4/L'aide (deuxième partie)

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L’aide

Ce matin, je me réveille. Mes yeux tombent sur mon sanctuaire de Senpai. Je l’ouvre, prends une grande et profonde respiration. Et me dit que je suis fière de moi de l'avoir remplie. Enfin fini ! J’ai trouvé tout ce que je veux. Tout ce qui me tient à cœur. Dedans, en haut, son caleçon, accroché avec des pinces à linge sur un fil, son odeur est ardente et apaisante.

Prête à le trouver, j’ai dû m’infiltrer dans le vestiaire des garçons. Pendant qu’il se changeait, après son cours de sport. Quand il est parti prendre sa douche, je l’ai chipé et la mission fut accomplie avec succès. Mais je me suis fait disputer par la prof, car j’étais en retard, cela ne compte absolument pas. Puis sa photo à l’intérieur d’un cadre qui le met en valeur.

Son physique est tellement ensorcellent, si fort et si tendre. Dans les petites cases en dessous, un pansement avec son sang. Son sang brillant et éclatent. À côté, son chewing-gum, qui a pu pénétrer dans sa bouche, mais c’est à ma langue d’y être, rien d’autre ! Ensuite, son crayon de papier, lui aussi a pu s'installer dans sa main, comme la première fois où l’on s’est rencontré. Et que cette chaleur intense et cette main extraordinaire, mon fait tourner le cerveau.

Sa mèche de cheveux, d’une couleur intense qui m’admire, doux et soyeux. Je l’ai pris pendant son sommeil chez lui en passent par sa fenêtre entrouverte. Son bouton doré, de l’uniforme scolaire noir de notre lycée. Qui a touché son torse tous les jours et Senpai joue toujours avec celui-là. AH… Après avoir fait l’agent secret, extra-discret, au sein de sa maison ensommeillée pendant la nuit. Mon cœur s'est affolé, mon souffle coupé.

Quand le parquet a grincé, et crut d’avoir réveillé quelqu’un. Ouf, personne ne vient. La maison est redevenue sourde. Et sa brosse à dents, qui est allée également à l'intérieur de sa bouche et frottée ses dents, moi aussi, je veux le faire. Je l’ai réussi à l’avoir sans ennui. Et bien sûr ! Son trognon de pomme, où ses lèvres sexy et douces se sont posées. L’avant-dernier, sa boîte à bento noir à l’intérieur rouge, qui transporte partout. Je suis jalouse ! Moi aussi, je veux toujours être avec mon Senpai. Pour finir, sa fameuse canette écrasée par la seule force de sa main.

Je bois ma tasse de thé vert fumant à l’arôme délicat et frais. Ensuite, je pars à l’école. Une fille aux cheveux violets, couettes courtes et frisées, vient vers moi, je n’arrive pas à savoir si c’est Kizana Sunobu ou Kokona Haruka. Elle se rapproche. AH ! C’est bon ! C’est Kokona-chan. Elle me sort à toute vitesse :

- J’ai un gros problème, le maillot de mon uniforme me sert de trop. Au niveau des seins, ça m’empêche de respirer. C’est très gênant, ma poitrine généreuse m’énerve. Et si je prends des tailles plus grandes, je flotte dedans comme un sac-poubelle. Est-ce que tu as des connaissances en couture ? Ou, si tu connais quelqu’un ?

- Je peux t’aider, ma grand-mère et ma mère, mon appris à coudre. Je pourrai reprendre le maillot. Répondè-je

- Arigato (merci) ! Tu me sauves. Tu peux choisir la taille du maillot, je te laisse faire.

- Hai (oui), merci, je ferais tout mon possible. À plus.

- À plus.

Où puis-je donc trouver le haut de notre uniforme ? Ma première réaction est d’envoyer un message à Info-chan. Elle transcrit, qu’elle en a un, mais il faut trois photographies de culottes. M*** ! J’ai oublié ça ! Ces fameuses photos, comment je vais faire. Je veux ne pas me réduire à faire ça. Je file en direction de la vie scolaire, prendre des informations. Ils en ont, cependant, il faut payer, en argent, le prix est excessif.

Le cours de sport de cette après-midi. Chacun se change au vestiaire. Je prends mon portable en main de façon ordinaire. Passe entre les filles qui se déshabillent et qui montrent leur culotte en enlevant leur jupe. Et hop ! Comme un coup de baguette magique, les clichés sont dans la poche. Aussitôt fait, je luis remet et les efface de mon téléphone.

M'écrit que le vêtement sera jeté par sa fenêtre, quand je serai là, seule. J’attends la fin des cours afin de le récupérer. Info-chan fais tomber le maillot. Il me surgis une pensée. À cette fameuse Osana Najimi ! Je le prends quand il atterrit par terre. Je l'examine par son emballage transparent en plastique. Rien n’est abîmé ni ouvert. Je le modifierai demain matin à l’école dans la salle de couture. Puis je pars prendre une douche de soleil d’amour en surveillant mon chéri.

Ce vendredi, j’arrive un peu plus tôt au lycée pour le reprendre. Dans la salle de couture. Cette pièce, est remplie de matériel de couture et de bonne qualité. Je n’ai mis que quelques minutes à resserrer l’uniforme à certains endroits, aux dimensions qu’elle m’a données. Je cherche Kokona-chan. Je l’aperçois de dos isoler, c’est rare. À l’entrée principale du bâtiment, devant les portes ouvertes. En train de faire diverse chose. Ah, elle téléphone !

Curieuse, je m’approche discrètement, en me cachant derrière les casiers. Je l’entends parler. Elle prononce doucement, mais agacée : « Bonjour ! Je t’ai dit de ne pas m’appeler quand je suis au lycée. Comme je l’ai dit c’était juste une fois ! Je ne veux plus faire ça !... Eh bien… Si c’est juste une fois de plus, la dernière, et bien payer… Mmmm… Alors je suppose que… Ça peut aller… Comment ? Ce soir ? Là où nous sommes rencontrés la dernière fois, à se love hôtel ! Dans la ville de Shisuta ? ... D’accord… Alors à ce soir. »

Je repars, à l'intention de la laisser tranquille. Je vais lui rapporter une prochaine fois. Je me remets au milieu du couloir. Mais précisément, à ce moment-là, Haruka-san tourne très vite sur elle-même. J’aurais cru voir une toupie. Elle me voit, on se voit. Nos yeux se croisent.

Sa frimousse se transforme en visage de gargouille terrifiée. Elle dit d’une intonation effrayée et bouleverser : « Tu n’as rien entendu ? ». Vu l’expression de son visage, je dois bien réfléchir à ma réponse, sans la déstabiliser davantage, ni lui mentir. Après une petite minute de réflexion, je lui réponds en hésitant encore un peu :

- Heu… Un peu… Mais…

- Ce n’est pas ce que tu crois ! Répliqua.

- Ne t’en fais pas. En vue de changer de conversation et mettre fin à l’ambiance tendue, je lui montre le maillot. Tien ! je l’ai fini. Il t’ira impeccablement. Avec un sourire chaleureux.

- ARIGATO (merci) ! En s’exclament de joie et en se jetant sur moi.

Surprise ! Mon souffle s’affole, je ne sais pas ce qu’il fait, il explose et mon cœur s’emballe. Le truc à ne pas me refaire, je ne suis absolument pas tactile. Je déteste ça. Venant d’une camarade de classe que j’utilise, elle n’est rien pour moi. J’ai l’impression que sait une crotte de pigeon qui vient de me tomber dessus. Mon corps se crispe.

L’envie de m’éloigner, de la poussée, est si fort ! mais je résiste. En voyant passer mon Senpai derrière en marchant au fond de ses pensées. L’émotion apparaît et me rend forte, brûlante, plus douce. Partis, je reprends mes esprits.

- Douitashimashite (de rien). Dis-je avec une voix fébrile. Elle me lâche enfin, ses secondes étaient des heures.

- Merci beaucoup. Je vais être alaise dans mon uniforme. Je te le redis, tu me sauves la vie. On mange ensemble ce midi ? Sur le toit.

- Hai (oui) !

- Super à tout à l’heure !

- À plus.

Nous partons en cours, car l'heure s'approche. Nous montons tranquillement dans nos classes. À la fin de la journée de lycée, je dois retrouver kokona-chan sur le toit. Je ne la vois pas, donc elle n’est pas encore là ! Je me balade sur le toit. Soudain ! Je la vois arriver. Cependant, elle se cache derrière un ventilateur.

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