ? Jouer à cache-cache est crevant !

–C'est d'accord ! Lise est la meilleure à ce jeu !

Nous faisons une partie que je gagne les doigts dans le nez, elle me dit mauvaise perdante :

–T'as triché ! Personne n'a jamais battu Lise !

Je me refuse toujours à l’appeler Lise. Je ne comprends absolument pas cette obsession à se faire passer pour elle :

–C'est juste que je suis meilleure qu'elle.

Elle croise les bras et boude, je lui demande :

–Tu peux m'emmener jusqu'au château maintenant ?

–Non ! Après, tout ce que tu vas faire, c'est m'abandonner, comme les autres !

Sa manière d’agir me fait penser à Ai, j’aurais tellement voulu faire plus, mais c’est trop tard. Il faut que je me concentre sur ma mission :

–Tu sais que c'est mal de manquer à sa parole ?

Tout d’un coup, elle m’annonce :

–Le bien, le mal. Cela n’est guère plus que dès règles arbitraires donnés par des religions ou des états. Tout ça pour pouvoir contrôler ce qui se passe dans l’enceinte de ce qu’il délimite comme leurs demeures. Tout ce qu’ils veulent, c'est contrôlé ce qu’ils pensent leur appartenir de bons droits, alors quand une personne décide de faire ce qu’elle veut et je ne parle pas d’action moralement répréhensible. Cet humain qui à décider d’être libre est alors une mauvaise personne. Moi, je suis au-dessus de tout cela, je suis Dieu.

Son monologue dissone totalement avec tout ce que je sais de cette petite, que ce soit son apparence, son comportement et sa manière de s’exprimer, elle me demande innocemment :

–De quoi on parlait déjà ? Lise à oubliée.

–Qu'est-ce qui est bien alors selon toi ?

–Faire du mal aux autres.



Max :

Je souffle un grand coup, finalement, nous avons réussi, nous méritons une petite pause, vu l’endroit insalubre dans lequel nous sommes, nous avons intérêt à ne pas traîner, au risque de voire de nouvelle ombre apparaître, je souffle :

–Piouf ! J'ai cru que ça n'en finirait jamais !

–Oh putain ! Après tout ça, rappelez-moi de prendre une douche ! Nous dit Cynthia, complètement essoufflée.

Aziz lui répond ironiquement en rigolant :

–C'était donc ça cette odeur !

Cynthia lui fait un doigt d’honneur :

–J't'en merde !

Gloriam apparaît devant moi et m’informe :

–Orgueil se dirige vers une grande zone, on dirait un château.

Je me relève difficilement, j’ai des courbatures sur toutes les parties de mon corps, je décide de respirer un grand coup pour diminuer mon rythme cardiaque et expire en disant :

–Bon très bien, guide nous là-bas, on la retrouvera.



Rose :

Elle joue l'équilibriste en marchant et me demande :

–Et du coup, est-ce mal tout ce qu’a dit Lise ?

–C’est-ce que je pense, tu n'aimerais pas qu'on te le fasse, si ?

–Lise à déjà l’habitude, tu m’aides ?

Elle est au-dessus de moi et s'apprête à sauter, je tends les mains pour la rattraper et amorti sa chute, elle dépoussière sa robe et me demande :

–Je peux tenir ta main ?

J’hésite avant de donner une quelconque réponse, mais en voyant sa mine si innocente, je ne peux qu’acquiescer.

–Oui, bien sûr.

Elle attrape ma main entre ses petits doigts, pourquoi elle me rappelle tant Ai ? Elle m’annonce de manière chaleureuse :

–Elle est douce et chaude. Dis-moi, pourquoi tu portes un masque ?

Je pense que je n’ai aucun intérêt à lui mentir, il vaut mieux jouer franc-jeu :

–Pour éviter que l'on découvre mon identité.

Étonnée, elle me demande :

–Ah bon ? Tu es recherchée ?

–Oui.

Elle semble hésitante, mais finit par me demander :

–Et moi, je peux voir ton visage ?

–Non !

Elle lâche ma main et s’éloigne d’un pas, apeurée par ma réponse agressive :

–Je croyais qu'on était amis, tu me détestes ?

–Non, ce n'est pas…

Ses yeux sont embués de larmes, je ne peux pas résister plus longtemps et enlève mon masque :

–Voilà mon visage.

Elle me regarde dans les yeux et reprend son sourire :

–Tu es magnifique !

Je lui rends son sourire et demande :

–C'est vrai ?

–Bien sûr ! Lise ne ment jamais !

Bien cela avance petit à petit, mais j’arrive bientôt au but. Si jamais j’arrive à la sortir du Somnium, je la prendrais en charge, il le faut, ce n’est pas un endroit pour elle. Je lui réponds :

–Hé bien, merci, on continue de marcher ?

Elle reprend ma main et me montre du doigt un énième sentier de forêt semblable à tous ceux qu’on a pris avant :

–Oui ! C'est par là !

Nous marchons main dans la main :

–Dis-moi ? Tu connais le prénom de Lise, mais Lise ne connaît pas le tien.

–Appelle-moi Rose.

–Très bien Rose, je peux essayer ton masque ?

Je finis par le lui tendre :

–Oui, mais fait attention, c'est le cadeau d'une amie.

–Lise va y faire attention, elle te le promet !

Elle le prend et le met, c'est beaucoup trop grand pour elle, mais elle le garde, nous reprenons notre route et elle se met à fredonner, je lui demande :

–Tu sembles plutôt joyeuse ?

–C'est normal ! Lise ne s'est pas faite de nouvelle amie depuis bien longtemps.

Elle n’a pas d’amis, étonnée je lui demande :

–Tu es seule ?

–Depuis que ses hommes sont arrivés, Lise n'a plus la même vie.

–Quels hommes ?

–Lise ne peut pas te le dire, ils lui feront très mal s'ils apprennent que Lise a parlé.

Il faut que j’en sache plus, il faut que je détourne la question :

–Alors que te veulent-ils ?

–Ils veulent créer le paradis sur terre.

Ils veulent faire quoi exactement ? Je ne comprends pas très bien ce qu’elle essaye de me dire :

–Le paradis ?

–Oui, un monde sans guerre, où tout le monde est joyeux.

–Et ils ont réussi ?

–Bien sûr, ils contrôlent tout maintenant.

Attend ! Est-elle en train de me dire que ceux que nous cherchons depuis tout ce temps, elle les a déjà rencontrés ? Calme-toi, ne vas pas trop vite en besogne, je vais creuser doucement :

–Pourtant tout le monde n'est pas joyeux.

Elle refait son monologue dissonant :

–Ma foi, cela est simple à expliquer, ils ne sont simplement pas normaux, ceux qui ne sont pas joyeux menacent leur paradis. Mais il me semble te l’avoir déjà dit, ce sont des personnes qui ont décidé d’être libre, mais j’avais oublié de préciser que même si ses actions semblent louables ; cela reste un acte immoral pour ceux qui pensent que le monde leur appartient, surtout ses personnes qui effacent leurs membres les plus hauts placés.

Elle reprend son air innocent :

–Que disait-on déjà ?

–Je trouve que c'est mal de contrôler tout le monde.

–Ah bon ? Tu trouves ?

–Oui, tu aimerais qu'on te dise ce qu'il faut que tu fasses, tout le temps ?

–Lise te l’a déjà dit, elle a l’habitude.

Nous sortons de l'immense forêt et arrivons devant les portes d'un château :

–Prouve à Lise ta détermination et monte jusqu'à la plus haute tour du plus haut donjon et tu pourras alors avoir une audience auprès de la maîtresse des lieux.

–D'accord.

Elle se met devant moi en tenant ses mains derrières elles et en se balançant légèrement d’avant en arrière :

–Lise t'attendra là-bas.

Elle disparaît avec mon masque, bon, j'imagine que je n’ai pas le choix.



Max :

Nous courons à travers la forêt et finalement, nous arrivons devant les portes du château, les grilles sont pour la plupart tordue ou fendue en deux voir trois morceaux. Malheureusement pour nous, deux immenses pièces d'échecs complètement fissurés et cassé par endroit nous barrent la route, quel esprit assez dérangé aurait comme gardien de son espace des objets complètements user ? Je râle une nouvelle fois devant l’obstacle que nous imposent la maîtresse de cette espace :

–Fait chier !

Ma sœur acquiesce légèrement énervée, elle aussi, par ces défis :

–Tu l'as dit !



Rose :

Ce donjon ressemble largement plus à une arène sur plusieurs étages qu'à une tour, j’énumère avec mes doigts :

–Bon alors, j'ai affronté le lapin qui était en retard, un lièvre venant de mars, un loir, un chapelier fou, un morse, une fausse tortue, des jumeaux, un œuf, un ver à soie et un griffon, quel monstre bizarre vais-je rencontrer maintenant ?

Une voix chaleureuse sort de nulle part :

–Moi ? Monstres ? Vous êtes tout aussi monstrueuse que moi jeune fille !

Un chat d'ombre apparaît devant moi :

–Génial ! Un chat qui parle !

Il disparaît et sa tête réapparaît devant moi :

–Je suis plus qu'un chat qui parle, je suis le chat de Cheshire.

Je ne ressens aucune hostilité venant de cette ombre, je vais la laisser parler, je pourrais peut-être en apprendre plus :

–Et qu'as-tu de plus que les autres ?

–Je ne suis là que pour donner des indices après tout, Fleurbageons, les rhododendroves. Gyraient et gigamblaient dans les vabes ; on frimait vers les pétunioves, et les momerathes engrabent.

–Qu'est-ce que ce charabia ?

Sa tête disparaît et réapparaît au sol, son corps est sûr sa tête, il joue l'équilibriste avec :

–Une leçon, vois-tu, c'est simple de réciter, mais difficile de dire si on l'a appris, il faudrait deux personnes pour le savoir. Hors toi, tu es une personne en deux, tandis que mes maîtresses sont deux en une, pourquoi vouloir la mort en ce lieu ? Alors qu'il respire de vie.

Je lui réponds honnête :

–C'est surtout la folie qui vit ici.

–Peut-être bien, il suffirait d'y plonger pour en être sûr.

Il disparaît une nouvelle fois et réapparaît en entier devant moi, nageant dans l'air :

–Dis-moi Rose, Pourquoi suis-tu Lise ?

–Parce qu'elle m'attend là-haut, je suis son amie et je ne veux pas la décevoir.

–Oh et pourquoi cela ? Tu la connais à peine.

–Parce que j'ai perdu quelqu'un qui m'était très cher, avec elle c'est comme si je pouvais la revoir.

–Tu t'accroches à une chimère, comme c'est comique.

Il m'agace :

–Je vais t'effacer pour la rejoindre !

–Oh, mais il n'y a pas besoin de le faire. Il suffit de claquer des doigts et je disparais.

Il disparaît en claquant des doigts, je me demande comment c'est possible, vu que les chats n'ont pas de pouce opposable. Je monte encore un étage, je suis arrêtée par une sorte de dragon à moustache, qui me hurle dessus, il vole bien trop haut pour que je puisse l'atteindre, je vois le chat apparaître à mes côtés et me dire :

–Je te présente Jabberwocky !

–Génial, t'as pas des infos plus utiles que son nom ?

–Certaines ont essayé de lui couper la langue, reste à savoir si tu ne perdras pas la tienne.

Je l'entends rigoler pendant qu'il disparaît de nouveau, je fais apparaître ma hache :

–Je tiens à te dire Jabberwocky que tu es particulièrement moche !

Il essaye de me croquer, ma stratégie fonctionne, je cours vers lui et saute sur son cou, je coupe ses ridicules ailes de dragons et retourne au sol avant de m'écraser avec lui :

–Là, c'est plus équitable !

Il me hurle à nouveau dessus, j'ai l'impression qu'il veut cracher quelque chose, je vois des flammes d'ombres venir jusqu'à moi. Je les esquive au dernier moment en faisant une roulade sur le côté, son souffle s'arrête et il tire la langue. Je fonce en abattant ma hache sur elle, il n'a pas le temps de la rentrée, il hurle de douleur et disparaît, je souffle un coup :

–Pathétiques ! Bon, j'espère que c'était le dernier.

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