Labyrinthe
J’ai le coeur élastique, qui encaisse, s’étire mais jamais n’explose. J’m’expose trop souvent, dévoilant mes sentiments à qui veut l’entendre. L’amitié ce n’est qu’une question d’entente qui quand les valeurs changent commence à prendre d’la distance. Ils s’disent tendre mais sont des moutons à crocs de loups, les mensonges pour laine j’aperçois un troupeau de haine. Souhaitant me mettre à genoux, mon esprit est sous verrou. J’perds la tête, mes pensées s’échappent. Il ne m’reste que des idées néfastes. Mister laconique, éviter d’parler pour plus s’attacher. Comme l’alcoolique mes vers n’sont jamais vides. De sens, j’me trompe souvent. Des erreurs, j’en fais tout l’temps. Je n’connais que trop bien le poids des maux. Vos regards pesants crient à la différence, mon calme est perturbant. L’eau coule paisiblement dans la profondeur de mes tourments. J'me terre dans mon fort intérieur à m'dire que j'ne le suis pas assez. J'perds les pédales à travers les dédales, mon cerveau est emmuré. Pour cesser d'souffrir j'commence à courir à la recherche de la clé. Dans ce labyrinthe, rongé par mes craintes, j'entends quelqu'un approcher. Le gardien m'poursuit, je perds mes appuis et me mets à trébucher. Me voilà prisonnier.
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